Cet évènement majeur dans la vie du syndicat a pour objectifs au-delà de solliciter l’onction de cet organe délibérant de notre structure pour le lancement des grands chantiers du moment dont la construction du siège du SAMES et la validation de la plateforme revendicative, d’inviter aussi les collègues à une réflexion et une recherche de solutions sur la judiciarisation de la pratique médicale qui est plus que d’actualité.
Le CEN s’incline devant la mémoire de nos illustres disparus, qui ont tant contribué à la construction de notre système de santé.
Nous regrettons l’incident malheureux survenu à l’hôpital Abass Ndao ayant conduit à la mort d’un nouveau-né. Le SAMES compatit à la douleur de la famille et exhorte les acteurs à plus de vigilance conformément aux exigences déontologiques de la profession.
Les besoins sanitaires de la région de Saint-Louis ont été également passés en revue et d’importants gaps en termes d’infrastructures et de ressources humaines notamment de médecins spécialistes ont été constatés à l’EPS 1 de Richard Toll, EPS 2 de Ndioum et en appellent à des solutions immédiates. La présence de l’UFR santé de l’université Gaston Berger doit contribuer à améliorer de manière notable la disponibilité des spécialistes et universitaires, en appuyant la recherche locale et en participant au fonctionnement du futur EPS 4 de Saint-Louis.
Concernant les thématiques abordées durant ce conclave, le CEN est revenu sur la judiciarisation de la pratique médicale et le syndicalisme comme outil de défense des intérêts de ses camarades. Ces problématiques trouvent toute leur pertinence au vu de l’actualité marquée par des arrestations tous
azimuts et systématiques des personnels de santé pour de simples faits supposés et en l’absence de toute enquête préalable. Le syndicat s’offusque avec la dernière énergie de ces arrestations tous
azimuts imprudentes qui portent atteinte au bon fonctionnement des structures sanitaires avec des conséquences parfois dramatiques. En aucun cas cette position du SAMES ne remet en cause ni le principe de l’égalité des citoyens devant la loi, ni le fait que ses membres soient des justiciables mais s’inscrit dans une dynamique de garantir un environnement favorable à l’exercice de la profession médicale en mettant en place un régime juridique particulier à l’image des autres professions qui bénéficient d’un privilège de juridiction. Ainsi, le SAMES invite à une révision des procédures impliquant un médecin, pharmacien et chirurgien-dentiste dans l’exercice de ses fonctions avec une saisie obligatoire des instances de nos ordres respectifs ainsi que le ministère de tutelle afin d’éviter toute interruption dans les prestations de soins pour l’intérêt de nos concitoyens. Nous nous félicitons de la collaboration et l’accompagnement des autorités judiciaires et ordinales qui ont participé activement aux réflexions à l’issue desquelles il est apparu la nécessité de révision des textes relatifs à la pratique médicale.
Auparavant, dans une approche d’inclusion de la base, le bureau exécutif national (BEN) avait initié une tournée nationale dans les régions du Sénégal. Ces moments ont permis de faire un diagnostic approfondi des difficultés et préoccupations de nos camarades. Ces points sont inscrits en grande priorité dans notre plateforme revendicative et s’articulent autour de la nécessité absolue d’améliorer les conditions de travail du personnel. Le SAMES appelle à une gestion efficiente et transparente des ressources humaines, financières et matérielles, largement insuffisantes, allouées au secteur de la santé. Sur cela, nous condamnons les supposés détournements des fonds destinés à la Covid-19 et exigeons des autorités un traitement diligent et impartial sans délai afin de traduire devant la justice les auteurs de ces actes répréhensibles surtout en période de résilience épidémique.
S’agissant de notre plateforme revendicative, les membres du CEN l’ont étudiée et adoptée. Elle sera l’objet des prochaines négociations avec le gouvernement. Le SAMES appelle les camarades de se tenir prêts à engager tous les moyens pour la satisfaction intégrale de ces revendications légitimes. Par ailleurs, le SAMES tient à alerter l’opinion nationale et internationale sur l’impérieuse nécessité de la reconstruction de la majorité des hôpitaux régionaux qui sont devenus vétustes et ne répondent plus à une garantie des qualités de soins.
S’agissant de la situation politique nationale, le exhorte l’État du Sénégal et appelle toute la classe politique et la société civile à œuvrer davantage pour une consolidation des acquis démocratiques et la préservation de la paix sociale en instaurant un dialogue permanent, inclusif et sincère.
Le Syndicat Autonome des Médecins Pharmaciens et Chirurgiens-Dentistes du Sénégal (SAMES) salue les efforts du Gouvernement en termes de réalisations d’infrastructures sanitaires notamment avec la construction de nouveaux hôpitaux, Cependant, malgré ces efforts, les problèmes du secteur de la santé restent en9ers liés, entre autres, aux déficits en ressources humaines de qualité, à la vétusté et l’inadaptation de certaines structures avec un faible taux de rehaussement du plateau technique, l’insuffisance et l’obsolescence des équipements; ce qui compromet gravement la qualité des soins et la sécurité des usagers.
Concernant notre statut nous constatons que la carrière des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes ne favorise pas une motivation des agents au vu des grandes disparités salariales par rapport aux cadres des autres secteurs malgré la disponibilité des résultats de l’étude sur le système de rémunération. Le SAMES constate la dégradation des conditions des internes et des médecins en spécialisation, notamment des logements de fonction quasi-inexistants en violation de leur droit conformément à leur statut d’interne des hôpitaux, mais également un octroi modeste des bourses de spécialisation contrastant avec un besoin exponentiel de médecins spécialistes. Par conséquent, l’État du Sénégal doit résoudre ce problème de formation et se prononcer de manière définitive sur leurs statuts. Le Sénégal ne peut pas se passer d’une concertation entre le Ministère de l’enseignement supérieur et celui de la Santé pour disposer d’une formation en santé conforme à ses ambitions en matière de développement du système de santé. Dans ce même sillage, nous demandons l’octroi obligatoire de bourse de santé publique à tous les médecins-chefs de districts.
S’agissant de la gestion des ressources humaines, le dénonce avec la dernière énergie la calamiteuse du personnel avec des nominations qui ne respectent aucune norme . Ainsi, le SAMES exige du ministère de la Santé et de l’Action sociale, un appel à candidatures et une concertation obligatoire de notre syndicat avant toute nomination à des postes de responsabilité relatifs à la santé. Nous constatons aussi le relèvement abusif de certains camarades à leur poste de médecin-chef de district sans aucun fondement dont la région de Saint-Louis est devenue l’épicentre. Le syndicat ne saurait accepter cette situation et engagera le combat pour le rétablissement immédiat de ces collègues dans leur droit.
Le Syndicat Autonome des Médecins Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) encourage ses membres et les exhorte à redoubler d’efforts pour la satisfaction des besoins sanitaires de la population, notre seule raison d’être, et leur demande de se tenir à lutter pour avoir un meilleur système sanitaire.
Le CEN s’incline devant la mémoire de nos illustres disparus, qui ont tant contribué à la construction de notre système de santé.
Nous regrettons l’incident malheureux survenu à l’hôpital Abass Ndao ayant conduit à la mort d’un nouveau-né. Le SAMES compatit à la douleur de la famille et exhorte les acteurs à plus de vigilance conformément aux exigences déontologiques de la profession.
Les besoins sanitaires de la région de Saint-Louis ont été également passés en revue et d’importants gaps en termes d’infrastructures et de ressources humaines notamment de médecins spécialistes ont été constatés à l’EPS 1 de Richard Toll, EPS 2 de Ndioum et en appellent à des solutions immédiates. La présence de l’UFR santé de l’université Gaston Berger doit contribuer à améliorer de manière notable la disponibilité des spécialistes et universitaires, en appuyant la recherche locale et en participant au fonctionnement du futur EPS 4 de Saint-Louis.
Concernant les thématiques abordées durant ce conclave, le CEN est revenu sur la judiciarisation de la pratique médicale et le syndicalisme comme outil de défense des intérêts de ses camarades. Ces problématiques trouvent toute leur pertinence au vu de l’actualité marquée par des arrestations tous
azimuts et systématiques des personnels de santé pour de simples faits supposés et en l’absence de toute enquête préalable. Le syndicat s’offusque avec la dernière énergie de ces arrestations tous
azimuts imprudentes qui portent atteinte au bon fonctionnement des structures sanitaires avec des conséquences parfois dramatiques. En aucun cas cette position du SAMES ne remet en cause ni le principe de l’égalité des citoyens devant la loi, ni le fait que ses membres soient des justiciables mais s’inscrit dans une dynamique de garantir un environnement favorable à l’exercice de la profession médicale en mettant en place un régime juridique particulier à l’image des autres professions qui bénéficient d’un privilège de juridiction. Ainsi, le SAMES invite à une révision des procédures impliquant un médecin, pharmacien et chirurgien-dentiste dans l’exercice de ses fonctions avec une saisie obligatoire des instances de nos ordres respectifs ainsi que le ministère de tutelle afin d’éviter toute interruption dans les prestations de soins pour l’intérêt de nos concitoyens. Nous nous félicitons de la collaboration et l’accompagnement des autorités judiciaires et ordinales qui ont participé activement aux réflexions à l’issue desquelles il est apparu la nécessité de révision des textes relatifs à la pratique médicale.
Auparavant, dans une approche d’inclusion de la base, le bureau exécutif national (BEN) avait initié une tournée nationale dans les régions du Sénégal. Ces moments ont permis de faire un diagnostic approfondi des difficultés et préoccupations de nos camarades. Ces points sont inscrits en grande priorité dans notre plateforme revendicative et s’articulent autour de la nécessité absolue d’améliorer les conditions de travail du personnel. Le SAMES appelle à une gestion efficiente et transparente des ressources humaines, financières et matérielles, largement insuffisantes, allouées au secteur de la santé. Sur cela, nous condamnons les supposés détournements des fonds destinés à la Covid-19 et exigeons des autorités un traitement diligent et impartial sans délai afin de traduire devant la justice les auteurs de ces actes répréhensibles surtout en période de résilience épidémique.
S’agissant de notre plateforme revendicative, les membres du CEN l’ont étudiée et adoptée. Elle sera l’objet des prochaines négociations avec le gouvernement. Le SAMES appelle les camarades de se tenir prêts à engager tous les moyens pour la satisfaction intégrale de ces revendications légitimes. Par ailleurs, le SAMES tient à alerter l’opinion nationale et internationale sur l’impérieuse nécessité de la reconstruction de la majorité des hôpitaux régionaux qui sont devenus vétustes et ne répondent plus à une garantie des qualités de soins.
S’agissant de la situation politique nationale, le exhorte l’État du Sénégal et appelle toute la classe politique et la société civile à œuvrer davantage pour une consolidation des acquis démocratiques et la préservation de la paix sociale en instaurant un dialogue permanent, inclusif et sincère.
Le Syndicat Autonome des Médecins Pharmaciens et Chirurgiens-Dentistes du Sénégal (SAMES) salue les efforts du Gouvernement en termes de réalisations d’infrastructures sanitaires notamment avec la construction de nouveaux hôpitaux, Cependant, malgré ces efforts, les problèmes du secteur de la santé restent en9ers liés, entre autres, aux déficits en ressources humaines de qualité, à la vétusté et l’inadaptation de certaines structures avec un faible taux de rehaussement du plateau technique, l’insuffisance et l’obsolescence des équipements; ce qui compromet gravement la qualité des soins et la sécurité des usagers.
Concernant notre statut nous constatons que la carrière des médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes ne favorise pas une motivation des agents au vu des grandes disparités salariales par rapport aux cadres des autres secteurs malgré la disponibilité des résultats de l’étude sur le système de rémunération. Le SAMES constate la dégradation des conditions des internes et des médecins en spécialisation, notamment des logements de fonction quasi-inexistants en violation de leur droit conformément à leur statut d’interne des hôpitaux, mais également un octroi modeste des bourses de spécialisation contrastant avec un besoin exponentiel de médecins spécialistes. Par conséquent, l’État du Sénégal doit résoudre ce problème de formation et se prononcer de manière définitive sur leurs statuts. Le Sénégal ne peut pas se passer d’une concertation entre le Ministère de l’enseignement supérieur et celui de la Santé pour disposer d’une formation en santé conforme à ses ambitions en matière de développement du système de santé. Dans ce même sillage, nous demandons l’octroi obligatoire de bourse de santé publique à tous les médecins-chefs de districts.
S’agissant de la gestion des ressources humaines, le dénonce avec la dernière énergie la calamiteuse du personnel avec des nominations qui ne respectent aucune norme . Ainsi, le SAMES exige du ministère de la Santé et de l’Action sociale, un appel à candidatures et une concertation obligatoire de notre syndicat avant toute nomination à des postes de responsabilité relatifs à la santé. Nous constatons aussi le relèvement abusif de certains camarades à leur poste de médecin-chef de district sans aucun fondement dont la région de Saint-Louis est devenue l’épicentre. Le syndicat ne saurait accepter cette situation et engagera le combat pour le rétablissement immédiat de ces collègues dans leur droit.
Le Syndicat Autonome des Médecins Pharmaciens et Chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) encourage ses membres et les exhorte à redoubler d’efforts pour la satisfaction des besoins sanitaires de la population, notre seule raison d’être, et leur demande de se tenir à lutter pour avoir un meilleur système sanitaire.