Les îles espagnoles des Canaries ont accueilli hier samedi 8 mars 2025, 325 migrants, parmi lesquels se trouvaient 19 femmes et 19 enfants. Ces arrivées, rapportées par Helena Maleno Garzón, fondatrice et directrice exécutive de l’organisation Colectivo Caminando Fronteras, mettent une fois de plus en lumière la persistance des départs de migrants depuis les côtes mauritaniennes.
D’après les informations partagées, les migrants ont embarqué à bord de cinq bateaux, partis de Mauritanie, un point de départ de plus en plus fréquent vers l’Europe. Cette route migratoire, bien que périlleuse, est régulièrement empruntée en raison des contrôles renforcés dans d’autres zones de transit.
Face à cette situation, les autorités espagnoles réclament une collaboration renforcée avec les pays d’origine et de transit des migrants. Fin février, le président des Canaries, Fernando Clavijo, s’est rendu à Nouakchott, la capitale mauritanienne, où il a plaidé pour un partenariat accru entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest.
« Ils ont besoin de ressources et de collaboration pour pouvoir créer des opportunités ici, car si nous nous obstinons à ériger des murs et à créer des barrières, nous ne comprenons rien de ce qui se passe », avait déclaré Clavijo, pointant du doigt les politiques de fermeture des frontières souvent critiquées pour leur inefficacité à endiguer le phénomène migratoire.
L’Espagne, en première ligne de cette crise, appelle ainsi à des solutions durables, basées sur le développement local et la lutte contre les réseaux de trafiquants. La région des Canaries est confrontée à une augmentation continue du nombre d’arrivées, mettant à rude épreuve les capacités d’accueil et d’assistance aux migrants.
En réponse à cette pression croissante, les autorités mauritaniennes ont récemment lancé une campagne d’expulsions visant les migrants en situation irrégulière sur leur territoire. Cette politique restrictive vise à freiner les départs vers l’Europe, mais suscite également des critiques de la part des organisations de défense des droits humains, qui dénoncent des conditions d’expulsion souvent précaires.
Ces mesures, bien qu’étant une tentative pour limiter les traversées maritimes dangereuses, soulignent la complexité de la crise migratoire, où les politiques sécuritaires se heurtent aux réalités sociales et économiques poussant les populations à l’exil.
NDARINFO.COM
D’après les informations partagées, les migrants ont embarqué à bord de cinq bateaux, partis de Mauritanie, un point de départ de plus en plus fréquent vers l’Europe. Cette route migratoire, bien que périlleuse, est régulièrement empruntée en raison des contrôles renforcés dans d’autres zones de transit.
Face à cette situation, les autorités espagnoles réclament une collaboration renforcée avec les pays d’origine et de transit des migrants. Fin février, le président des Canaries, Fernando Clavijo, s’est rendu à Nouakchott, la capitale mauritanienne, où il a plaidé pour un partenariat accru entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest.
« Ils ont besoin de ressources et de collaboration pour pouvoir créer des opportunités ici, car si nous nous obstinons à ériger des murs et à créer des barrières, nous ne comprenons rien de ce qui se passe », avait déclaré Clavijo, pointant du doigt les politiques de fermeture des frontières souvent critiquées pour leur inefficacité à endiguer le phénomène migratoire.
L’Espagne, en première ligne de cette crise, appelle ainsi à des solutions durables, basées sur le développement local et la lutte contre les réseaux de trafiquants. La région des Canaries est confrontée à une augmentation continue du nombre d’arrivées, mettant à rude épreuve les capacités d’accueil et d’assistance aux migrants.
En réponse à cette pression croissante, les autorités mauritaniennes ont récemment lancé une campagne d’expulsions visant les migrants en situation irrégulière sur leur territoire. Cette politique restrictive vise à freiner les départs vers l’Europe, mais suscite également des critiques de la part des organisations de défense des droits humains, qui dénoncent des conditions d’expulsion souvent précaires.
Ces mesures, bien qu’étant une tentative pour limiter les traversées maritimes dangereuses, soulignent la complexité de la crise migratoire, où les politiques sécuritaires se heurtent aux réalités sociales et économiques poussant les populations à l’exil.
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