La question de l’accessibilité des infrastructures publiques refait surface à Saint-Louis. Diaw Guèye, présidente de la section féminine des handicapées moteur de la commune, a dénoncé les obstacles rencontrés par les personnes à mobilité réduite pour accéder aux lieux où se tiennent les principales réunions de la vie municipale.
"Nous avons souvent des problèmes d'accessibilité à Saint-Louis. On nous convoque fréquemment en CRD à la préfecture ou en réunion à la mairie, mais toutes les salles sont à l’étage. Une personne handicapée qui ne peut pas y accéder ne peut pas non plus faire entendre sa voix", a-t-elle déploré.
Au-delà de l’accessibilité physique, Diaw Guèye a également pointé du doigt le manque de structures adaptées pour permettre aux femmes en situation de handicap d'exercer leurs activités professionnelles.
"Nous n'avons pas de siège pour travailler. Nous avons reçu beaucoup de formations diplômantes, mais nous n'avons pas de lieux adaptés à notre handicap pour mettre ces compétences en pratique. Nous sommes souvent contraintes de squatter des salles inappropriées", a-t-elle ajouté.
Ces déclarations ont été faites en marge d'un panel organisé dans le cadre de la célébration de la journée de la femme, marquée par la présence de plusieurs autorités locales. Au cours des échanges, les participants ont abordé des thématiques essentielles issues du référentiel 2050, notamment l’éducation et l’employabilité.
"Nous avons souvent des problèmes d'accessibilité à Saint-Louis. On nous convoque fréquemment en CRD à la préfecture ou en réunion à la mairie, mais toutes les salles sont à l’étage. Une personne handicapée qui ne peut pas y accéder ne peut pas non plus faire entendre sa voix", a-t-elle déploré.
Au-delà de l’accessibilité physique, Diaw Guèye a également pointé du doigt le manque de structures adaptées pour permettre aux femmes en situation de handicap d'exercer leurs activités professionnelles.
"Nous n'avons pas de siège pour travailler. Nous avons reçu beaucoup de formations diplômantes, mais nous n'avons pas de lieux adaptés à notre handicap pour mettre ces compétences en pratique. Nous sommes souvent contraintes de squatter des salles inappropriées", a-t-elle ajouté.
Ces déclarations ont été faites en marge d'un panel organisé dans le cadre de la célébration de la journée de la femme, marquée par la présence de plusieurs autorités locales. Au cours des échanges, les participants ont abordé des thématiques essentielles issues du référentiel 2050, notamment l’éducation et l’employabilité.