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Le nouveau maire de Saint-Louis semble ne pas percevoir à juste mesure, le message que les populations avaient adressé à son prédécesseur au soir du 29 juin 2014 dernier. En effet, depuis, son accession à la tête la commune, l'édile de la ville s'est sombré dans un étonnant silence dont les incidences négatives commencent à générer ses fruits.
D'abord, un manque notoire de coordination de l'action communale sème la cacophonie et la dispersion dans l’appareil municipal qui entame un processus de paralysie et de décadence bien visible. Arrivé à la tête de la Commune, le maire n’a jamais rencontré les travailleurs de la Commune. Par ailleurs, le manque d’expérience de certains membres de l’attelage municipale et de sournoises querelles de clans et autres tiraillements personnels gangrènent fortement les performances de la mairie de Saint-Louis.
Ces dysfonctionnements sont également notés dans plusieurs organes satellites de la Commune, créant ainsi un climat délétère et des frustrations internes qui s’accumulent. Pas de réunions périodiques ou de séances de mobilisation pour galvaniser les troupes, « le sort de la Commune repose sur un petit groupuscule de personnes à qui le maire fait confiance. C’est eux qui décident à son nom », déplore une source poche de l’équipe municipale.
Manque de lisibilité et de visibilité
Au licenciement des 300 agents temporaires, les questions et craintes se sont alimentées, par rapport à la pertinence d’une telle décision délibérée, publiée à travers un arrêté alors qu’un audit discret pouvait être fait au préalable. Au moment où les travailleurs fustigent une mesure politique et une tentative de recasement d’un quota politique, l’absentéisme et le silence du maire, ce garant de la bonne gestion de cette institution locale, aggravent la situation. Pourtant très visible à la campagne pour les locales, Mansour FAYE est devenu, par un truchement inconnu, avare en parole. La maire parle maintenant par personnes interposées.
Disons-le, le cumul de fonctions est impossible !
Saint-Louis semble revivre à chaque régime, le drame d’un maire invisible, car sollicité par des charges gouvernementales lourdes. L’actuel maire, ministre de l’hydraulique et de l’assainissement en est la dernière incarnation de cet état déplorable qui plonge la ville dans un recul permanent. L’évidence est qu’on ne peut gérer une ville aussi stratégique que Saint-Louis, caractérisée par une demande sociale, la nécessité d’instaurer des projets de développements viables, en voulant gérer, au même moment, un portefeuille ministériel. Si Mansour FAYE veut se consacrer entièrement au développement de Saint-Louis et matérialiser les nombreuses promesses qu’il avait prises dans sa campagne, il doit quitter son poste ministériel.
Le Maire ne communique pas !
L’entité la plus importance en terme de gestion organisationnelle semble être reléguée au second plan. Pire, un organe formel en charge de la gestion de la communication sur actions communales pour informer les populations des projets et projections ne fonctionne pas. Le maire ne communique pas sur ses périples à l’extérieur, sur les nouvelles conventions signées avec des partenaires décentralisés, sur sa vision et orientation afin d’édifier ceux qui, par des taxes quotidiennes, assurent les frais de transport, billets d’avion, etc. Pourquoi ce revirement radical vers le silence ? En tout cas, gouverner c’est prévenir et les balbutiements de ces supputations risquent de devenir fatals.
NDARINFO.COM
D'abord, un manque notoire de coordination de l'action communale sème la cacophonie et la dispersion dans l’appareil municipal qui entame un processus de paralysie et de décadence bien visible. Arrivé à la tête de la Commune, le maire n’a jamais rencontré les travailleurs de la Commune. Par ailleurs, le manque d’expérience de certains membres de l’attelage municipale et de sournoises querelles de clans et autres tiraillements personnels gangrènent fortement les performances de la mairie de Saint-Louis.
Ces dysfonctionnements sont également notés dans plusieurs organes satellites de la Commune, créant ainsi un climat délétère et des frustrations internes qui s’accumulent. Pas de réunions périodiques ou de séances de mobilisation pour galvaniser les troupes, « le sort de la Commune repose sur un petit groupuscule de personnes à qui le maire fait confiance. C’est eux qui décident à son nom », déplore une source poche de l’équipe municipale.
Manque de lisibilité et de visibilité
Au licenciement des 300 agents temporaires, les questions et craintes se sont alimentées, par rapport à la pertinence d’une telle décision délibérée, publiée à travers un arrêté alors qu’un audit discret pouvait être fait au préalable. Au moment où les travailleurs fustigent une mesure politique et une tentative de recasement d’un quota politique, l’absentéisme et le silence du maire, ce garant de la bonne gestion de cette institution locale, aggravent la situation. Pourtant très visible à la campagne pour les locales, Mansour FAYE est devenu, par un truchement inconnu, avare en parole. La maire parle maintenant par personnes interposées.
Disons-le, le cumul de fonctions est impossible !
Saint-Louis semble revivre à chaque régime, le drame d’un maire invisible, car sollicité par des charges gouvernementales lourdes. L’actuel maire, ministre de l’hydraulique et de l’assainissement en est la dernière incarnation de cet état déplorable qui plonge la ville dans un recul permanent. L’évidence est qu’on ne peut gérer une ville aussi stratégique que Saint-Louis, caractérisée par une demande sociale, la nécessité d’instaurer des projets de développements viables, en voulant gérer, au même moment, un portefeuille ministériel. Si Mansour FAYE veut se consacrer entièrement au développement de Saint-Louis et matérialiser les nombreuses promesses qu’il avait prises dans sa campagne, il doit quitter son poste ministériel.
Le Maire ne communique pas !
L’entité la plus importance en terme de gestion organisationnelle semble être reléguée au second plan. Pire, un organe formel en charge de la gestion de la communication sur actions communales pour informer les populations des projets et projections ne fonctionne pas. Le maire ne communique pas sur ses périples à l’extérieur, sur les nouvelles conventions signées avec des partenaires décentralisés, sur sa vision et orientation afin d’édifier ceux qui, par des taxes quotidiennes, assurent les frais de transport, billets d’avion, etc. Pourquoi ce revirement radical vers le silence ? En tout cas, gouverner c’est prévenir et les balbutiements de ces supputations risquent de devenir fatals.
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