L’affaire des Fonds Covid, qui secoue depuis plusieurs mois les sphères de l’administration sénégalaise, vient de connaître un nouveau rebondissement. Selon des révélations de Jeune Afrique, certains ministères, bénéficiaires d’enveloppes d’urgence destinées à atténuer les conséquences de la pandémie, auraient détourné ces ressources pour financer des dépenses jugées extravagantes.
Le ministère de l’Urbanisme est particulièrement pointé du doigt. D’après les informations relayées par le journal panafricain, ce département aurait alloué 240 millions de francs CFA à l’achat de bacs à fleurs – une dépense difficilement justifiable dans le cadre d’une lutte contre une crise sanitaire.
Pire encore, le même ministère aurait organisé un cocktail à 40 millions de francs CFA, pour célébrer la signature d’une convention. Une cérémonie luxueuse qui interroge sur les priorités du moment.
Le ministère du Commerce n’est pas en reste. Toujours selon Jeune Afrique, il aurait lui aussi été impliqué dans ce que certains qualifient désormais de “bamboula institutionnelle”. Le département aurait justifié une dépense de 321 millions de francs CFA par l’achat de tracteurs et de matériel agricole — là encore, un investissement qui semble éloigné de l’objectif initial d’atténuation des impacts de la Covid-19 sur les populations les plus vulnérables.
Avec Seneweb
Le ministère de l’Urbanisme est particulièrement pointé du doigt. D’après les informations relayées par le journal panafricain, ce département aurait alloué 240 millions de francs CFA à l’achat de bacs à fleurs – une dépense difficilement justifiable dans le cadre d’une lutte contre une crise sanitaire.
Pire encore, le même ministère aurait organisé un cocktail à 40 millions de francs CFA, pour célébrer la signature d’une convention. Une cérémonie luxueuse qui interroge sur les priorités du moment.
Le ministère du Commerce n’est pas en reste. Toujours selon Jeune Afrique, il aurait lui aussi été impliqué dans ce que certains qualifient désormais de “bamboula institutionnelle”. Le département aurait justifié une dépense de 321 millions de francs CFA par l’achat de tracteurs et de matériel agricole — là encore, un investissement qui semble éloigné de l’objectif initial d’atténuation des impacts de la Covid-19 sur les populations les plus vulnérables.
Avec Seneweb