Le candidat malheureux à la présidentielle dernière, leader de Pstef/Les Patriotes et non moins député à la 13ème législature, peut compter sur le soutien du patron du Fsd/Bj. En effet, dans l’affaire des 94 milliards dans laquelle il est annoncé la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko, le député Cheikh Bamba Dièye promet de s’ériger en bouclier pour son camarade député non-inscrit.
Invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm d’hier, dimanche 27 octobre, Cheikh Bamba Dièye avertit que si le régime s’amusait à vouloir lever ladite immunité parlementaire, «nous, au niveau du Fsd/Bj, et moi Cheikh Bamba Dièye député représentant des Sénégalais, je me battrais avec tous les moyens qui me sont disponibles pour protéger, pour faire mon job de député et mon job de citoyen pour que cette forme d’injustice, cette barbarie que rien ne justifie ne puisse pas évoluer». Il pense d’ailleurs que le régime en place n’osera pas aller jusqu’à ce point, au vu du rôle qu’avait joué l’hémicycle dans l’affaire Khalifa Sall qui a été finalement libéré sans l’avis des parlementaires, tout comme sans consulter les juges «qui ont regardé les droits de Khalifa Sall être malmenés», a-t-il déploré.
Sur les raisons d’une telle posture, l’ancien maire de Saint Louis trouve que le député Ousmane Sonko a eu le mérite d’apporter des éclairages sur un dossier qui aurait été classé sans suite par pertes et profits. A son avis, «si ce n’était pas cette intervention-là, c’est le Sénégal qui allait perdre 94 milliards et personne ne peut le contester». Comme autre argument brandi par l’ancien ministre, les raisons qui ont poussé le législateur à juger nécessaire de protéger le député par une immunité parlementaire. Il estime que c’est parce «qu’il avait compris qu’un député allait heurter des pouvoirs en place, qu’un député qui fait son travail, nécessairement, allait entrer en contradiction avec des forces établies qui agissent en dehors des règles que nous nous sommes établies». C’est la raison pour laquelle il juge que «si aujourd’hui, à la première alerte, la première réaction est de dire levons l’immunité parlementaire, ça voudrait dire autant arrêter. On n’a plus besoin d’avoir des députés, on n’a plus besoin de l’Assemblée nationale». Il renchérit que «si on traite les dossiers comme on les a traités avec les cas précédents, on n’a plus besoin de justice. Il suffit simplement, comme dans les faits, c’est ce qui se passe, qu’on se contente des quatre volontés d’un monsieur que nous avons élu sous les règne de la démocratie et d’un Etat de droit nous imposer une dictature de fait».
«JE N’AI PAS ENTENDU MACKY SALL SE POTIONNER POUR DIRE QU’IL VEUT UN TROISIEME MANDAT»
Sous un autre registre, notamment le débat sur le troisième mandat, Cheikh Bamba Dièye semble prendre le contre-pied de ses camarades de l’opposition, en l’occurrence le maire de Mermoz Sacré Coeur, Barthélémy Dias, Abdoul Mbaye de l’Act, ou encore Ousmane Sonko de Pastef, qui soutiennent que le président Macky Sall est dans un projet de candidature pour un troisième mandat. Tout en rappelant les raisons évoquées par le président de la République pour faire passer le référendum de 2016, notamment la nécessité de mettre un terme à ces longs mandats, il dira que «dans une lecture positive de la Constitution, il n’est pas possible pour Macky Sall de faire un troisième mandat».
Mieux, le député Dièye qui dit ne pas être dans les pensées du président Macky Sall, soutient «qu’au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas encore entendu Macky Sall se positionner pour dire qu’il veut un troisième mandat». Mieux, il en déduira que «c’est pour dire que ce problème-là n’existe pas». Par conséquent, il est d’avis «qu’on est en train de perdre du temps, compte tenu de nos urgences dans notre pays que nous devons construire».
Invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm d’hier, dimanche 27 octobre, Cheikh Bamba Dièye avertit que si le régime s’amusait à vouloir lever ladite immunité parlementaire, «nous, au niveau du Fsd/Bj, et moi Cheikh Bamba Dièye député représentant des Sénégalais, je me battrais avec tous les moyens qui me sont disponibles pour protéger, pour faire mon job de député et mon job de citoyen pour que cette forme d’injustice, cette barbarie que rien ne justifie ne puisse pas évoluer». Il pense d’ailleurs que le régime en place n’osera pas aller jusqu’à ce point, au vu du rôle qu’avait joué l’hémicycle dans l’affaire Khalifa Sall qui a été finalement libéré sans l’avis des parlementaires, tout comme sans consulter les juges «qui ont regardé les droits de Khalifa Sall être malmenés», a-t-il déploré.
Sur les raisons d’une telle posture, l’ancien maire de Saint Louis trouve que le député Ousmane Sonko a eu le mérite d’apporter des éclairages sur un dossier qui aurait été classé sans suite par pertes et profits. A son avis, «si ce n’était pas cette intervention-là, c’est le Sénégal qui allait perdre 94 milliards et personne ne peut le contester». Comme autre argument brandi par l’ancien ministre, les raisons qui ont poussé le législateur à juger nécessaire de protéger le député par une immunité parlementaire. Il estime que c’est parce «qu’il avait compris qu’un député allait heurter des pouvoirs en place, qu’un député qui fait son travail, nécessairement, allait entrer en contradiction avec des forces établies qui agissent en dehors des règles que nous nous sommes établies». C’est la raison pour laquelle il juge que «si aujourd’hui, à la première alerte, la première réaction est de dire levons l’immunité parlementaire, ça voudrait dire autant arrêter. On n’a plus besoin d’avoir des députés, on n’a plus besoin de l’Assemblée nationale». Il renchérit que «si on traite les dossiers comme on les a traités avec les cas précédents, on n’a plus besoin de justice. Il suffit simplement, comme dans les faits, c’est ce qui se passe, qu’on se contente des quatre volontés d’un monsieur que nous avons élu sous les règne de la démocratie et d’un Etat de droit nous imposer une dictature de fait».
«JE N’AI PAS ENTENDU MACKY SALL SE POTIONNER POUR DIRE QU’IL VEUT UN TROISIEME MANDAT»
Sous un autre registre, notamment le débat sur le troisième mandat, Cheikh Bamba Dièye semble prendre le contre-pied de ses camarades de l’opposition, en l’occurrence le maire de Mermoz Sacré Coeur, Barthélémy Dias, Abdoul Mbaye de l’Act, ou encore Ousmane Sonko de Pastef, qui soutiennent que le président Macky Sall est dans un projet de candidature pour un troisième mandat. Tout en rappelant les raisons évoquées par le président de la République pour faire passer le référendum de 2016, notamment la nécessité de mettre un terme à ces longs mandats, il dira que «dans une lecture positive de la Constitution, il n’est pas possible pour Macky Sall de faire un troisième mandat».
Mieux, le député Dièye qui dit ne pas être dans les pensées du président Macky Sall, soutient «qu’au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas encore entendu Macky Sall se positionner pour dire qu’il veut un troisième mandat». Mieux, il en déduira que «c’est pour dire que ce problème-là n’existe pas». Par conséquent, il est d’avis «qu’on est en train de perdre du temps, compte tenu de nos urgences dans notre pays que nous devons construire».