‘’Pour la participation des listes des indépendantes, nous sommes d’accord sur le principe que cela peut améliorer la démocratie locale. Le problème principal réside sur le fait que les prochaines élections locales sont déjà budgétisées pour 2014’’, a déclaré M. Youm qui défendait samedi le budget de son département à l’Assemblée nationale.
Une bonne partie des députés, qui se sont inscrits lors de l’examen du projet de budget 2014 du département des Collectivités locales, s’est montrée favorable à la participation des listes indépendantes aux prochaines élections locales.
‘’C’est une injustice de vouloir exclure les indépendants dans la compétition électorale. Des gens qui s’organisent dans leur quartier et qui décident de demander le suffrage de leurs concitoyens, pour quoi leur refuser ce droit ?’’, s’est emportée la députée de l’opposition Seynabou Wade.
‘’Les candidatures indépendantes participent à l’élection présidentielle et aux élections législatives. Pourquoi les interdire de prendre part aux élections locales ? Ce n’est pas juste. Ce sont des acteurs locaux qui veulent porter les doléances au niveau de la base’’, a estimé Elène Tine.
‘’Sur le principe, cela ne pose aucun problème. Le président de la République, aussi, a dit qu’il est favorable sur le principe lorsqu’il recevait les représentants de la société civile. Dans une démocratie, il faut permettre à toutes les forces de pouvoir s’exprimer’’, a tenté de convaincre El Hadji Oumar Youm au début de son intervention.
Il a justifié la non participation des indépendants par le fait que le budget de l’exercice à venir est déjà bouclé. ‘’Permettre tout de suite aux listes indépendantes d’y participer, cela nécessite une révision de la bourse qui n’est malheureusement pas extensible’’, a expliqué le ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales.
‘’La participation des indépendants va entraîner un surcoût en termes d’établissement des bulletins de vote’’, a-t-il souligné, évoquant un mystère sur le nombre exact des candidatures indépendantes.
‘’On ne sait pas combien ils (les indépendants) seront. En réalité, les listes indépendantes peuvent être plus nombreuses que les formations politiques. Il faut oser le dire, déjà on a un problème avec le nombre des partis politiques’’, a-t-il justifié.
Selon lui, si l’Etat ouvre la voie aux indépendants, cela va avoir ‘’les allures de foire et ça peut être inquiétant’’. Mais il a invité à poursuivre la réflexion. ‘’Les modalités doivent être définies et encadrées, la réflexion approfondie pour permettre aux indépendants qui veulent se lancer dans la compétition électorale de pouvoir payer le prix qu’il faut comme ils le font aux élections présidentielles’’, a-t-il dit.
‘’Il y a un prix à payer. Il y a un coût que cela demande, mais aussi il y a un encadrement préalable pour parvenir à la participation des indépendants dans des conditions maîtrisées, contrôlées et encadrées’’, a déclaré El Hadji Oumar Youm qui a vu le budget de son département, adopté à la majorité des députés, baisser de près de 3 milliards de francs CFA.
APS
Une bonne partie des députés, qui se sont inscrits lors de l’examen du projet de budget 2014 du département des Collectivités locales, s’est montrée favorable à la participation des listes indépendantes aux prochaines élections locales.
‘’C’est une injustice de vouloir exclure les indépendants dans la compétition électorale. Des gens qui s’organisent dans leur quartier et qui décident de demander le suffrage de leurs concitoyens, pour quoi leur refuser ce droit ?’’, s’est emportée la députée de l’opposition Seynabou Wade.
‘’Les candidatures indépendantes participent à l’élection présidentielle et aux élections législatives. Pourquoi les interdire de prendre part aux élections locales ? Ce n’est pas juste. Ce sont des acteurs locaux qui veulent porter les doléances au niveau de la base’’, a estimé Elène Tine.
‘’Sur le principe, cela ne pose aucun problème. Le président de la République, aussi, a dit qu’il est favorable sur le principe lorsqu’il recevait les représentants de la société civile. Dans une démocratie, il faut permettre à toutes les forces de pouvoir s’exprimer’’, a tenté de convaincre El Hadji Oumar Youm au début de son intervention.
Il a justifié la non participation des indépendants par le fait que le budget de l’exercice à venir est déjà bouclé. ‘’Permettre tout de suite aux listes indépendantes d’y participer, cela nécessite une révision de la bourse qui n’est malheureusement pas extensible’’, a expliqué le ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales.
‘’La participation des indépendants va entraîner un surcoût en termes d’établissement des bulletins de vote’’, a-t-il souligné, évoquant un mystère sur le nombre exact des candidatures indépendantes.
‘’On ne sait pas combien ils (les indépendants) seront. En réalité, les listes indépendantes peuvent être plus nombreuses que les formations politiques. Il faut oser le dire, déjà on a un problème avec le nombre des partis politiques’’, a-t-il justifié.
Selon lui, si l’Etat ouvre la voie aux indépendants, cela va avoir ‘’les allures de foire et ça peut être inquiétant’’. Mais il a invité à poursuivre la réflexion. ‘’Les modalités doivent être définies et encadrées, la réflexion approfondie pour permettre aux indépendants qui veulent se lancer dans la compétition électorale de pouvoir payer le prix qu’il faut comme ils le font aux élections présidentielles’’, a-t-il dit.
‘’Il y a un prix à payer. Il y a un coût que cela demande, mais aussi il y a un encadrement préalable pour parvenir à la participation des indépendants dans des conditions maîtrisées, contrôlées et encadrées’’, a déclaré El Hadji Oumar Youm qui a vu le budget de son département, adopté à la majorité des députés, baisser de près de 3 milliards de francs CFA.
APS