Rien que pour cette année 2022, la maladie à virus hémorragique Crimée Congo a refait surface dans le pays quatre fois. Pour ce mois d’août, deux cas ont été enregistrés dans la région de Saint-Louis dans le département de Podor. Si un des cas a été guéri, l’autre a finalement été comptabilisé comme décès. Face à cette nouvelle alerte de cette épidémie qui menace le Sénégal depuis février dernier, le mois d’août semble être inquiétant avec l’enregistrement d’un décès. Un constat qui fera réagir le docteur Boly Diop, chargé de la surveillance épidémiologique au ministère de la Santé qui qualifie la situation de « foyer chaud » dans le département de Podor.
Pour Docteur Diop, la maladie Crimée Congo est une pathologie que le ministère surveille dans le cadre de réseau de surveillance sentinelle syndromique au Sénégal. « Vous savez au Sénégal, chaque semaine, on fait le reported des données sur l’ensemble des maladies à potentiel épidémique. La maladie à fièvre Crimée Congo a été détectée cette année pour la quatrième fois, au mois de février déjà, un cas a été confirmé dans la région de Tambacounda dans le département de Koumpentoum. Ce cas est pris en charge, il est guéri. C’est au mois de mai 2022 qu’un autre cas a été confirmé au niveau de la région de Matam, ce cas traité est guéri. Actuellement, on a un foyer chaud au niveau de la région de Saint-Louis département de Podor où deux cas ont été notifiés et malheureusement un décès enregistré », a renseigné Dr Boly Diop. En cette période hivernale avec la recrudescence des cas de paludisme dans les structures de santé, le spécialiste de santé publique alerte.
Pour Dr Diop, c’est la période de prédilection de ces fièvres hémorragiques virales qui ont presque les mêmes manifestations et le plus souvent, on ne peut pas les différencier du paludisme à moins de faire un prélèvement et d’envoyer au laboratoire pour le confirmer. « Au niveau du Sénégal, la surveillance épidémiologique se fait de manière régulière tout au long de l’année. Et si on voit les cinq à dix dernières années passées, presque dans toutes les régions, ces fièvres hémorragiques virales sont diagnostiquées et notifiées » a-t-il fait savoir. Et de renchérir : « le pays a un bon dispositif de surveillance épidémiologique qui trouve et cherche en tout cas, les moyens et cela nous permet de prendre les mesures idoines ».
UNE RIPOSTE ENGAGÉE À PODOR
Pour docteur Boly Diop, dès la déclaration de la maladie Crimée Congo au niveau de la région de Saint-Louis dans le département de Podor, un plan de riposte s’est rapidement organisé autour du gouverneur de ladite région et de l’ensemble des secteurs concernés. « Je rappelle que cette fièvre Crimée Congo est une zoonose. Une maladie qui se transmet d’un animal à l’humain. Dans la riposte autour du gouverneur, ces secteurs sont impliqués dont celui de la santé humaine, animale à travers l’élevage mais aussi l’environnement parce que l’on sait bien qu’avec la fièvre Crimée Congo, l’animal qui est infecté ne développe pas de symptômes mais la transmission peut se faire par l’intermédiaire d’une piqûre de tiques qui sont de petites bestioles qui piquent les animaux, sucent leur sang. A travers cette chaîne, ces bestioles peuvent être des vecteurs de transmission de la maladie à l’homme ». Dr Boly Diop a aussi informé qu’il y a d’autres professions qui exposent l’homme à cette maladie et ce sont les personnes qui travaillent autour du bétail en commençant par les vétérinaires, des abattoirs, mais aussi les femmes au foyer qui gèrent au quotidien le bétail surtout au moment de traire le lait.
LES MANIFESTATIONS DE LA MALADIE CRIMÉE CONGO
Pour le ministère de la Santé et de l’action sociale, la maladie Crimée-Congo est une pathologie potentiellement grave, si on ne prend pas en charge tôt les patients. « Comme on le sait, les manifestations sont essentiellement de la fièvre mais associée à d’autres symptômes que sont les maux de tête, les douleurs au niveau des articulations, les muscles mais aussi une sensation de fatigue intense » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « ce sont les caractéristiques de plusieurs maladies. Dans de rares cas, ces maladies à virus évoluent dans des formes graves hémorragiques. Et c’est ça qui fait la gravité de la maladie Crimée Congo, mais aussi le fait de donner un anti inflammatoire, précipite l’évolution vers les formes graves hémorragiques qui conduisent à des vomissements avec du sang, le sang qui coule à travers le nez et une diarrhée accompagnée de sang ». Pour le spécialiste, il y a un système avant-garde de surveillance qui permet de détecter la maladie de façon précoce même à l’état pré hémorragique et de prendre en charge le patient.
PRÉVENTION DE LA MALADIE CRIMÉE CONGO
La prévention de la fièvre de Crimée-Congo repose sur l’application rigoureuse des mesures de protection contre les piqûres de tiques. Il s’agit d’éviter de manipuler des organes ou des carcasses d’animaux, d’utiliser des acaricides homologués à savoir produits détruisant les tiques sur les vêtements, d’utiliser aussi des répulsifs homologués sur la peau et les vêtements d’après les experts de la maladie.
Pour Docteur Diop, la maladie Crimée Congo est une pathologie que le ministère surveille dans le cadre de réseau de surveillance sentinelle syndromique au Sénégal. « Vous savez au Sénégal, chaque semaine, on fait le reported des données sur l’ensemble des maladies à potentiel épidémique. La maladie à fièvre Crimée Congo a été détectée cette année pour la quatrième fois, au mois de février déjà, un cas a été confirmé dans la région de Tambacounda dans le département de Koumpentoum. Ce cas est pris en charge, il est guéri. C’est au mois de mai 2022 qu’un autre cas a été confirmé au niveau de la région de Matam, ce cas traité est guéri. Actuellement, on a un foyer chaud au niveau de la région de Saint-Louis département de Podor où deux cas ont été notifiés et malheureusement un décès enregistré », a renseigné Dr Boly Diop. En cette période hivernale avec la recrudescence des cas de paludisme dans les structures de santé, le spécialiste de santé publique alerte.
Pour Dr Diop, c’est la période de prédilection de ces fièvres hémorragiques virales qui ont presque les mêmes manifestations et le plus souvent, on ne peut pas les différencier du paludisme à moins de faire un prélèvement et d’envoyer au laboratoire pour le confirmer. « Au niveau du Sénégal, la surveillance épidémiologique se fait de manière régulière tout au long de l’année. Et si on voit les cinq à dix dernières années passées, presque dans toutes les régions, ces fièvres hémorragiques virales sont diagnostiquées et notifiées » a-t-il fait savoir. Et de renchérir : « le pays a un bon dispositif de surveillance épidémiologique qui trouve et cherche en tout cas, les moyens et cela nous permet de prendre les mesures idoines ».
UNE RIPOSTE ENGAGÉE À PODOR
Pour docteur Boly Diop, dès la déclaration de la maladie Crimée Congo au niveau de la région de Saint-Louis dans le département de Podor, un plan de riposte s’est rapidement organisé autour du gouverneur de ladite région et de l’ensemble des secteurs concernés. « Je rappelle que cette fièvre Crimée Congo est une zoonose. Une maladie qui se transmet d’un animal à l’humain. Dans la riposte autour du gouverneur, ces secteurs sont impliqués dont celui de la santé humaine, animale à travers l’élevage mais aussi l’environnement parce que l’on sait bien qu’avec la fièvre Crimée Congo, l’animal qui est infecté ne développe pas de symptômes mais la transmission peut se faire par l’intermédiaire d’une piqûre de tiques qui sont de petites bestioles qui piquent les animaux, sucent leur sang. A travers cette chaîne, ces bestioles peuvent être des vecteurs de transmission de la maladie à l’homme ». Dr Boly Diop a aussi informé qu’il y a d’autres professions qui exposent l’homme à cette maladie et ce sont les personnes qui travaillent autour du bétail en commençant par les vétérinaires, des abattoirs, mais aussi les femmes au foyer qui gèrent au quotidien le bétail surtout au moment de traire le lait.
LES MANIFESTATIONS DE LA MALADIE CRIMÉE CONGO
Pour le ministère de la Santé et de l’action sociale, la maladie Crimée-Congo est une pathologie potentiellement grave, si on ne prend pas en charge tôt les patients. « Comme on le sait, les manifestations sont essentiellement de la fièvre mais associée à d’autres symptômes que sont les maux de tête, les douleurs au niveau des articulations, les muscles mais aussi une sensation de fatigue intense » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « ce sont les caractéristiques de plusieurs maladies. Dans de rares cas, ces maladies à virus évoluent dans des formes graves hémorragiques. Et c’est ça qui fait la gravité de la maladie Crimée Congo, mais aussi le fait de donner un anti inflammatoire, précipite l’évolution vers les formes graves hémorragiques qui conduisent à des vomissements avec du sang, le sang qui coule à travers le nez et une diarrhée accompagnée de sang ». Pour le spécialiste, il y a un système avant-garde de surveillance qui permet de détecter la maladie de façon précoce même à l’état pré hémorragique et de prendre en charge le patient.
PRÉVENTION DE LA MALADIE CRIMÉE CONGO
La prévention de la fièvre de Crimée-Congo repose sur l’application rigoureuse des mesures de protection contre les piqûres de tiques. Il s’agit d’éviter de manipuler des organes ou des carcasses d’animaux, d’utiliser des acaricides homologués à savoir produits détruisant les tiques sur les vêtements, d’utiliser aussi des répulsifs homologués sur la peau et les vêtements d’après les experts de la maladie.