Il est recensé au centre hospitalier régional de Saint-Louis 77 hémodialysés dont 40 malades sous traitement et 37 patients inscrits sur la liste d’attente. L’information a été donnée hier par le Dr Ibrahima Demba Diallo, chef du service de néphrologie clinique et d’hémodialyse de ladite structure. Il s’exprimait à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du rein. Cette journée a été marquée à Saint-Louis par une vaste opération de dépistage des maladies rénales, une conférence publique et une campagne de sensibilisation des populations sur les conséquences désastreuses engendrées par les maladies chroniques, en particulier l’insuffisance rénale.
Dr Diallo a indiqué qu’une étude réalisée à Saint-Louis il y a 10 ans avait révélé un taux de prévalence de 12% des personnes souffrant de l’insuffisance rénale. Selon lui, « ce chiffre est sous-estimé, car ne tenant pas compte des nombreux malades qui meurent sans savoir qu’ils souffraient de l’insuffisance rénale ». Il a souligné que l’insuffisance rénale est une maladie sournoise et ne présente pas de symptômes qui permettent aux patients de prendre conscience de leur mal. « La solution la plus adéquate à ce fléau est d’avoir souvent le réflexe de se faire dépister de manière précoce, d’autant plus que les patients ne se présentent à l’hôpital qu’au stade terminal », a regretté le chef de service de néphrologie clinique et d’hémodialyse de l’hôpital de Saint-Louis.
LE SOLEIL
Dr Diallo a indiqué qu’une étude réalisée à Saint-Louis il y a 10 ans avait révélé un taux de prévalence de 12% des personnes souffrant de l’insuffisance rénale. Selon lui, « ce chiffre est sous-estimé, car ne tenant pas compte des nombreux malades qui meurent sans savoir qu’ils souffraient de l’insuffisance rénale ». Il a souligné que l’insuffisance rénale est une maladie sournoise et ne présente pas de symptômes qui permettent aux patients de prendre conscience de leur mal. « La solution la plus adéquate à ce fléau est d’avoir souvent le réflexe de se faire dépister de manière précoce, d’autant plus que les patients ne se présentent à l’hôpital qu’au stade terminal », a regretté le chef de service de néphrologie clinique et d’hémodialyse de l’hôpital de Saint-Louis.
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