
L’affaire de la disparition de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, prend une nouvelle dimension avec les déclarations explosives du ministre porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré. Ce dernier a affirmé que l’ex-ministre avait été « tué dans des conditions troubles », sans laisser place au doute dans ses propos. Face à cette déclaration choc, les avocats de la veuve de Moustapha Ba, Mes El Hadji Moustapha Diouf et Amadou Aly Kane, ont réagi avec fermeté, dénonçant des propos « irresponsables » et exigeant que le ministre soit entendu par la justice.
Dans un communiqué relayé par L’Observateur, les avocats soulignent que les mots du ministre Sarré sont d’une gravité extrême. « Il n’a pas utilisé le conditionnel, mais a fait une affirmation », insiste Me El Hadji Diouf, mettant ainsi le gouvernement face à ses responsabilités. Si Sarré détient des informations précises sur la mort de Moustapha Ba, alors il doit les révéler à la justice. Les avocats demandent ainsi au Procureur d’ordonner immédiatement son audition afin d’éclaircir les circonstances de cette disparition encore mystérieuse.
Cette affaire rappelle d’autres précédents judiciaires, notamment celui du journaliste Adama Gaye, où la justice avait réagi promptement. Pour les avocats, ne pas convoquer Sarré reviendrait à appliquer une justice à deux vitesses. « Ce serait deux poids, deux mesures si le Procureur ne convoque pas Sarré », avertit Me Diouf, insistant sur la nécessité d’une équité dans le traitement des affaires sensibles.
Cette exigence accroît la pression sur le Procureur, qui se retrouve face à un dilemme juridique et politique. Va-t-il convoquer un ministre en exercice pour s’expliquer sur ses déclarations ? De son côté, Amadou Moustapha Ndieck Sarré n’a toujours pas précisé s’il disposait d’éléments concrets pour appuyer ses propos ou s’il s’agissait d’une simple erreur de communication. Ce silence intrigue et alimente les spéculations.
Pour les avocats de la veuve de Moustapha Ba, une seule chose est sûre : tant que Sarré ne sera pas entendu, l’enquête ne pourra progresser.
Dans un communiqué relayé par L’Observateur, les avocats soulignent que les mots du ministre Sarré sont d’une gravité extrême. « Il n’a pas utilisé le conditionnel, mais a fait une affirmation », insiste Me El Hadji Diouf, mettant ainsi le gouvernement face à ses responsabilités. Si Sarré détient des informations précises sur la mort de Moustapha Ba, alors il doit les révéler à la justice. Les avocats demandent ainsi au Procureur d’ordonner immédiatement son audition afin d’éclaircir les circonstances de cette disparition encore mystérieuse.
Cette affaire rappelle d’autres précédents judiciaires, notamment celui du journaliste Adama Gaye, où la justice avait réagi promptement. Pour les avocats, ne pas convoquer Sarré reviendrait à appliquer une justice à deux vitesses. « Ce serait deux poids, deux mesures si le Procureur ne convoque pas Sarré », avertit Me Diouf, insistant sur la nécessité d’une équité dans le traitement des affaires sensibles.
Cette exigence accroît la pression sur le Procureur, qui se retrouve face à un dilemme juridique et politique. Va-t-il convoquer un ministre en exercice pour s’expliquer sur ses déclarations ? De son côté, Amadou Moustapha Ndieck Sarré n’a toujours pas précisé s’il disposait d’éléments concrets pour appuyer ses propos ou s’il s’agissait d’une simple erreur de communication. Ce silence intrigue et alimente les spéculations.
Pour les avocats de la veuve de Moustapha Ba, une seule chose est sûre : tant que Sarré ne sera pas entendu, l’enquête ne pourra progresser.