La région vise un objectif de prévalence de 46 % alors que le taux actuel de la planification familiale est de 32 %. « Nous sommes sur la bonne voie, car au niveau national, l’objectif est de 42 pour cent en 2027”, a déclaré Mme Seynabou NDIAYE, la directrice régionale de la santé, en marge d’un forum d’échange sur les freins à la généralisation de l’usage des produits contraceptifs.
Elle a évoqué plusieurs facteurs bloquants l'adoption de cette pratique.
« Beaucoup de femmes s’orientent vers les cliniques privées et autres officines pour bénéficier de leurs services en matière de planification familiale a-t-elle indiqué. Elle soutient que les « effets secondaires qui constituent également une barrière dans l’atteinte de ces objectifs devraient faire l’objet d’une sensibilisation à l’endroit des utilisateurs de cette stratégie ».
Mme Ndèye Madjiguène BA, gynécologue, obstétricienne au Centre hospitalier régional de Saint-Louis a déploré la persistance des décès maternels dans les régions. Pour elle, c’est la conséquence du faible taux d’usage de la contraception.
« L’enquête de santé démographique 2017 avait noté 236 décès maternels pour 100 000 naissantes vivantes », a-t-elle renseigné. « Une bonne prévalence contraceptive aurait permis d’éviter d’avoir un taux aussi élevé de décès maternels », assure Mme BA.
Elle a évoqué plusieurs facteurs bloquants l'adoption de cette pratique.
« Beaucoup de femmes s’orientent vers les cliniques privées et autres officines pour bénéficier de leurs services en matière de planification familiale a-t-elle indiqué. Elle soutient que les « effets secondaires qui constituent également une barrière dans l’atteinte de ces objectifs devraient faire l’objet d’une sensibilisation à l’endroit des utilisateurs de cette stratégie ».
Mme Ndèye Madjiguène BA, gynécologue, obstétricienne au Centre hospitalier régional de Saint-Louis a déploré la persistance des décès maternels dans les régions. Pour elle, c’est la conséquence du faible taux d’usage de la contraception.
« L’enquête de santé démographique 2017 avait noté 236 décès maternels pour 100 000 naissantes vivantes », a-t-elle renseigné. « Une bonne prévalence contraceptive aurait permis d’éviter d’avoir un taux aussi élevé de décès maternels », assure Mme BA.