ACCUEIL
La commission des Lois de l’Assemblée nationale s’apprête à enclencher la procédure de mise en accusation contre d’anciens membres du gouvernement. En ligne de mire : Mansour Faye, ancien ministre du Développement communautaire, impliqué dans un retrait suspect de près de 400 millions de francs CFA en 2020.
La commission des Lois de l’Assemblée nationale prépare actuellement une procédure de mise en accusation visant plusieurs ex-ministres, selon des sources proches du dossier. Parmi les noms cités figure Mansour Faye, alors en charge du ministère du Développement communautaire au moment de la mise en place du fonds spécial.
D’après des informations révélées par Jeune Afrique, l’attention des enquêteurs se porte sur un décaissement de 399 millions de francs CFA effectué en 2020 par le ministère dirigé par Mansour Faye. Ce retrait est jugé hautement suspect, en raison de l’absence de caisse d’avance qui aurait pu légalement justifier une telle opération.
Ce détail technique, mais crucial, pourrait peser lourd dans le cadre des investigations judiciaires à venir.
Hier jeudi, Mansour Faye a été convoqué dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). L’ancien ministre est interdit de sortie du territoire, une mesure qui renforce l’hypothèse d’une future audition approfondie dans le cadre de cette affaire.
Ce développement intervient alors que la Cour des comptes a relevé plusieurs anomalies financières dans la gestion des fonds alloués durant la pandémie.
Avec SENEWEB
La commission des Lois de l’Assemblée nationale prépare actuellement une procédure de mise en accusation visant plusieurs ex-ministres, selon des sources proches du dossier. Parmi les noms cités figure Mansour Faye, alors en charge du ministère du Développement communautaire au moment de la mise en place du fonds spécial.
D’après des informations révélées par Jeune Afrique, l’attention des enquêteurs se porte sur un décaissement de 399 millions de francs CFA effectué en 2020 par le ministère dirigé par Mansour Faye. Ce retrait est jugé hautement suspect, en raison de l’absence de caisse d’avance qui aurait pu légalement justifier une telle opération.
Ce détail technique, mais crucial, pourrait peser lourd dans le cadre des investigations judiciaires à venir.
Hier jeudi, Mansour Faye a été convoqué dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC). L’ancien ministre est interdit de sortie du territoire, une mesure qui renforce l’hypothèse d’une future audition approfondie dans le cadre de cette affaire.
Ce développement intervient alors que la Cour des comptes a relevé plusieurs anomalies financières dans la gestion des fonds alloués durant la pandémie.
Avec SENEWEB
