Qui est Aminata Gueye ?
Je suis Saint-Louisienne, j’ai fait toutes mes études dans cette ville. De la 6ème à la terminale, j’étais au lycée Ahmet Fall. Je suis partie ensuite à l’Université Gaston Berger pour étudier la sociologie. En 2007, j’ai obtenu un master 2 en ingénierie de développement local et j’ai fait des stages à l’Agence Régionale de Développement (ARD) et dans d’autres structures.
Ya-t-il dans votre parcours quelque chose qui vous prédestine à la politique ?
Pas du tout. En sociologie, on faisait des enquêtes de terrain et les gens nous racontaient leurs problèmes, les injustices qu’ils vivaient. Cela m’a poussée à les défendre. L’APR est ma première formation politique. Lorsque Macky a été élu Premier ministre, il a créé un mouvement. Je n’étais pas militante de ce mouvement à ce moment, mais je venais de temps en temps à ses activités. Quand Macky a quitté son poste de président de l’Assemblée, j’ai décidé de le soutenir.
Depuis lors, quel regard portez-vous sur la politique?
C’est un milieu très dense et très intéressant aussi. J’y ai acquis beaucoup d’expérience parce qu’on y voit de toutes les couleurs. Il y a des militants convaincus qui s’engagent pour le développement de leur pays et d’autres qui sont là pour leurs propres intérêts.
Comment avez-vous reçu votre nomination comme tête de liste de la coalition BBY ?
J’ai reçu ma nomination avec beaucoup de satisfaction d’autant plus que c’est la jeunesse qui a porté ma candidature.
Il y a dans l’APR, des gens qui disent que vous êtes une inconnue. Que répondez-vous à cela ?
En tout cas, tout le monde a remarqué que depuis les présidentielles jusqu’à aujourd’hui, je suis à la tête de la jeunesse et j’ai dirigé les caravanes de la présidentielle. Quand le président Macky est venu ici, j’ai parlé au nom des jeunes.
En politique, quand les gens ne veulent pas reconnaître une personne au sein d’un parti, on dit qu’on ne la connaît pas, c’est comme ça que ça fonctionne dans le milieu. N’oublions pas que l’APR est un nouveau parti, c’est donc normal qu’il y ait de nouvelles têtes.
Comment appréhendez-vous le rôle de député qui vous attend?
Je suis très consciente du poste qui m’attend. Le rôle d’un député, c’est de porter les revendications et les préoccupations des populations à l’Assemblée nationale. Il faut défendre et argumenter pour que les autorités compétentes puissent les prendre en charge ces attentes.
Ce qui m’a inspiré le plus à faire de la politique, c’est le manque de travail des jeunes. Quand j’ai eu mon diplôme, beaucoup d’étudiants de ma promotion avaient des problèmes pour obtenir un stage, nécessaire à la rédaction du mémoire. En trouver un à Saint-Louis est difficile, c’est donc un sujet que je vais défendre à l’Assemblée.
Il y a aussi la pauvreté chez les femmes. Quand on se lève très tôt le matin, on ne voit que des femmes dans la rue, et cela montre qu’elles sont les plus pauvres de la société. Elles sont dans les couches les plus vulnérables, c’est pourquoi, dans son programme, le président Macky Sall a choisi comme trois axes prioritaires les femmes, la jeunesse et le monde rural.
Quel bilan faites-vous de votre campagne depuis le début des législatives?
C’est un bilan positif. Dès l’ouverture de la campagne, nous avons été chez les guides religieux, les notables et les personnes ressources. Ils sont les portes d’entrée de la région.
Nous avions besoin de leurs prières et de leur soutien qui sont un fondement à nos actions car une maison sans base ne tient pas. Nous avons démarré la campagne avec un très grand espoir et nous sommes tellement présents sur le terrain de la commune et de la région, qu’on ne sent même pas les opposants.
En tant que Saint-Louisienne, quels sont les problèmes qui vous tiennent à cœur?
Tout le monde sait que le manque d’assainissement est un problème à Saint-Louis. En période d’hivernage, la population a peur.
La pêche constitue l’activité motrice de l’économie locale. Sur 2500 pirogues, seulement 300 licences ont été octroyées.
Au niveau du tourisme, il y a beaucoup d’espaces à Saint-Louis qui pourraient être exploités pour attirer plus d’investissements.
Propos recueillis par Cheikh Saad Bou SEYE et Caroline Beauchamp (Stagiare)
Je suis Saint-Louisienne, j’ai fait toutes mes études dans cette ville. De la 6ème à la terminale, j’étais au lycée Ahmet Fall. Je suis partie ensuite à l’Université Gaston Berger pour étudier la sociologie. En 2007, j’ai obtenu un master 2 en ingénierie de développement local et j’ai fait des stages à l’Agence Régionale de Développement (ARD) et dans d’autres structures.
Ya-t-il dans votre parcours quelque chose qui vous prédestine à la politique ?
Pas du tout. En sociologie, on faisait des enquêtes de terrain et les gens nous racontaient leurs problèmes, les injustices qu’ils vivaient. Cela m’a poussée à les défendre. L’APR est ma première formation politique. Lorsque Macky a été élu Premier ministre, il a créé un mouvement. Je n’étais pas militante de ce mouvement à ce moment, mais je venais de temps en temps à ses activités. Quand Macky a quitté son poste de président de l’Assemblée, j’ai décidé de le soutenir.
Depuis lors, quel regard portez-vous sur la politique?
C’est un milieu très dense et très intéressant aussi. J’y ai acquis beaucoup d’expérience parce qu’on y voit de toutes les couleurs. Il y a des militants convaincus qui s’engagent pour le développement de leur pays et d’autres qui sont là pour leurs propres intérêts.
Comment avez-vous reçu votre nomination comme tête de liste de la coalition BBY ?
J’ai reçu ma nomination avec beaucoup de satisfaction d’autant plus que c’est la jeunesse qui a porté ma candidature.
Il y a dans l’APR, des gens qui disent que vous êtes une inconnue. Que répondez-vous à cela ?
En tout cas, tout le monde a remarqué que depuis les présidentielles jusqu’à aujourd’hui, je suis à la tête de la jeunesse et j’ai dirigé les caravanes de la présidentielle. Quand le président Macky est venu ici, j’ai parlé au nom des jeunes.
En politique, quand les gens ne veulent pas reconnaître une personne au sein d’un parti, on dit qu’on ne la connaît pas, c’est comme ça que ça fonctionne dans le milieu. N’oublions pas que l’APR est un nouveau parti, c’est donc normal qu’il y ait de nouvelles têtes.
Comment appréhendez-vous le rôle de député qui vous attend?
Je suis très consciente du poste qui m’attend. Le rôle d’un député, c’est de porter les revendications et les préoccupations des populations à l’Assemblée nationale. Il faut défendre et argumenter pour que les autorités compétentes puissent les prendre en charge ces attentes.
Ce qui m’a inspiré le plus à faire de la politique, c’est le manque de travail des jeunes. Quand j’ai eu mon diplôme, beaucoup d’étudiants de ma promotion avaient des problèmes pour obtenir un stage, nécessaire à la rédaction du mémoire. En trouver un à Saint-Louis est difficile, c’est donc un sujet que je vais défendre à l’Assemblée.
Il y a aussi la pauvreté chez les femmes. Quand on se lève très tôt le matin, on ne voit que des femmes dans la rue, et cela montre qu’elles sont les plus pauvres de la société. Elles sont dans les couches les plus vulnérables, c’est pourquoi, dans son programme, le président Macky Sall a choisi comme trois axes prioritaires les femmes, la jeunesse et le monde rural.
Quel bilan faites-vous de votre campagne depuis le début des législatives?
C’est un bilan positif. Dès l’ouverture de la campagne, nous avons été chez les guides religieux, les notables et les personnes ressources. Ils sont les portes d’entrée de la région.
Nous avions besoin de leurs prières et de leur soutien qui sont un fondement à nos actions car une maison sans base ne tient pas. Nous avons démarré la campagne avec un très grand espoir et nous sommes tellement présents sur le terrain de la commune et de la région, qu’on ne sent même pas les opposants.
En tant que Saint-Louisienne, quels sont les problèmes qui vous tiennent à cœur?
Tout le monde sait que le manque d’assainissement est un problème à Saint-Louis. En période d’hivernage, la population a peur.
La pêche constitue l’activité motrice de l’économie locale. Sur 2500 pirogues, seulement 300 licences ont été octroyées.
Au niveau du tourisme, il y a beaucoup d’espaces à Saint-Louis qui pourraient être exploités pour attirer plus d’investissements.
Propos recueillis par Cheikh Saad Bou SEYE et Caroline Beauchamp (Stagiare)