Êtes-vous finalement allé à la Dic ?
Je viens d’en sortir. Quand on est arrivé, les inspecteurs nous ont dit qu’ils n’avaient pas reçu de dossier du procureur pour instruire cette affaire. C’est la terrible réponse qui nous est tombée comme le ciel sur la tête. Pendant que nous, nous sommes venus avec des éléments probants, des pièces constitutives d’un dossier de nature à apporter un éclairage sur cette ténébreuse affaire de licence octroyée à Frank Timis et Aliou Sall.
Que vous ont précisément dit les enquêteurs ?
Ils ont dit qu’ils n’avaient pas de dossier, qu’ils attendaient qu’il soit transmis par le procureur. Je leur ai demandé s’ils allaient me convoquer, au cas échéant. Ils m’ont dit que non. Je leur ai dit : «Mais comment je saurai que le dossier vous a été transmis ?» Ils disent : «De toute façon, vous le saurez. Tout le monde le saura et, de toute façon, nous avons votre numéro de téléphone.»
Qu’éprouvez-vous au terme de cet épisode ?
De la déception. Hier, toute la nuit, j’ai consulté des documents pour eux. Je leur avais fait un grand dossier, structuré avec un synoptique et tout, pour une exploitation très aisée. Mais voilà que j’obtiens presque une fin de non-recevoir. Et c’est surprenant que le procureur n’ait pas de dossier et qu’il appelle les gens à contribuer sur un dossier pour la manifestation de la vérité. C’est très décevant. Moi, je suis très déçu, c’est la République qui s’effondre.
Alors qu’allez-vous faire à présent, puisque aucun dossier n’a été ouvert, pour l’instant ?
J’attends que nous ayons un dossier. Car on nous apprend qu’il n’y a pas de dossier. C’est effarant qu’il n’y en ait pas. En tout cas, ils ont dit que le dossier ne leur a pas été transmis. Espérons qu’il y ait un dossier. Ils vont forcément en avoir. Nous attendons et nous mettons la pression pour que cette affaire soit instruite. Parce qu’elle doit l’être. Nous nous réservons le droit de recourir à toute voie nous permettant d’obtenir que cette affaire soit élucidée. Parce que les Sénégalais ont le droit de savoir.
SENEWEB
Je viens d’en sortir. Quand on est arrivé, les inspecteurs nous ont dit qu’ils n’avaient pas reçu de dossier du procureur pour instruire cette affaire. C’est la terrible réponse qui nous est tombée comme le ciel sur la tête. Pendant que nous, nous sommes venus avec des éléments probants, des pièces constitutives d’un dossier de nature à apporter un éclairage sur cette ténébreuse affaire de licence octroyée à Frank Timis et Aliou Sall.
Que vous ont précisément dit les enquêteurs ?
Ils ont dit qu’ils n’avaient pas de dossier, qu’ils attendaient qu’il soit transmis par le procureur. Je leur ai demandé s’ils allaient me convoquer, au cas échéant. Ils m’ont dit que non. Je leur ai dit : «Mais comment je saurai que le dossier vous a été transmis ?» Ils disent : «De toute façon, vous le saurez. Tout le monde le saura et, de toute façon, nous avons votre numéro de téléphone.»
Qu’éprouvez-vous au terme de cet épisode ?
De la déception. Hier, toute la nuit, j’ai consulté des documents pour eux. Je leur avais fait un grand dossier, structuré avec un synoptique et tout, pour une exploitation très aisée. Mais voilà que j’obtiens presque une fin de non-recevoir. Et c’est surprenant que le procureur n’ait pas de dossier et qu’il appelle les gens à contribuer sur un dossier pour la manifestation de la vérité. C’est très décevant. Moi, je suis très déçu, c’est la République qui s’effondre.
Alors qu’allez-vous faire à présent, puisque aucun dossier n’a été ouvert, pour l’instant ?
J’attends que nous ayons un dossier. Car on nous apprend qu’il n’y a pas de dossier. C’est effarant qu’il n’y en ait pas. En tout cas, ils ont dit que le dossier ne leur a pas été transmis. Espérons qu’il y ait un dossier. Ils vont forcément en avoir. Nous attendons et nous mettons la pression pour que cette affaire soit instruite. Parce qu’elle doit l’être. Nous nous réservons le droit de recourir à toute voie nous permettant d’obtenir que cette affaire soit élucidée. Parce que les Sénégalais ont le droit de savoir.
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