![Des étapes de la décolonisation en marche ! Par Diagne Fodé Roland Des étapes de la décolonisation en marche ! Par Diagne Fodé Roland](https://www.ndarinfo.com/photo/art/default/86314886-61417618.jpg?v=1739037461)
Hommage A Seex Anta Diop-Indispensable Reddition Judiciaire Des Comptes Et Nécessaire Réduction Du Train De Vie De L’état:
« Nous faisons face à un État contraint dont les marges de manœuvre budgétaire et financière n’existent quasiment plus. Ensuite, une administration républicaine, certes, mais manquant de cohérence, et figée dans des schémas dépassés ». Ce diagnostic alarmant et inquiétant du président Diomaye Faye informe sur la gravité de la prédation calamiteuse dans laquelle les régimes néocoloniaux successifs, en particulier les libéraux de l’APR/BBY ont plongé le pays.
L’État françafricain, eurafricain, usafricain corrompu hors la loi de l’APR/BBY Libéral, successeur du PDS/CA 2000 libéral et du PS social-libéral, n’a pas seulement volé l’argent du peuple, mais a en plus imposé une dictature meurtrière pour empêcher en vain l’expression de la souveraineté citoyenne des électeurs.
La victoire du peuple, en particulier de la jeunesse dont le sacrifice a chassé l’État hors la loi du pouvoir pose au pouvoir souverainiste le défi de récupérer l’argent public volé, de régulariser l’héritage des nombreux passifs sociaux, d’assainir les finances publiques en supprimant les institutions clientélistes budgétivores comme vient de le faire le vote des députés pour le CESE, le HCCT, mais aussi les multiples agences qui font doublons, les « cadeaux, dons » aux marabouts, d’en finir avec les exonérations d’impôts contre les dessous de tables et d’orienter en les planifiant les dépenses publiques pour commencer à sortir le pays de la dépendance néocoloniale qui perdure depuis 1960.
Les premières mesures limitant les dépenses pour les voyages des gouvernants annoncées par le premier ministre O. Sonko doivent être prolongées comme l’avait fait Sankara par d’autres pour réduire le train de vie de l’État tout en améliorant son efficacité au service du peuple.
Après plus de 60 ans, l’administration néocoloniale s’est empêtrée dans un habitus hérité de l’État colonial. Notre administration néocoloniale est traversée par trois types d’agents : une minorité actrice et grand bénéficiaire de la corruption endémique, une majorité passive par habitus et une minorité incorruptible.
Il est nécessaire de décoloniser le rapport entre administration et population. L’administration coloniale, néocoloniale fait des administrés des « sujets clients consommateurs » pour lesquels le « service est monnayable ». Il faut un travail de décolonisation en profondeur pour instituer une administration au service du citoyen et rompre cette vénale perversion coloniale. Pour ce faire, l’écart des salaires dans la fonction publique doit être revu en tenant compte des impératifs de salaires décents et de la cherté de la vie pour contrer la corruption et les abus de pouvoir.
La lutte pour la baisse du coût de la vie, principalement des denrées essentielles pour les ménages et des loyers, doit être amplifiée. La baisse des prix du carburant, de l’électricité et de l’eau doit l’être aussi en fonction des renégociations des contrats et conventions d’exploitation du pétrole et du gaz pour augmenter les recettes de l’État et baisser le coût de la vie.
Il nous faut aussi maîtriser l’endettement dans le cadre de l’immense dette irresponsable (estimée à 15000 milliards de francs CFA hérité de l’État voleur APR/BBY) qui devrait être auditée afin d’y voir clair pour y retrouver ou pas les traces dans les recettes et dépenses publiques. Il est nécessaire de continuer à démasquer les tripatouillages des finances publiques comme les exemples cités par le communiqué du BP de Pastef : « en 2024 un déficit budgétaire de 11 % du PIB et un taux d’endettement à plus de 84 % du PIB en lieu et place des faux chiffres communiqués de l’ancien régime ».
Nos avancées souverainistes vers la reddition des comptes, le règlement des passifs sociaux poussés parfois par des luttes des victimes, nos victoires électorales présidentielles, législatives et demain locales, le vote du budget, des lois de suppression du HCCT, du CESE budgétivores et l’assainissement souverainiste de l’appareil d’État par les nominations même parfois contestées provoquent l’hystérie de la mauvaise foi flagrante d’une opposition prête à n’importe quoi pour défendre, toute honte bue, leur « paacoo » d’hier de libéraux sous-traitants néocoloniaux de l’oppression impérialiste. Ils passent leur temps à scruter en vain d’éventuels prétextes pour étaler leurs mensonges et diffamations érigés en mode opératoire appris au cours de la fascisation de leur régime autocratique de février 2021 à février 2024.
Ces opposants libéraux néo-coloniaux déchus, notamment ex-gauche qui, à la manière « des singes bombardent les autres de leurs propres excréments » selon l’expression de K. Marx en matière de reniements, sont réduits à donner des leçons de « fidélité (sic!) aux Assises nationales » qu’ils n’ont cessé de piétiner durant les 12 ans du règne de leur État criminel hors la loi.
Le peuple n’est nullement dupe, lui qui a démontré en élisant 130 députés du camp souverainiste sur 165 qu’il fait table rase de ce passé dont il ne veut plus.
Le seul vrai danger ne peut émaner que de l’impérialisme dont une des ressources réside dans les illusions libérales qui existent et persistent au sein du camp souverainiste au pouvoir. 60 ans de néocolonialisme dont 40 ans de libéralisme pèsent sur les partisans du souverainisme qui ont pour modèles ou l’occident impérialiste ou l’orient des pétrodollars tous façonnés par la négation du rôle économique indispensable de l’État par la pensée unique du « there is no alternativ » au libéralisme.
Les théories libérales selon lesquelles « seul le secteur privé crée des emplois et l’État ne crée pas d’emplois » et que « les ressources de l’État reposent principalement, voire uniquement sur le fisc, l’impôt, les taxes douanières et la dette extérieure et surtout intérieure (à la japonaise) » vont révéler toutes leurs limites dans la marche vers la souveraineté nationale. Celle en partie acceptable privilégiant la mise de « l’État au service des capitaines d’industries nationaux » à la place de la mise néocoloniale de l’État au service des « capitaines d’entreprises » impérialistes va aussi montrer ses limites opérationnelles dans le processus de sortie du sous développement de nos pays opprimés.
Le congrès annoncé de Pastef doit être l’occasion de mettre dans la cagnotte du débat nécessaire entre militants du camp souverainiste sur :
– la souveraineté monétaire nationale panafricaine en rupture totale avec le CFA colonial ;
– le contrôle étatique par la nationalisation des leviers économiques stratégiques que sont l’eau, la terre, le sous-sol, l’électricité, les télécoms, les ports, les aéroports, etc ;
– la valeur ajoutée qu’est la transformation industrielle de nos matières premières non comme une fin en soi se suffisant à elle-même, mais comme étape vers l’industrie mécanique des machines-outils prélude l’industrie des semi-conducteurs ;
– le savoir, savoir-faire et la formation des cadres, techniciens et ouvriers nécessaires à ces étapes d’industrialisation nationale et panafricaine ;
– l’union panafricaine à édifier progressivement par cercle concentrique sur la base du principe union libre des peuples libérés du néocolonialisme servile à la domination impérialiste et les aspects de l’industrialisation à lui conférer.
– le dépassement de la CEDEAO néocoloniale pour une unité panafricaine politique, économique, culturelle partant du nouvel acquis qu’est l’AES.
Nous pensons nécessaire que s’ouvre un large débat national et panafricain sur toutes ces problématiques qu’induisent la nouvelle marche en cours vers la souveraineté nationale et panafricaine.
Voilà un hommage que nous rendons à Cheikh Anta Diop en ce 39éme anniversaire de sa disparition pour que vive le souverainisme et le panafricanisme des peuples
« Nous faisons face à un État contraint dont les marges de manœuvre budgétaire et financière n’existent quasiment plus. Ensuite, une administration républicaine, certes, mais manquant de cohérence, et figée dans des schémas dépassés ». Ce diagnostic alarmant et inquiétant du président Diomaye Faye informe sur la gravité de la prédation calamiteuse dans laquelle les régimes néocoloniaux successifs, en particulier les libéraux de l’APR/BBY ont plongé le pays.
L’État françafricain, eurafricain, usafricain corrompu hors la loi de l’APR/BBY Libéral, successeur du PDS/CA 2000 libéral et du PS social-libéral, n’a pas seulement volé l’argent du peuple, mais a en plus imposé une dictature meurtrière pour empêcher en vain l’expression de la souveraineté citoyenne des électeurs.
La victoire du peuple, en particulier de la jeunesse dont le sacrifice a chassé l’État hors la loi du pouvoir pose au pouvoir souverainiste le défi de récupérer l’argent public volé, de régulariser l’héritage des nombreux passifs sociaux, d’assainir les finances publiques en supprimant les institutions clientélistes budgétivores comme vient de le faire le vote des députés pour le CESE, le HCCT, mais aussi les multiples agences qui font doublons, les « cadeaux, dons » aux marabouts, d’en finir avec les exonérations d’impôts contre les dessous de tables et d’orienter en les planifiant les dépenses publiques pour commencer à sortir le pays de la dépendance néocoloniale qui perdure depuis 1960.
Les premières mesures limitant les dépenses pour les voyages des gouvernants annoncées par le premier ministre O. Sonko doivent être prolongées comme l’avait fait Sankara par d’autres pour réduire le train de vie de l’État tout en améliorant son efficacité au service du peuple.
Après plus de 60 ans, l’administration néocoloniale s’est empêtrée dans un habitus hérité de l’État colonial. Notre administration néocoloniale est traversée par trois types d’agents : une minorité actrice et grand bénéficiaire de la corruption endémique, une majorité passive par habitus et une minorité incorruptible.
Il est nécessaire de décoloniser le rapport entre administration et population. L’administration coloniale, néocoloniale fait des administrés des « sujets clients consommateurs » pour lesquels le « service est monnayable ». Il faut un travail de décolonisation en profondeur pour instituer une administration au service du citoyen et rompre cette vénale perversion coloniale. Pour ce faire, l’écart des salaires dans la fonction publique doit être revu en tenant compte des impératifs de salaires décents et de la cherté de la vie pour contrer la corruption et les abus de pouvoir.
La lutte pour la baisse du coût de la vie, principalement des denrées essentielles pour les ménages et des loyers, doit être amplifiée. La baisse des prix du carburant, de l’électricité et de l’eau doit l’être aussi en fonction des renégociations des contrats et conventions d’exploitation du pétrole et du gaz pour augmenter les recettes de l’État et baisser le coût de la vie.
Il nous faut aussi maîtriser l’endettement dans le cadre de l’immense dette irresponsable (estimée à 15000 milliards de francs CFA hérité de l’État voleur APR/BBY) qui devrait être auditée afin d’y voir clair pour y retrouver ou pas les traces dans les recettes et dépenses publiques. Il est nécessaire de continuer à démasquer les tripatouillages des finances publiques comme les exemples cités par le communiqué du BP de Pastef : « en 2024 un déficit budgétaire de 11 % du PIB et un taux d’endettement à plus de 84 % du PIB en lieu et place des faux chiffres communiqués de l’ancien régime ».
Nos avancées souverainistes vers la reddition des comptes, le règlement des passifs sociaux poussés parfois par des luttes des victimes, nos victoires électorales présidentielles, législatives et demain locales, le vote du budget, des lois de suppression du HCCT, du CESE budgétivores et l’assainissement souverainiste de l’appareil d’État par les nominations même parfois contestées provoquent l’hystérie de la mauvaise foi flagrante d’une opposition prête à n’importe quoi pour défendre, toute honte bue, leur « paacoo » d’hier de libéraux sous-traitants néocoloniaux de l’oppression impérialiste. Ils passent leur temps à scruter en vain d’éventuels prétextes pour étaler leurs mensonges et diffamations érigés en mode opératoire appris au cours de la fascisation de leur régime autocratique de février 2021 à février 2024.
Ces opposants libéraux néo-coloniaux déchus, notamment ex-gauche qui, à la manière « des singes bombardent les autres de leurs propres excréments » selon l’expression de K. Marx en matière de reniements, sont réduits à donner des leçons de « fidélité (sic!) aux Assises nationales » qu’ils n’ont cessé de piétiner durant les 12 ans du règne de leur État criminel hors la loi.
Le peuple n’est nullement dupe, lui qui a démontré en élisant 130 députés du camp souverainiste sur 165 qu’il fait table rase de ce passé dont il ne veut plus.
Le seul vrai danger ne peut émaner que de l’impérialisme dont une des ressources réside dans les illusions libérales qui existent et persistent au sein du camp souverainiste au pouvoir. 60 ans de néocolonialisme dont 40 ans de libéralisme pèsent sur les partisans du souverainisme qui ont pour modèles ou l’occident impérialiste ou l’orient des pétrodollars tous façonnés par la négation du rôle économique indispensable de l’État par la pensée unique du « there is no alternativ » au libéralisme.
Les théories libérales selon lesquelles « seul le secteur privé crée des emplois et l’État ne crée pas d’emplois » et que « les ressources de l’État reposent principalement, voire uniquement sur le fisc, l’impôt, les taxes douanières et la dette extérieure et surtout intérieure (à la japonaise) » vont révéler toutes leurs limites dans la marche vers la souveraineté nationale. Celle en partie acceptable privilégiant la mise de « l’État au service des capitaines d’industries nationaux » à la place de la mise néocoloniale de l’État au service des « capitaines d’entreprises » impérialistes va aussi montrer ses limites opérationnelles dans le processus de sortie du sous développement de nos pays opprimés.
Le congrès annoncé de Pastef doit être l’occasion de mettre dans la cagnotte du débat nécessaire entre militants du camp souverainiste sur :
– la souveraineté monétaire nationale panafricaine en rupture totale avec le CFA colonial ;
– le contrôle étatique par la nationalisation des leviers économiques stratégiques que sont l’eau, la terre, le sous-sol, l’électricité, les télécoms, les ports, les aéroports, etc ;
– la valeur ajoutée qu’est la transformation industrielle de nos matières premières non comme une fin en soi se suffisant à elle-même, mais comme étape vers l’industrie mécanique des machines-outils prélude l’industrie des semi-conducteurs ;
– le savoir, savoir-faire et la formation des cadres, techniciens et ouvriers nécessaires à ces étapes d’industrialisation nationale et panafricaine ;
– l’union panafricaine à édifier progressivement par cercle concentrique sur la base du principe union libre des peuples libérés du néocolonialisme servile à la domination impérialiste et les aspects de l’industrialisation à lui conférer.
– le dépassement de la CEDEAO néocoloniale pour une unité panafricaine politique, économique, culturelle partant du nouvel acquis qu’est l’AES.
Nous pensons nécessaire que s’ouvre un large débat national et panafricain sur toutes ces problématiques qu’induisent la nouvelle marche en cours vers la souveraineté nationale et panafricaine.
Voilà un hommage que nous rendons à Cheikh Anta Diop en ce 39éme anniversaire de sa disparition pour que vive le souverainisme et le panafricanisme des peuples