80% des sénégalais consultent en premier recours les tradi-praticiens avant de se rendre dans les structures de santé. L’information est donnée par le président de la Fédération des tradipraticiens du Sénégal. Raison suffisante selon ces acteurs, pour que le ministère de la Santé et de l’Action sociale régule le secteur afin qu’ils puissent jouer pleinement leur partition en collaboration avec la médecine moderne dans la prise en charge de la santé des sénégalais.
«Il n’y a toujours aucune voie pour légaliser et encadrer le travail des tradipraticiens. Depuis 2006, nous attendons la loi sur la réglementation de la médecine traditionnelle. L’attente a trop duré», a fait savoir le président de la Fédération des tradipraticiens du Sénégal, Gaoussou Sambou hier, mercredi 31 août, lors de la célébration de la 20e journée africaine de la médecine traditionnelle.
Face au plaidoyer des acteurs de la médecine traditionnelle, le directeur du cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alphonse Ousmane Thiaw, a renseigné que la loi sur l’exercice de la médecine traditionnelle sera bientôt adoptée. «Le document de politique nationale de médecine traditionnelle et de phytothérapie en a défini les axes stratégiques qui seront bientôt mis en œuvre», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Par ailleurs, les deux textes élaborés grâce au soutien du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent seront bientôt validés et mis en œuvre dans les meilleurs délais. Il s’agit du projet d’arrêté portant création de la commission de la pharmacopée et du formulaire national et du projet d’arrêté fixant les conditions d’octroi de l’Autorisation de Mise sur le Marché des Médicaments à base de plantes».
Alpha Ousmane Thiaw a souligné que le Sénégal, tout en œuvrant au développement de la médecine traditionnelle, s’est fixé comme objectif à court terme de développer la médecine moderne par les plantes, c’est-à-dire la phytothérapie. Sur ce point, «nous disposons d’assez de résultats scientifiques sur les plantes locales, résultats qui nous rassurent quant au développement de médicaments à base d’extraits de plantes. Le gouvernement du Sénégal, conscient des énormes potentialités offertes par la médecine traditionnelle et soucieux de la sécurité sanitaire des populations, examinera avec l’attention qui sied les remèdes préparés par les Praticiens de la Médecine Traditionnelle», a tenu à préciser M Thiaw.
SudQuotidien
«Il n’y a toujours aucune voie pour légaliser et encadrer le travail des tradipraticiens. Depuis 2006, nous attendons la loi sur la réglementation de la médecine traditionnelle. L’attente a trop duré», a fait savoir le président de la Fédération des tradipraticiens du Sénégal, Gaoussou Sambou hier, mercredi 31 août, lors de la célébration de la 20e journée africaine de la médecine traditionnelle.
Face au plaidoyer des acteurs de la médecine traditionnelle, le directeur du cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alphonse Ousmane Thiaw, a renseigné que la loi sur l’exercice de la médecine traditionnelle sera bientôt adoptée. «Le document de politique nationale de médecine traditionnelle et de phytothérapie en a défini les axes stratégiques qui seront bientôt mis en œuvre», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Par ailleurs, les deux textes élaborés grâce au soutien du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent seront bientôt validés et mis en œuvre dans les meilleurs délais. Il s’agit du projet d’arrêté portant création de la commission de la pharmacopée et du formulaire national et du projet d’arrêté fixant les conditions d’octroi de l’Autorisation de Mise sur le Marché des Médicaments à base de plantes».
Alpha Ousmane Thiaw a souligné que le Sénégal, tout en œuvrant au développement de la médecine traditionnelle, s’est fixé comme objectif à court terme de développer la médecine moderne par les plantes, c’est-à-dire la phytothérapie. Sur ce point, «nous disposons d’assez de résultats scientifiques sur les plantes locales, résultats qui nous rassurent quant au développement de médicaments à base d’extraits de plantes. Le gouvernement du Sénégal, conscient des énormes potentialités offertes par la médecine traditionnelle et soucieux de la sécurité sanitaire des populations, examinera avec l’attention qui sied les remèdes préparés par les Praticiens de la Médecine Traditionnelle», a tenu à préciser M Thiaw.
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