Question : Monsieur le ministre d'État, qu'est-ce que vous avez ressenti après avoir pris connaissance des propos tenus cette semaine par l'ancien Président Abdoulaye Wade à l'endroit de son successeur, le
Président Macky Sall?
Maître Ousmane NGOM : J'ai été profondément meurtri et ressenti une grande indignation en prenant connaissance de ces propos inqualifiables qui heurtent les valeurs de notre civilisation, les valeurs de le République et les piliers de nos croyances religieuses.
Au-delà de Macky Sall, tous les Sénégalais doivent se sentir blessés et habités par une grande amertume, car de tels propos ébranlent et mettent en péril les fondements de le société sénégalaise dans son
entièreté.
C'est donc le lieu et le moment de présenter des excuses à Mr. Macky Sall, à ses parents et à l'ensemble du Peuple Sénégalais. Je le fais en tant que citoyen, en tant que député représentant du peuple et en tant que militant libéral. Et je crois pouvoir dire que j'exprime ainsi le sentiment de l'écrasante majorité de nos compatriotes et plus particulièrement des militants et sympathisants du SOPI.
Q : Pourquoi vous adoptez cette position de magnanimité, alors que vous n'avez pas été épargné, vous et d'autres dirigeants du PDS par le régime de Macky Sall?
R : C'est vrai! Je peux dire même que je suis le responsable PDS le plus convoqué, le plus fouillé : toute ma famille y est passée, mes frères et sœurs, même mon père décédé il y a bientôt 30 ans, a été convoqué. Mon épouse a été traînée à la gendarmerie pendant des semaines, alors qu'elle n'a jamais travaillé pour l'État, elle n'a jamais eu de marché d'État.
Mais tout cela, je le mets dans le cadre du combat politique, car comme dirait l'autre : " On ne gouverne pas innocemment." Cependant, il y a une ligne rouge à ne pas franchir, quelle que soient l'adversité politique, la souffrance d'un père ou d'un époux.
Q : Pensez-vous qu'une telle dérive verbale peut avoir des conséquences fâcheuses sur la vie politique sénégalaise?
R : De tels propos mettent en péril la paix publique et la cohésion nationale. Pour moins que ça, des pays ont connu la guerre civile avec des milliers voire des millions de morts. Je pense au Rwanda, à la Côte d'Ivoire et j'en passe. Que DIEU nous en préserve! C'est pourquoi j'ai tenu à exprimer, haut et fort mon indignation et ma totale désapprobation de tels propos au-delà de toute considération
partisane.
C'est un devoir impérieux, me semble t-il, pour tout citoyen, pour tout démocrate de dire : STOP ou HALTE- LÀ!
Président Macky Sall?
Maître Ousmane NGOM : J'ai été profondément meurtri et ressenti une grande indignation en prenant connaissance de ces propos inqualifiables qui heurtent les valeurs de notre civilisation, les valeurs de le République et les piliers de nos croyances religieuses.
Au-delà de Macky Sall, tous les Sénégalais doivent se sentir blessés et habités par une grande amertume, car de tels propos ébranlent et mettent en péril les fondements de le société sénégalaise dans son
entièreté.
C'est donc le lieu et le moment de présenter des excuses à Mr. Macky Sall, à ses parents et à l'ensemble du Peuple Sénégalais. Je le fais en tant que citoyen, en tant que député représentant du peuple et en tant que militant libéral. Et je crois pouvoir dire que j'exprime ainsi le sentiment de l'écrasante majorité de nos compatriotes et plus particulièrement des militants et sympathisants du SOPI.
Q : Pourquoi vous adoptez cette position de magnanimité, alors que vous n'avez pas été épargné, vous et d'autres dirigeants du PDS par le régime de Macky Sall?
R : C'est vrai! Je peux dire même que je suis le responsable PDS le plus convoqué, le plus fouillé : toute ma famille y est passée, mes frères et sœurs, même mon père décédé il y a bientôt 30 ans, a été convoqué. Mon épouse a été traînée à la gendarmerie pendant des semaines, alors qu'elle n'a jamais travaillé pour l'État, elle n'a jamais eu de marché d'État.
Mais tout cela, je le mets dans le cadre du combat politique, car comme dirait l'autre : " On ne gouverne pas innocemment." Cependant, il y a une ligne rouge à ne pas franchir, quelle que soient l'adversité politique, la souffrance d'un père ou d'un époux.
Q : Pensez-vous qu'une telle dérive verbale peut avoir des conséquences fâcheuses sur la vie politique sénégalaise?
R : De tels propos mettent en péril la paix publique et la cohésion nationale. Pour moins que ça, des pays ont connu la guerre civile avec des milliers voire des millions de morts. Je pense au Rwanda, à la Côte d'Ivoire et j'en passe. Que DIEU nous en préserve! C'est pourquoi j'ai tenu à exprimer, haut et fort mon indignation et ma totale désapprobation de tels propos au-delà de toute considération
partisane.
C'est un devoir impérieux, me semble t-il, pour tout citoyen, pour tout démocrate de dire : STOP ou HALTE- LÀ!