La Société générale se désengage actuellement dans plusieurs pays africains. La dernière en date est la cession de ses parts au Cameroun. Au Sénégal, l’État a adressé une lettre à la maison mère, pour faire valoir son droit de préemption.
Le ministre des Finances et du Budget qui faisait face aux députés, a souligné que la première correspondance qu’il a signée en tant que patron des Finances et du Budget fut une lettre adressée au groupe Société générale, la maison mère de Société générale Sénégal, pour faire valoir le droit de préemption de l’État du Sénégal, en cas de velléité de cession de la banque.
Le droit de préemption est l’avantage qui est donné à quelqu’un, soit par la loi, soit par une disposition contractuelle, de pouvoir se substituer à l’acquéreur d’un droit ou d’un bien pour en faire l’acquisition à sa place et dans les mêmes conditions que ce dernier.
Selon lui, il est inadmissible que le secteur reste majoritairement sous contrôle étranger. Abordant les performances du secteur bancaire, Cheikh Diba a précisé que le taux de financement, évalué sur la base des crédits à l’économie rapporté au Pib, dépasse les 30 %. Toutefois, indique-t-il, le pays est loin des performances enregistrées dans des pays d’aspiration comme le Maroc ou l’Île Maurice.
L’acquisition de la filiale locale de la banque française pourrait se concrétiser pour un montant estimé à environ 268 millions d’euros (175 milliards FCFA). Cette opération de rachat, d’envergure, est étroitement suivie par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Elle s’inscrit dans une logique de renforcement de la souveraineté financière du pays en lui offrant un levier bancaire majeur pour le financement de son économie.
L’économiste Magaye Gaye estime que l’éventuelle acquisition de la Société Générale par l’État du Sénégal est une « très bonne chose ». « Renforcer le dispositif bancaire national est une excellente initiative », a-t-il déclaré lors d’une récente intervention sur Radio Sénégal International (RSI). Il souligne que les besoins de financement du pays sont considérables, atteignant 18 000 milliards de francs CFA sur les cinq prochaines années, ce qui exige une réflexion approfondie sur les mécanismes de financement.
Toutefois, l’économiste appelle les autorités à la prudence dans cette opération : « Il est essentiel d’acquérir la Société Générale à sa juste valeur. » Il préconise une analyse approfondie des besoins en recapitalisation, une évaluation rigoureuse de la qualité du portefeuille et une prise en compte des éventuelles créances douteuses.
Le 21 novembre 2024, Bassirou Diomaye Faye a reçu en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, les représentants de Société Générale Sénégal. A cet occasion, la banque a réaffirmé son engagement à accompagner le Sénégal dans sa vision 2050. L’entretien a également exploré des opportunités de financement dans l’énergie, la santé et l’éducation pour accélérer la transformation socio-économique du pays.
LE SOLEIL
Le ministre des Finances et du Budget qui faisait face aux députés, a souligné que la première correspondance qu’il a signée en tant que patron des Finances et du Budget fut une lettre adressée au groupe Société générale, la maison mère de Société générale Sénégal, pour faire valoir le droit de préemption de l’État du Sénégal, en cas de velléité de cession de la banque.
Le droit de préemption est l’avantage qui est donné à quelqu’un, soit par la loi, soit par une disposition contractuelle, de pouvoir se substituer à l’acquéreur d’un droit ou d’un bien pour en faire l’acquisition à sa place et dans les mêmes conditions que ce dernier.
Selon lui, il est inadmissible que le secteur reste majoritairement sous contrôle étranger. Abordant les performances du secteur bancaire, Cheikh Diba a précisé que le taux de financement, évalué sur la base des crédits à l’économie rapporté au Pib, dépasse les 30 %. Toutefois, indique-t-il, le pays est loin des performances enregistrées dans des pays d’aspiration comme le Maroc ou l’Île Maurice.
L’acquisition de la filiale locale de la banque française pourrait se concrétiser pour un montant estimé à environ 268 millions d’euros (175 milliards FCFA). Cette opération de rachat, d’envergure, est étroitement suivie par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Elle s’inscrit dans une logique de renforcement de la souveraineté financière du pays en lui offrant un levier bancaire majeur pour le financement de son économie.
L’économiste Magaye Gaye estime que l’éventuelle acquisition de la Société Générale par l’État du Sénégal est une « très bonne chose ». « Renforcer le dispositif bancaire national est une excellente initiative », a-t-il déclaré lors d’une récente intervention sur Radio Sénégal International (RSI). Il souligne que les besoins de financement du pays sont considérables, atteignant 18 000 milliards de francs CFA sur les cinq prochaines années, ce qui exige une réflexion approfondie sur les mécanismes de financement.
Toutefois, l’économiste appelle les autorités à la prudence dans cette opération : « Il est essentiel d’acquérir la Société Générale à sa juste valeur. » Il préconise une analyse approfondie des besoins en recapitalisation, une évaluation rigoureuse de la qualité du portefeuille et une prise en compte des éventuelles créances douteuses.
Le 21 novembre 2024, Bassirou Diomaye Faye a reçu en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, les représentants de Société Générale Sénégal. A cet occasion, la banque a réaffirmé son engagement à accompagner le Sénégal dans sa vision 2050. L’entretien a également exploré des opportunités de financement dans l’énergie, la santé et l’éducation pour accélérer la transformation socio-économique du pays.
LE SOLEIL