Nombreuses sont les collectivités locales qui évoquent des incohérences dans la mise en œuvre de l’Acte III de la décentralisation. Qu’en pensez-vous ?
Ibrahima SALL : L’acte III est un excellent dispositif politique pour le développement local et la correction des injustices territoriales du Sénégal. Seulement, les Conseils départementaux n’ont pas assez de moyens, ne disposent pas de fiscalité dédiée et le budget qui leur est alloué n’est pas consistant. Une enveloppe de 200 millions de Francs avec 135 millions FCFA en fonctionnement et 65 millions FCFA en investissement ne peuvent pas couvrir tous les 9 domaines de compétences à gérer. Rien que dans le secteur de l’Éducation, il est difficile pour le Conseil départemental de DAGANA, de mener des actions structurantes au profit des 25 collèges et 6 lycées que compte la zone.
À cela s’ajoute, le retard de la mise en place du budget. Il arrive en général en fin juillet et le percepteur arrête l’exercice en novembre. Nous n’avons donc que 3 mois de fonctionnement. Pour plus d’efficacité, faut nécessairement aller vers la mise en place de système d’acompte avec un versement chaque début de trimestre. Cela nous permettra de fonctionner toute l’année et de soulager les décaissements de l’État.
Cette contrainte ne nous empêche pas de consentir beaucoup d’effort et de faire de réalisations. Nous avons investi dans toutes les communes et les secteurs d’activités grâce à l’appui des partenaires issus de la coopération décentralisée. Depuis 2014, le conseil départemental a reçu de l’État environ 800 millions FCFA. On a dépassé le milliard si nous cumulons tous les appuis financiers reçus.
L’impossibilité d’ouvrir un compte bancaire propre à l’institution est également un blocage. Car, même l’argent obtenu des partenaires étrangers est obligatoirement logé au Trésor public et quand nous réalisons nos projets, la TVA nous est précomptée alors qu’on devait en être exonérés.
Ibrahima SALL : L’acte III est un excellent dispositif politique pour le développement local et la correction des injustices territoriales du Sénégal. Seulement, les Conseils départementaux n’ont pas assez de moyens, ne disposent pas de fiscalité dédiée et le budget qui leur est alloué n’est pas consistant. Une enveloppe de 200 millions de Francs avec 135 millions FCFA en fonctionnement et 65 millions FCFA en investissement ne peuvent pas couvrir tous les 9 domaines de compétences à gérer. Rien que dans le secteur de l’Éducation, il est difficile pour le Conseil départemental de DAGANA, de mener des actions structurantes au profit des 25 collèges et 6 lycées que compte la zone.
À cela s’ajoute, le retard de la mise en place du budget. Il arrive en général en fin juillet et le percepteur arrête l’exercice en novembre. Nous n’avons donc que 3 mois de fonctionnement. Pour plus d’efficacité, faut nécessairement aller vers la mise en place de système d’acompte avec un versement chaque début de trimestre. Cela nous permettra de fonctionner toute l’année et de soulager les décaissements de l’État.
Cette contrainte ne nous empêche pas de consentir beaucoup d’effort et de faire de réalisations. Nous avons investi dans toutes les communes et les secteurs d’activités grâce à l’appui des partenaires issus de la coopération décentralisée. Depuis 2014, le conseil départemental a reçu de l’État environ 800 millions FCFA. On a dépassé le milliard si nous cumulons tous les appuis financiers reçus.
L’impossibilité d’ouvrir un compte bancaire propre à l’institution est également un blocage. Car, même l’argent obtenu des partenaires étrangers est obligatoirement logé au Trésor public et quand nous réalisons nos projets, la TVA nous est précomptée alors qu’on devait en être exonérés.
Beaucoup de remous sont notés au sein de l’APR et le BBY à DAGANA. Quelle lecture faite-vous de cette situation ?
C’est normal qu’en tant qu’acteurs politiques, nous nourrissons des ambitions. C’est une aspiration légitime. Toutefois, le respect doit primer dans les relations et la volonté exclusive de travailler pour le Président Macky SALL. Les responsables doivent s’ouvrir aux autres, accepter leurs opinions. Il faut dire que tel n’est pas le cas. Certains sont souvent rigides et figés. Cela ne favorise pas l’instauration d’un climat politique convivial entre camarades. Il faut dire que le président Macky SALL avait positivement réagi aux vives divergences internes, en envoyant en 2017, notre frère Mouhamadou Makhtar Cissé( MMC). Ce dernier a œuvré de manière intelligente à la réconciliation des leaders locaux et à de belles victoires lors des élections législative et présidentielle.
MMC est la cible d’attaques récurrentes ces derniers temps. On lui prête des ambitions politiques inavouées et prématurées. Ne risque-t-il pas de perdre la confiance du président Maccky SALL ?
J’ai la chance de connaître MMC. C’est un homme de valeur, rompu aux tâches qui lui sont confiées. Un patriote qui s’épanouit dans le silence du travail. On ne doit pas ternir son image. La jeunesse de ce pays a besoin de références. C’est une personne qui a brillé depuis son cursus scolaire. C’est un enfant de troupe qui devient un soldat au service du Sénégal et du Président de la République. Sa vision et son management ont permis de donner une bonne image à la Senelec. Si, aujourd’hui, cette entreprise bénéficie d’une bonne perception à l’étranger, c’est grâce à lui. Si les bailleurs lui font confiance, c’est parce qu’il y a des performances.
La Senelec fait des levées de fonds sur marché international. C’est le fruit d’un travail de longue haleine. Ce n’est pas de tricherie. L’amélioration est nettement sentie dans la fourniture de l’électricité alors qu’il y avait des coupures incessantes. Aujourd’hui, des centrales créées un peu partout. La Senelec fournit de l’électricité à la Gambie. C’est une manière pertinente de lutter contre la perte de l’énergie. On ne doit pas bafouer ces acquis pour des intérêts purement personnels. Le président Macky SALL doit défendre la Senelec et protéger des hommes qui, comme MMC, sont les artisans de cette montée en puissance. La Senelec est la seule entreprise nationale qui a pu faire des performances en si peu de temps.
C’est normal qu’en tant qu’acteurs politiques, nous nourrissons des ambitions. C’est une aspiration légitime. Toutefois, le respect doit primer dans les relations et la volonté exclusive de travailler pour le Président Macky SALL. Les responsables doivent s’ouvrir aux autres, accepter leurs opinions. Il faut dire que tel n’est pas le cas. Certains sont souvent rigides et figés. Cela ne favorise pas l’instauration d’un climat politique convivial entre camarades. Il faut dire que le président Macky SALL avait positivement réagi aux vives divergences internes, en envoyant en 2017, notre frère Mouhamadou Makhtar Cissé( MMC). Ce dernier a œuvré de manière intelligente à la réconciliation des leaders locaux et à de belles victoires lors des élections législative et présidentielle.
MMC est la cible d’attaques récurrentes ces derniers temps. On lui prête des ambitions politiques inavouées et prématurées. Ne risque-t-il pas de perdre la confiance du président Maccky SALL ?
J’ai la chance de connaître MMC. C’est un homme de valeur, rompu aux tâches qui lui sont confiées. Un patriote qui s’épanouit dans le silence du travail. On ne doit pas ternir son image. La jeunesse de ce pays a besoin de références. C’est une personne qui a brillé depuis son cursus scolaire. C’est un enfant de troupe qui devient un soldat au service du Sénégal et du Président de la République. Sa vision et son management ont permis de donner une bonne image à la Senelec. Si, aujourd’hui, cette entreprise bénéficie d’une bonne perception à l’étranger, c’est grâce à lui. Si les bailleurs lui font confiance, c’est parce qu’il y a des performances.
La Senelec fait des levées de fonds sur marché international. C’est le fruit d’un travail de longue haleine. Ce n’est pas de tricherie. L’amélioration est nettement sentie dans la fourniture de l’électricité alors qu’il y avait des coupures incessantes. Aujourd’hui, des centrales créées un peu partout. La Senelec fournit de l’électricité à la Gambie. C’est une manière pertinente de lutter contre la perte de l’énergie. On ne doit pas bafouer ces acquis pour des intérêts purement personnels. Le président Macky SALL doit défendre la Senelec et protéger des hommes qui, comme MMC, sont les artisans de cette montée en puissance. La Senelec est la seule entreprise nationale qui a pu faire des performances en si peu de temps.
Pour la hausse, si on appliquait la vérité des prix, on n’en serait pas là. L’État fait l’arbitrage adéquat pour subventionner une partie. Il faut que les gens sachent qu’avec l’avènement du gaz et du pétrole, la facture de l’électricité sera réduite considérablement et que les Sénégalais ne doivent pas oublier la baisse de 10% opérée il y’a 2 ans. Je ne peux pas comprendre que des gens s’acharnent injustement sur MMC comme s’il était le responsable.
Il a toujours travaillé dignement au service du pays. Il a toujours été fidèle, constat et loyal au Président et à l’État. Si, maintenant, sa réussite gêne certains qui en profitent pour s’en prendre à lui, allant jusqu’à dire qu’il a des ambitions cachées, ils se trompent lourdement. Qu’on le laisse travailler en paix. MMC n’est pas Brutus.
NDARINFO.COM