Mme Le Ministre, quelles sont les stratégies que le PDS compte dérouler pour confirmer sa victoire au second de ce présidentiel ?
Mon staff et moi, nous exécutons un programme très pratique. Vous voyez que nous revenons à peine d’une visite de proximité que nous avons effectué dans des quartiers de Saint-Louis. Nous avons fait des portes à portes pour rencontrer les populations et leur offrir la bonne parole. Ceux qui leur parlent du PDS leur donne généralement un faux message. En politique, je donne personnellement une primauté aux actions pratiques plutôt qu’aux sorties médiatiques pompeuses.
Avez-vous enregistré d’éventuels ralliements de militants de l’opposition au sein de votre parti ?
Bien sûr ! Il ya des membres de l’AFP et du parti socialistes à Saint-Louis qui nous ont annoncé leur ralliement. Je reçois tout le temps, chez moi, des leaders de l’opposition qui viennent de la Commune ou des localités environnantes et qui décident, de leur propre grès, d'adhérer à la démarche du PDS.
Je ne veux pas prononcer de nom mais il ya une grande pointure de l’opposition dans cette ville qui est maintenant avec nous et qui, au moment venu, affichera sa position.
Quelle appréciation faite-vous des cas de violence notés ces derniers jours à Saint-Louis ?
Faire de la politique, c’est d’abord avoir un programme, parler aux gens et leur dire ce que le candidat qu’on propose détient comme offre unique de vente. Il faut les sensibiliser sur les perspectives à venir.Et je pense que tout cela peut se faire sans violence et acharnement physique.
D’ailleurs, les sénégalais se sont rendus compte que tous les candidats qui s’étaient focalisés sur la violence, au premier tour ont été tous battus. On espère que cela ne se reproduise plus et que la population puisse voter tranquillement, dans la paix, au soir du 25 mars.
Et pour les tentatives d’achats de conscience et de fabriques clandestines de cartes que le camp adverse vous accuse ?
(Rires). Moi vraiment cela me fait rire. Je ne vois pas comment ont peut acheter une personne a fortiori ‘’sa conscience’’. Cela m’étonne vraiment d’entendre ces fausses accusations. Faire de telles allégations, c’est chercher à réduire les sénégalais et les saint-louisiens à des mois que rien. Je ne vois pas comment on ne peut acheter une personne. J’estime fortement que les gens sont sûrs et conscients de leur droit capacité et responsabilité par rapport à leur vote. Ils savent très bien que leurs cartes sont leurs armes. Même si un politicien leur donner de l’argent, ils voteront pour qui ils veulent.
L’opposition use de termes démodés et dénudés de sens qu’ils répètent sans même les comprendre. Comment peuvent-ils penser que les sénégalais sont des tarés qui se laisser acheter aussi facilement ? C’est juste une justification à l’avance de leur défaite future au soir du 25 mars. Je ne sais pas acheter les gens, j’essaie de les convaincre et c’est dans ces perspectives que nous nous sommes tous inscrites, en nos qualités de leaders du PDS à Saint-Louis.
Propos recueillis par Cheikh Saad Bou SEYE
Mon staff et moi, nous exécutons un programme très pratique. Vous voyez que nous revenons à peine d’une visite de proximité que nous avons effectué dans des quartiers de Saint-Louis. Nous avons fait des portes à portes pour rencontrer les populations et leur offrir la bonne parole. Ceux qui leur parlent du PDS leur donne généralement un faux message. En politique, je donne personnellement une primauté aux actions pratiques plutôt qu’aux sorties médiatiques pompeuses.
Avez-vous enregistré d’éventuels ralliements de militants de l’opposition au sein de votre parti ?
Bien sûr ! Il ya des membres de l’AFP et du parti socialistes à Saint-Louis qui nous ont annoncé leur ralliement. Je reçois tout le temps, chez moi, des leaders de l’opposition qui viennent de la Commune ou des localités environnantes et qui décident, de leur propre grès, d'adhérer à la démarche du PDS.
Je ne veux pas prononcer de nom mais il ya une grande pointure de l’opposition dans cette ville qui est maintenant avec nous et qui, au moment venu, affichera sa position.
Quelle appréciation faite-vous des cas de violence notés ces derniers jours à Saint-Louis ?
Faire de la politique, c’est d’abord avoir un programme, parler aux gens et leur dire ce que le candidat qu’on propose détient comme offre unique de vente. Il faut les sensibiliser sur les perspectives à venir.Et je pense que tout cela peut se faire sans violence et acharnement physique.
D’ailleurs, les sénégalais se sont rendus compte que tous les candidats qui s’étaient focalisés sur la violence, au premier tour ont été tous battus. On espère que cela ne se reproduise plus et que la population puisse voter tranquillement, dans la paix, au soir du 25 mars.
Et pour les tentatives d’achats de conscience et de fabriques clandestines de cartes que le camp adverse vous accuse ?
(Rires). Moi vraiment cela me fait rire. Je ne vois pas comment ont peut acheter une personne a fortiori ‘’sa conscience’’. Cela m’étonne vraiment d’entendre ces fausses accusations. Faire de telles allégations, c’est chercher à réduire les sénégalais et les saint-louisiens à des mois que rien. Je ne vois pas comment on ne peut acheter une personne. J’estime fortement que les gens sont sûrs et conscients de leur droit capacité et responsabilité par rapport à leur vote. Ils savent très bien que leurs cartes sont leurs armes. Même si un politicien leur donner de l’argent, ils voteront pour qui ils veulent.
L’opposition use de termes démodés et dénudés de sens qu’ils répètent sans même les comprendre. Comment peuvent-ils penser que les sénégalais sont des tarés qui se laisser acheter aussi facilement ? C’est juste une justification à l’avance de leur défaite future au soir du 25 mars. Je ne sais pas acheter les gens, j’essaie de les convaincre et c’est dans ces perspectives que nous nous sommes tous inscrites, en nos qualités de leaders du PDS à Saint-Louis.
Propos recueillis par Cheikh Saad Bou SEYE