Des murs en lambeaux, des toilettes sales, des outils de traitement rouillés, des salles de soins en état sinistre, plusieurs appareils médicaux tombés en panne, c’est le décor qui s’offre après une visite guidée de quelques coins de l’hôpital organisée par des travailleurs du centre hospitalier régional de Saint-Louis.
« Les augmentations et baisses de tarifs ne nous intéressent pas, c’est la situation de notre lieu de travail qui est la source de notre engagement. C’est le directeur Ousmane GUEYE qui avait mis à la hausse les tarifs des soins, à son arrivée. Il sait très bien comment faire pour les revoir à la baisse, s’il le désire », a expliqué une des travailleuses, ce matin.
« L’hôpital de Saint-Louis est dans la catastrophe. Au service de radiologie, les équipements ne fonctionnent pas et l’équipe médicale est inexistence. La fibroscopie est grillée. Elle administre des tensions électriques aux malades qui fuient. Les évacuations des malades à Louga sont difficiles. D’ailleurs, ce sont les patients qui paient le carburant en cas d’évacuation », a-t-elle révélé.
Elles se disent surprises par la sortie, hier, du collectif d’associations de malades et de membres du conseil de l’administration favorables à la direction, en s’interrogeant sur le « silence complice » de ces derniers devant la situation jugée « catastrophique » de l’établissement.
Les travailleurs en fronde se demandent pourquoi ce comité de veille n’avait pas soulevé sa voix pour exiger la lumière sur les 844.000.000 FCFA injectés par l’État pour la réhabilitation de la structure.
« Ces associations ont contracté une dette avec l’hôpital. Aujourd’hui, 50% de leurs membres sont pris en charge. C’est pour cela qu’ils défendent le directeur », a-t-elle révélé. Ces femmes invitent dès lors les populations à se dresser pour « sauveur » l’hôpital afin qu’il reprenne sa place d’établissement sanitaire de référence qu’il occupait. Dans ce sillage, une marche des médecins et autres agents est prévue, le mercredi.
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« Les augmentations et baisses de tarifs ne nous intéressent pas, c’est la situation de notre lieu de travail qui est la source de notre engagement. C’est le directeur Ousmane GUEYE qui avait mis à la hausse les tarifs des soins, à son arrivée. Il sait très bien comment faire pour les revoir à la baisse, s’il le désire », a expliqué une des travailleuses, ce matin.
« L’hôpital de Saint-Louis est dans la catastrophe. Au service de radiologie, les équipements ne fonctionnent pas et l’équipe médicale est inexistence. La fibroscopie est grillée. Elle administre des tensions électriques aux malades qui fuient. Les évacuations des malades à Louga sont difficiles. D’ailleurs, ce sont les patients qui paient le carburant en cas d’évacuation », a-t-elle révélé.
Elles se disent surprises par la sortie, hier, du collectif d’associations de malades et de membres du conseil de l’administration favorables à la direction, en s’interrogeant sur le « silence complice » de ces derniers devant la situation jugée « catastrophique » de l’établissement.
Les travailleurs en fronde se demandent pourquoi ce comité de veille n’avait pas soulevé sa voix pour exiger la lumière sur les 844.000.000 FCFA injectés par l’État pour la réhabilitation de la structure.
« Ces associations ont contracté une dette avec l’hôpital. Aujourd’hui, 50% de leurs membres sont pris en charge. C’est pour cela qu’ils défendent le directeur », a-t-elle révélé. Ces femmes invitent dès lors les populations à se dresser pour « sauveur » l’hôpital afin qu’il reprenne sa place d’établissement sanitaire de référence qu’il occupait. Dans ce sillage, une marche des médecins et autres agents est prévue, le mercredi.
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