À Ross-Béthio, le centre de santé tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence de plusieurs maladies évitables. Le docteur Djibril Sow, en poste dans l’établissement, pointe du doigt les conditions de vie précaires comme principale cause de propagation de maladies telles que le paludisme, la bilharziose ou encore la tuberculose.
« La promiscuité et l’insalubrité sont les deux grands facteurs. Tant que ces conditions ne changent pas, nous continuerons de voir les mêmes pathologies revenir », affirme-t-il.
Selon les professionnels de santé, l’urbanisation non maîtrisée, les eaux stagnantes, et le manque de sensibilisation sur l’hygiène favorisent la transmission de parasites et de bactéries. Les conséquences se font durement sentir, notamment chez les enfants et les personnes âgées, souvent plus vulnérables.
Du côté de la maternité, la sage-femme Tabara Fall déplore une autre réalité : celle des visites prénatales tardives. Trop de femmes enceintes arrivent en consultation après le premier trimestre, voire à l’approche de l’accouchement, mettant en péril leur santé et celle de leur bébé.
« Les femmes doivent comprendre l’importance des premiers examens. Cela permet de détecter à temps des complications », souligne Mme Fall.
Face à ce constat, le personnel médical appelle à un changement de comportement collectif, avec un accent sur la prévention, l’assainissement et l’éducation à la santé.
« La promiscuité et l’insalubrité sont les deux grands facteurs. Tant que ces conditions ne changent pas, nous continuerons de voir les mêmes pathologies revenir », affirme-t-il.
Selon les professionnels de santé, l’urbanisation non maîtrisée, les eaux stagnantes, et le manque de sensibilisation sur l’hygiène favorisent la transmission de parasites et de bactéries. Les conséquences se font durement sentir, notamment chez les enfants et les personnes âgées, souvent plus vulnérables.
Du côté de la maternité, la sage-femme Tabara Fall déplore une autre réalité : celle des visites prénatales tardives. Trop de femmes enceintes arrivent en consultation après le premier trimestre, voire à l’approche de l’accouchement, mettant en péril leur santé et celle de leur bébé.
« Les femmes doivent comprendre l’importance des premiers examens. Cela permet de détecter à temps des complications », souligne Mme Fall.
Face à ce constat, le personnel médical appelle à un changement de comportement collectif, avec un accent sur la prévention, l’assainissement et l’éducation à la santé.