La nomination de Mansour Faye, beau-frère du président de la République, comme Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, n'est pas synonyme de népotisme. Telle est la conviction de Serigne Mansour Sy Djamil, tête de liste du Mouvement citoyen pour la refondation nationale/ Bës du Ñakk. Il l’a dit, hier, lors d’une conférence de presse, à Dakar. «On dit qu'un leader qui favorise les membres de sa famille n'est pas digne d'être un leader. Mais un leader, qui prive aux membres sa famille des compétences ou des choses auxquelles ils ont
droit, n'est pas également digne d'être un leader», a-t-il déclaré. Avant de rappeler que «ce n'est pas une première ici au Sénégal. C’était le cas du régime d'Abdou Diouf, mais ça n'a jamais créée des vagues. Mais ça a créé des vagues dans le cadre du régime d'Abdoulaye Wade. Parce que dans le cas d'espèce, Abdoulaye Wade était allé un peu plus loin. Donc, de ce point de vue, tout dépend du poste qui est proposé et des compétences de celui à qui l’on propose ce poste-là. Moi, je crois que dans les deux cas, il ne faut pas favoriser les membres de sa famille qui ne le méritent pas. Mais il ne faut pas, non plus, priver un membre de sa famille des choses qu'il mérite, tout simplement parce qu'on a peur qu'on dise qu'il favorise un membre de sa famille», a ajouté Mansour Sy Djamil. Bës du Ñakk, qui déplore sa mise à l'écart par la Coalition «Bennoo bokk yakaar» dans la confection des listes pour les Législatives du 1er juillet et le mode de répartition des quotas sur la base des résultats du 1er tour, ira aux élections sous sa propre bannière avec comme ambition d’avoir 25 députés.
Même s'ils ne sont présents que dans 9 départements du fait qu’ils n’ont pas respecté la parité pour les autres départements. A en croire, Serigne Mansour Sy Djamil, «Bës du Ñakk souhaite, dans l'intérêt du peuple sénégalais et pour que l'espérance ne soit pas déçue, l'émergence à l'Assemblée nationale d'une majorité représentant les forces vives de la nation. Donc d'une majorité plurielle citoyenne capable de porter les conclusions des Assises nationales, de faire face aux urgences sociales et de promouvoir une amélioration des conditions de vie des populations».
Car, soutient-il, «le 23 juin, le peuple a montré son potentielle émancipation. Il a montré sa force et s'est arrêté aux grilles de l'Assemblée nationale. Il est grand temps qu'il entre dans l'Assemblée nationale et investisse les instances de décisions dans l'Exécutif comme dans le Législatif». Pour ce qui est du bilan, à mi-étape du président de la République, la tête de liste de Bës du Ñakk a estimé que «Macky vient d'arriver. Il n'a fait qu'un mois. Objectivement, techniquement, sociologiquement, politiquement, il n'a vraiment pas eu le temps de décevoir».
Le Populaire
droit, n'est pas également digne d'être un leader», a-t-il déclaré. Avant de rappeler que «ce n'est pas une première ici au Sénégal. C’était le cas du régime d'Abdou Diouf, mais ça n'a jamais créée des vagues. Mais ça a créé des vagues dans le cadre du régime d'Abdoulaye Wade. Parce que dans le cas d'espèce, Abdoulaye Wade était allé un peu plus loin. Donc, de ce point de vue, tout dépend du poste qui est proposé et des compétences de celui à qui l’on propose ce poste-là. Moi, je crois que dans les deux cas, il ne faut pas favoriser les membres de sa famille qui ne le méritent pas. Mais il ne faut pas, non plus, priver un membre de sa famille des choses qu'il mérite, tout simplement parce qu'on a peur qu'on dise qu'il favorise un membre de sa famille», a ajouté Mansour Sy Djamil. Bës du Ñakk, qui déplore sa mise à l'écart par la Coalition «Bennoo bokk yakaar» dans la confection des listes pour les Législatives du 1er juillet et le mode de répartition des quotas sur la base des résultats du 1er tour, ira aux élections sous sa propre bannière avec comme ambition d’avoir 25 députés.
Même s'ils ne sont présents que dans 9 départements du fait qu’ils n’ont pas respecté la parité pour les autres départements. A en croire, Serigne Mansour Sy Djamil, «Bës du Ñakk souhaite, dans l'intérêt du peuple sénégalais et pour que l'espérance ne soit pas déçue, l'émergence à l'Assemblée nationale d'une majorité représentant les forces vives de la nation. Donc d'une majorité plurielle citoyenne capable de porter les conclusions des Assises nationales, de faire face aux urgences sociales et de promouvoir une amélioration des conditions de vie des populations».
Car, soutient-il, «le 23 juin, le peuple a montré son potentielle émancipation. Il a montré sa force et s'est arrêté aux grilles de l'Assemblée nationale. Il est grand temps qu'il entre dans l'Assemblée nationale et investisse les instances de décisions dans l'Exécutif comme dans le Législatif». Pour ce qui est du bilan, à mi-étape du président de la République, la tête de liste de Bës du Ñakk a estimé que «Macky vient d'arriver. Il n'a fait qu'un mois. Objectivement, techniquement, sociologiquement, politiquement, il n'a vraiment pas eu le temps de décevoir».
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