Me Abdoulaye Wade a refoulé le sol sénégalais vendredi 25 avril 2014 après un exil amer à Versailles, en région parisienne, qui l’a poussé à tourner le dos à son pays pendant 22 longs mois. Pendant cette éternité, Wade qui n’a aucun sens du fair-play a mûri son plan pour se venger contre le Président MackySall et ses alliés de Benno BokkYakaar, pour l’avoir chassé du pouvoir alors qu’il misait sur un règne de 50 ans. Une sacrée désillusion à laquelle est venu s’ajouter l’emprisonnement de Karim Wade dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Une pilule très amère et difficile à avaler pour un ancien président de la République qui a toujours caressé le rêve de léguer le pouvoir à son fils bien-aimé.
Avec cette venue qui s’apparente à une récréation politique, Abdoulaye Wade, toujours égal à lui-même, a inventé toute sorte de scénarii pour se « victimiser » et mettre le président MackySall en mal avec les populations qui l’ont élu et s’attirer leur sympathie. La trouvaille de Wade est de traiter les proches collaborateurs du président MackySall de… « vauriens ». Ce qualificatif, venant d’un ancien chef de l’État, n’est rien d’autre qu’une insulte, d’autant plus que Wade lui-même a toujours collaboré avec ces hommes intègres sur qui il jette aujourd’hui l’opprobre.
Il est évident qu’Abdoulaye Wade a la mémoire courte. Sinon, il devait se rappeler que s’il a goûté aux délices qu’offre le privilège d’être chef d’État, alors qu’il avait passait toute son existence à s’opposer, c’est en grande partie grâce à Moustapha Niasse, AmathDansokho, Abdoulaye Bathily entre autres, qui lors de l’élection présidentielle de 2000, lui avaient préféré à Abdou Diouf, lors du second tour du scrutin. Aujourd’hui, il semble que Wade a oublié que Moustapha Niasse qu’il a porté au pinacle par le passé, est un homme politique qui n’a plus rien à prouver. De directeur de cabinet du président Senghor (Wade était à l’époque un tout petit opposant) au poste de Premier ministre, en passant par celui de président de l’Assemblée nationale, le patron de l’Afp a fini de démontrer qu’il est et reste un homme politique de très gros calibre. Et les déclarations de Wade, aussi malveillantes fussent-elles, n’enlèvent en rien son mérite. Niasse n’a certes pas été chef de l’État, mais l’histoire retiendra qu’il a su rester un homme intègre et patriote jusqu’à la moelle épinière. Toutes les fois qu’une responsabilité lui a été confiée dans les plus hautes sphères de l’État, il a toujours montré qu’il était à la hauteur de sa mission. D’ailleurs, Niasse ne fut-il pas le premier chef du Gouvernement sous l’ère Wade ? Le vieux semble l’oublier. Et aujourd’hui, si la compétence de Moustapha Niasse n’était pas avérée, il ne serait pas au poste stratégique de président de l’Assemblée nationale.
Je crois que les « vauriens » sont à chercher ailleurs, pourquoi pas dans les rangs de ceux qui, en douze ans de règne, se sont plus souciés de leurs poches que du peuple. Wade et ses hommes n’ont-ils pas, avec leur mode de gouvernance, envoyé aux cimetières l’honneur, la dignité et la loyauté ? N’ont-ils pas plongé le pays et le peuple dans les abîmes de l’indigence pendant qu’eux baignaient dans un luxe auquel ils n’avaient jamais osé rêver avant leur arrivée aux commandes ? N’ont-ils pas favorisé la corruption, pris en otage et affamé le contribuable, le suçant jusqu’à l’os, carbonisant au passage toutes ses aspirations ? Abdoulaye Wade doit donc remuer sept fois la langue dans sa bouche avant de débiter de telles inepties.
Abdoulaye Wade dit que la situation est suffisamment grave et qu’il est venu apporter des solutions aux souffrances du peuple. De qui se moque-t-il ? Le pays était à l’agonie pendant ses douze longues années de règne. Les Sénégalais très moyens, qui peinaient à s’offrir deux repas par jour, avaient attendu qu’il réalise ses promesses. En vain. Comble de désarroi, le prix du gaz, celui de l’électricité, de l’huile, du sucre, du riz, du lait et de la viande, avait flirté avec ses records historiques. Et le peuple sénégalais lui a infligé une sanction politique sévère à cause de sa politique désastreuse. Ils ont manifesté leur refus de l’arbitraire, de l’arrogance et du mépris en affirmant leur préférence pour MackySall. Le Pape du Sopi n’a manifestement jamais réussi à se remettre de ce désaveu cinglant, qui lui fit perdre son pari : celui de rempiler pour un troisième mandat.
Aujourd’hui, le pays est en train de se relever grâce à un président réaliste et pragmatique, qui a du courage, qui accorde plus d’importance à la justice sociale, qui sait écouter, qui ne s’isole pas dans son rôle de président pour prendre des décisions solitaires. Et Me Abdoulaye Wade doit avoir l’honnêteté de reconnaitre que le président MackySall a apporté l’espoir, la stabilité dans ce pays. Qu’il a une ambition très noble ! Celle de placer le Sénégal sur la rampe de l’émergence.
Et le président Moustapha Niasse, tout comme Tanor Dieng, Bathily et Dansokho, a adhéré à cette vision très ambitieuse et accepté de l’accompagner pour bâtir avec lui les bases stratégiques du développement de manière à ce qu’il réponde aux attentes du peuple. C’était impensable du temps de Abdoulaye Wade où le Pape du Sopi était seul maitre du bord. Celui qui savait tout, qui décidait de tout et faisait tout.
Depuis sa déroute qui a entrainé une chute vertigineuse de sa cote de popularité, Abdoulaye Wade qui a perdu la boussole, a jugé bon de (re) venir faire le guignol au pays. Mais, Wade doit savoir qu’il est fini, même si une foule de nostalgiques l’a accueilli vendredi dernier. Désavoué par sa propre famille politique, un parti déphasé, qui brille par une panne d’idées, d’hommes, mais aussi de comportements, Abdoulaye Wade s’agrippe sur des chimères en espérant que les Sénégalais ont encore besoin de lui. Et lui feront encore confiance. Malheureusement, il se trompe d’époque. Le peuple sénégalais a bien tourné la page de Wade et l’a même jeté à poubelle. Comme les Tunisiens, Égyptiens, Libyens l’ont fait avec Ben Ali, Hosni Moubarak et Kadhafi.
Le peuple sénégalais n’aspire qu’à la stabilité, à la paix et au développement. Et le président MackySall et son équipe s’attèlent tant bien que mal à colmater les brèches laissées béantes par le régime de Wade. Et pour cela, le Gouvernement ne se laissera pas distraire par un vieux politicien qui refuse de prendre sa retraite.
Abdoulaye Wade peut faire son cirque tant qu’il lui chantera, mais de grâce qu’il laisse la République travailler. Car les chantiers sont très nombreux et le temps des ratiocinations est révolu.
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Papa Alassane MBAYE Enseignant IEF Dagana
Responsable AFP Saint-Louis et Membre du BP
Membre BBY à Saint-Louis
Email mbaye_papa@]yahoo.fr
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Avec cette venue qui s’apparente à une récréation politique, Abdoulaye Wade, toujours égal à lui-même, a inventé toute sorte de scénarii pour se « victimiser » et mettre le président MackySall en mal avec les populations qui l’ont élu et s’attirer leur sympathie. La trouvaille de Wade est de traiter les proches collaborateurs du président MackySall de… « vauriens ». Ce qualificatif, venant d’un ancien chef de l’État, n’est rien d’autre qu’une insulte, d’autant plus que Wade lui-même a toujours collaboré avec ces hommes intègres sur qui il jette aujourd’hui l’opprobre.
Il est évident qu’Abdoulaye Wade a la mémoire courte. Sinon, il devait se rappeler que s’il a goûté aux délices qu’offre le privilège d’être chef d’État, alors qu’il avait passait toute son existence à s’opposer, c’est en grande partie grâce à Moustapha Niasse, AmathDansokho, Abdoulaye Bathily entre autres, qui lors de l’élection présidentielle de 2000, lui avaient préféré à Abdou Diouf, lors du second tour du scrutin. Aujourd’hui, il semble que Wade a oublié que Moustapha Niasse qu’il a porté au pinacle par le passé, est un homme politique qui n’a plus rien à prouver. De directeur de cabinet du président Senghor (Wade était à l’époque un tout petit opposant) au poste de Premier ministre, en passant par celui de président de l’Assemblée nationale, le patron de l’Afp a fini de démontrer qu’il est et reste un homme politique de très gros calibre. Et les déclarations de Wade, aussi malveillantes fussent-elles, n’enlèvent en rien son mérite. Niasse n’a certes pas été chef de l’État, mais l’histoire retiendra qu’il a su rester un homme intègre et patriote jusqu’à la moelle épinière. Toutes les fois qu’une responsabilité lui a été confiée dans les plus hautes sphères de l’État, il a toujours montré qu’il était à la hauteur de sa mission. D’ailleurs, Niasse ne fut-il pas le premier chef du Gouvernement sous l’ère Wade ? Le vieux semble l’oublier. Et aujourd’hui, si la compétence de Moustapha Niasse n’était pas avérée, il ne serait pas au poste stratégique de président de l’Assemblée nationale.
Je crois que les « vauriens » sont à chercher ailleurs, pourquoi pas dans les rangs de ceux qui, en douze ans de règne, se sont plus souciés de leurs poches que du peuple. Wade et ses hommes n’ont-ils pas, avec leur mode de gouvernance, envoyé aux cimetières l’honneur, la dignité et la loyauté ? N’ont-ils pas plongé le pays et le peuple dans les abîmes de l’indigence pendant qu’eux baignaient dans un luxe auquel ils n’avaient jamais osé rêver avant leur arrivée aux commandes ? N’ont-ils pas favorisé la corruption, pris en otage et affamé le contribuable, le suçant jusqu’à l’os, carbonisant au passage toutes ses aspirations ? Abdoulaye Wade doit donc remuer sept fois la langue dans sa bouche avant de débiter de telles inepties.
Abdoulaye Wade dit que la situation est suffisamment grave et qu’il est venu apporter des solutions aux souffrances du peuple. De qui se moque-t-il ? Le pays était à l’agonie pendant ses douze longues années de règne. Les Sénégalais très moyens, qui peinaient à s’offrir deux repas par jour, avaient attendu qu’il réalise ses promesses. En vain. Comble de désarroi, le prix du gaz, celui de l’électricité, de l’huile, du sucre, du riz, du lait et de la viande, avait flirté avec ses records historiques. Et le peuple sénégalais lui a infligé une sanction politique sévère à cause de sa politique désastreuse. Ils ont manifesté leur refus de l’arbitraire, de l’arrogance et du mépris en affirmant leur préférence pour MackySall. Le Pape du Sopi n’a manifestement jamais réussi à se remettre de ce désaveu cinglant, qui lui fit perdre son pari : celui de rempiler pour un troisième mandat.
Aujourd’hui, le pays est en train de se relever grâce à un président réaliste et pragmatique, qui a du courage, qui accorde plus d’importance à la justice sociale, qui sait écouter, qui ne s’isole pas dans son rôle de président pour prendre des décisions solitaires. Et Me Abdoulaye Wade doit avoir l’honnêteté de reconnaitre que le président MackySall a apporté l’espoir, la stabilité dans ce pays. Qu’il a une ambition très noble ! Celle de placer le Sénégal sur la rampe de l’émergence.
Et le président Moustapha Niasse, tout comme Tanor Dieng, Bathily et Dansokho, a adhéré à cette vision très ambitieuse et accepté de l’accompagner pour bâtir avec lui les bases stratégiques du développement de manière à ce qu’il réponde aux attentes du peuple. C’était impensable du temps de Abdoulaye Wade où le Pape du Sopi était seul maitre du bord. Celui qui savait tout, qui décidait de tout et faisait tout.
Depuis sa déroute qui a entrainé une chute vertigineuse de sa cote de popularité, Abdoulaye Wade qui a perdu la boussole, a jugé bon de (re) venir faire le guignol au pays. Mais, Wade doit savoir qu’il est fini, même si une foule de nostalgiques l’a accueilli vendredi dernier. Désavoué par sa propre famille politique, un parti déphasé, qui brille par une panne d’idées, d’hommes, mais aussi de comportements, Abdoulaye Wade s’agrippe sur des chimères en espérant que les Sénégalais ont encore besoin de lui. Et lui feront encore confiance. Malheureusement, il se trompe d’époque. Le peuple sénégalais a bien tourné la page de Wade et l’a même jeté à poubelle. Comme les Tunisiens, Égyptiens, Libyens l’ont fait avec Ben Ali, Hosni Moubarak et Kadhafi.
Le peuple sénégalais n’aspire qu’à la stabilité, à la paix et au développement. Et le président MackySall et son équipe s’attèlent tant bien que mal à colmater les brèches laissées béantes par le régime de Wade. Et pour cela, le Gouvernement ne se laissera pas distraire par un vieux politicien qui refuse de prendre sa retraite.
Abdoulaye Wade peut faire son cirque tant qu’il lui chantera, mais de grâce qu’il laisse la République travailler. Car les chantiers sont très nombreux et le temps des ratiocinations est révolu.
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Papa Alassane MBAYE Enseignant IEF Dagana
Responsable AFP Saint-Louis et Membre du BP
Membre BBY à Saint-Louis
Email mbaye_papa@]yahoo.fr
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