Comme partout dans le monde, la région de Saint-Louis a célébré ce vendredi 25 avril 2025 la Journée internationale de lutte contre le paludisme, un fléau encore présent malgré les progrès réalisés. Le thème de cette édition, "Réinventer et relancer la lutte, pour mettre fin au paludisme et bâtir un avenir en meilleure santé, plus sûr et plus équitable pour toutes et tous", a servi de cadre à une évaluation détaillée de la situation épidémiologique dans la région.
À cette occasion, Issa Ba, superviseur des soins de santé primaires à la Direction régionale de la santé de Saint-Louis, a présenté le bilan de l’année 2024. Un total de 3 093 cas de paludisme ont été recensés dans la région, dont 2 388 dans le seul district sanitaire de Saint-Louis.
Il faut noter que 99 % de ces cas (soit 3 057) ont été documentés dans les 24 heures suivant leur signalement, un indicateur de performance important pour la réponse rapide et la surveillance.
La documentation rapide a permis de révéler que 60 % des cas sont des infections contractées localement. Sur les 3 045 cas considérés comme investigables, 2 545 ont été effectivement investigués, dont 2 199 dans les 72 heures.
Ces données reflètent une amélioration dans la détection, la traçabilité et le traitement des cas, en cohérence avec les objectifs de pré-élimination du paludisme fixés par les autorités sanitaires.
Des groupes toujours vulnérables
Cependant, Issa Ba alerte sur la présence de groupes particulièrement à risque, notamment les camionneurs, marchands ambulants, talibés, travailleurs saisonniers dans l’agriculture et populations transhumantes. Ces catégories restent exposées en raison de leur forte mobilité, de leur faible accès aux services de santé et des conditions de vie précaires.
La région de Saint-Louis se situe actuellement en zone de pré-élimination du paludisme, avec un taux de positivité des tests de diagnostic rapide (TDR) et des lames inférieur à 5 %, et une incidence inférieure à 5 cas pour 1 000 habitants à risque.
Bolo DIAW
À cette occasion, Issa Ba, superviseur des soins de santé primaires à la Direction régionale de la santé de Saint-Louis, a présenté le bilan de l’année 2024. Un total de 3 093 cas de paludisme ont été recensés dans la région, dont 2 388 dans le seul district sanitaire de Saint-Louis.
Il faut noter que 99 % de ces cas (soit 3 057) ont été documentés dans les 24 heures suivant leur signalement, un indicateur de performance important pour la réponse rapide et la surveillance.
La documentation rapide a permis de révéler que 60 % des cas sont des infections contractées localement. Sur les 3 045 cas considérés comme investigables, 2 545 ont été effectivement investigués, dont 2 199 dans les 72 heures.
Ces données reflètent une amélioration dans la détection, la traçabilité et le traitement des cas, en cohérence avec les objectifs de pré-élimination du paludisme fixés par les autorités sanitaires.
Des groupes toujours vulnérables
Cependant, Issa Ba alerte sur la présence de groupes particulièrement à risque, notamment les camionneurs, marchands ambulants, talibés, travailleurs saisonniers dans l’agriculture et populations transhumantes. Ces catégories restent exposées en raison de leur forte mobilité, de leur faible accès aux services de santé et des conditions de vie précaires.
La région de Saint-Louis se situe actuellement en zone de pré-élimination du paludisme, avec un taux de positivité des tests de diagnostic rapide (TDR) et des lames inférieur à 5 %, et une incidence inférieure à 5 cas pour 1 000 habitants à risque.
Bolo DIAW