Même dissous, Pastef est toujours très bien organisé aussi bien au niveau des structures que dans la réflexion stratégique. La preuve, les Patriotes ont surpris plus d’un en présentant quatre candidats à la candidature pour la présidentielle 2024.
Mieux encore, l’état-major dirigeant de la formation a donné instruction à ses coordinations de ne pas encore entamer les campagnes de collecte de parrainages en attendantla finalisation de la stratégie, suite à la nouvelle donne etles orientations du Président Ousmane Sonko. «Le parrainage, une course de fond et non de vitesse. Ensemble, nous vaincrons», soutiennent-ils dans une note dont nous avons copie. Sur ce, ils ont demandé à ce qu’aucune initiative locale ne soit prise. Non sans informer à leurs membres que les règles du parrainage ont changé avec la personnalisation via un numéro attribué à chaque candidat à la candidature etinscrit sur la fiche de collecte. «Il ne sert à rien d’envoyer vos pièces d’identité sur des groupes WhatsApp parce qu’il faut impérativement signer la fiche. Il faut impérativement attendre les directives des Instances de Pastef qui supervisent et centralisent toutes les collectes», a averti l’état-major de la formation qui invite ses membres à attendre le signal du parti uniquement. Mais selon nos informations, Pastef a déjà des orientations claires par rapport au processus lié au parrainage. Notre source d’informer que la formation a déjà opté pour le parrainage des élus pour Guy Marius Sagna tandis que les autres en l’occurrence Birame Soulèye Diop, Bassirou Diomaye Faye et Abass Fall, vont faire du parrainage citoyen. Juste que, renseigne toujours la source, Birame Soulèye n’est pas d’accord pour le moment pour une telle option parce qu’ «il considère qu’en tant que président de groupe parlementaire, il serait plus judicieux qu’il bénéficie du parrainage des élus».
UNE BATAILLE SUR DEUX FRONTS !
En attendant d’y voir clair, il faut relever que le fait que Guy Marius Sagna soit choisi pour le parrainage des élus est assez édifiant. Il renseigne davantage sur le fait que le leader de FRAPP est pressenti pour être le plan B au cas où Ousmane Sonko serait écarté de la course. Et tout porte à croire que Guy Marius Sagna pourrait être une bonne option vu son aura au plan national et international et son ascension fulgurante sur la scène politique sénégalaise. Le député, actuellement en tournée à l’international, continue certes de plaider pour une candidature de Sonko et de réfuter toute idée selon laquelle il pourrait y avoir un plan B ; mais la tournure des évènements devraient le pousser bientôt à relativiser son discours et à intégrer l’idée d’être le plan B de Pastef et par conséquent, de concourir pour la présidence de la République. Ce qui est sûr, c’est que sa tournée actuellement en Europe est une très grande réussite. Il est adulé partout où il passe par la diaspora sénégalaise et africaine. Il est également très respecté par les hommes politiques européens. Mais tout cela ne réduira en rien le combat que l’ex-Pastef va mener pour la participation d’Ousmane Sonko à la présidentielle de 2024. Les Patriotes seront ainsi obligés de jouer sur deux tableaux : celui de vendre les candidats remplaçants et celui de se battre pour la participation du candidat titulaire. Pour ce dernier cas, ils sont déjà dans les «hostilités» en attaquant à la Cour suprême la décision de la DGE qui a refusé catégoriquement de remettre une fiche de collecte de signatures à la coalition Sonko 2024. L’organe chargé d’organiser les élections s’est basé sur la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales pour prendre sa décision.
A rappeler que cette inéligibilité a été prononcée suite à la condamnation du leader des Patriotes à deux ans de prison ferme le 1er juin pour «corruption de la jeunesse», dans l'affaire Adji Sarr qui l'accusait de viols et menaces de mort.
Mieux encore, l’état-major dirigeant de la formation a donné instruction à ses coordinations de ne pas encore entamer les campagnes de collecte de parrainages en attendantla finalisation de la stratégie, suite à la nouvelle donne etles orientations du Président Ousmane Sonko. «Le parrainage, une course de fond et non de vitesse. Ensemble, nous vaincrons», soutiennent-ils dans une note dont nous avons copie. Sur ce, ils ont demandé à ce qu’aucune initiative locale ne soit prise. Non sans informer à leurs membres que les règles du parrainage ont changé avec la personnalisation via un numéro attribué à chaque candidat à la candidature etinscrit sur la fiche de collecte. «Il ne sert à rien d’envoyer vos pièces d’identité sur des groupes WhatsApp parce qu’il faut impérativement signer la fiche. Il faut impérativement attendre les directives des Instances de Pastef qui supervisent et centralisent toutes les collectes», a averti l’état-major de la formation qui invite ses membres à attendre le signal du parti uniquement. Mais selon nos informations, Pastef a déjà des orientations claires par rapport au processus lié au parrainage. Notre source d’informer que la formation a déjà opté pour le parrainage des élus pour Guy Marius Sagna tandis que les autres en l’occurrence Birame Soulèye Diop, Bassirou Diomaye Faye et Abass Fall, vont faire du parrainage citoyen. Juste que, renseigne toujours la source, Birame Soulèye n’est pas d’accord pour le moment pour une telle option parce qu’ «il considère qu’en tant que président de groupe parlementaire, il serait plus judicieux qu’il bénéficie du parrainage des élus».
UNE BATAILLE SUR DEUX FRONTS !
En attendant d’y voir clair, il faut relever que le fait que Guy Marius Sagna soit choisi pour le parrainage des élus est assez édifiant. Il renseigne davantage sur le fait que le leader de FRAPP est pressenti pour être le plan B au cas où Ousmane Sonko serait écarté de la course. Et tout porte à croire que Guy Marius Sagna pourrait être une bonne option vu son aura au plan national et international et son ascension fulgurante sur la scène politique sénégalaise. Le député, actuellement en tournée à l’international, continue certes de plaider pour une candidature de Sonko et de réfuter toute idée selon laquelle il pourrait y avoir un plan B ; mais la tournure des évènements devraient le pousser bientôt à relativiser son discours et à intégrer l’idée d’être le plan B de Pastef et par conséquent, de concourir pour la présidence de la République. Ce qui est sûr, c’est que sa tournée actuellement en Europe est une très grande réussite. Il est adulé partout où il passe par la diaspora sénégalaise et africaine. Il est également très respecté par les hommes politiques européens. Mais tout cela ne réduira en rien le combat que l’ex-Pastef va mener pour la participation d’Ousmane Sonko à la présidentielle de 2024. Les Patriotes seront ainsi obligés de jouer sur deux tableaux : celui de vendre les candidats remplaçants et celui de se battre pour la participation du candidat titulaire. Pour ce dernier cas, ils sont déjà dans les «hostilités» en attaquant à la Cour suprême la décision de la DGE qui a refusé catégoriquement de remettre une fiche de collecte de signatures à la coalition Sonko 2024. L’organe chargé d’organiser les élections s’est basé sur la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales pour prendre sa décision.
A rappeler que cette inéligibilité a été prononcée suite à la condamnation du leader des Patriotes à deux ans de prison ferme le 1er juin pour «corruption de la jeunesse», dans l'affaire Adji Sarr qui l'accusait de viols et menaces de mort.