L’ancien ministre sénégalais de l’Intérieur, Ousmane Ngom, interpellé mercredi pour être entendu sur la gestion controversée de l’ancien pouvoir du président Abdoulaye Wade, a été relâché jeudi soir. Il considère que son arrestation est « un kidnapping, une prise d’otage », pour l’empêcher de battre campagne pour les élections législatives du 1er juillet prochain.
Ce qui s’est passé est « un kidnapping, une prise d’otage », en relation avec la campagne électorale, a dit Ousmane Ngom, jeudi à Dakar, a sa sortie du tribunal où il était entendu, selon lui, dans le cadre d’une enquête de patrimoine.
« Ils ont voulu me museler. C’est de l’intimation pour nous empêcher de battre campagne », a affirmé l’ancien ministre d’Etat devant les journalistes, avant de se dire « plus que jamais déterminé » à poursuivre le combat du Sopi, qui est « en marche ».
Dénonçant « un show » des forces de sécurité, M. Ngom a défié les enquêteurs de publier son patrimoine et indiqué qu’il dispose de deux maisons dans sa ville natale de Saint-Louis.
« Je les défie de publier l’enquête de patrimoine. S’ils ne le font pas, je le ferai à leur place », a dit Ngom, précisant qu’il n’est pas entré en politique pour s’enrichir. « J’ai choisi la politique pour travailler pour la démocratie et pour le Sénégal », a-t-il martelé.
Me Ngom, par ailleurs avocat de profession, a été interpellé mercredi par des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la Police à Kolda (sud), où il était en campagne pour les élections législatives prévues le 1er juillet, avant d’être acheminé à Dakar par avion.
Convoqué début-juin par le juge, pour une audition dans le cadre de la répression de l’enrichissement illicite, l’ancien ministre avait décidé, après une longue attente sans être entendu, de s’en aller, tout en déclarant qu’il ne déférerait plus à une convocation de la Police, avant la tenue des élections législatives.
Le gouvernement sénégalais a récemment mis en place une Cour de répression de l’enrichissement illicite pour récupérer l’argent et les biens mal acquis et poursuivre les auteurs de détournements. Plusieurs responsables de l’ex-pouvoir, dont le président du Sénat Pape Diop et d’anciens ministres, ont été ces derniers jours convoqués par la gendarmerie et la justice. (Avec Aps).
Ce qui s’est passé est « un kidnapping, une prise d’otage », en relation avec la campagne électorale, a dit Ousmane Ngom, jeudi à Dakar, a sa sortie du tribunal où il était entendu, selon lui, dans le cadre d’une enquête de patrimoine.
« Ils ont voulu me museler. C’est de l’intimation pour nous empêcher de battre campagne », a affirmé l’ancien ministre d’Etat devant les journalistes, avant de se dire « plus que jamais déterminé » à poursuivre le combat du Sopi, qui est « en marche ».
Dénonçant « un show » des forces de sécurité, M. Ngom a défié les enquêteurs de publier son patrimoine et indiqué qu’il dispose de deux maisons dans sa ville natale de Saint-Louis.
« Je les défie de publier l’enquête de patrimoine. S’ils ne le font pas, je le ferai à leur place », a dit Ngom, précisant qu’il n’est pas entré en politique pour s’enrichir. « J’ai choisi la politique pour travailler pour la démocratie et pour le Sénégal », a-t-il martelé.
Me Ngom, par ailleurs avocat de profession, a été interpellé mercredi par des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la Police à Kolda (sud), où il était en campagne pour les élections législatives prévues le 1er juillet, avant d’être acheminé à Dakar par avion.
Convoqué début-juin par le juge, pour une audition dans le cadre de la répression de l’enrichissement illicite, l’ancien ministre avait décidé, après une longue attente sans être entendu, de s’en aller, tout en déclarant qu’il ne déférerait plus à une convocation de la Police, avant la tenue des élections législatives.
Le gouvernement sénégalais a récemment mis en place une Cour de répression de l’enrichissement illicite pour récupérer l’argent et les biens mal acquis et poursuivre les auteurs de détournements. Plusieurs responsables de l’ex-pouvoir, dont le président du Sénat Pape Diop et d’anciens ministres, ont été ces derniers jours convoqués par la gendarmerie et la justice. (Avec Aps).