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Viatiques pour les locales du 29 juin 2014

Samedi 14 Juin 2014

Aux concitoyens sénégalais……,
Cet article n’est point quelque tentative que ce soit aux fins d’un dénigrement et d’une dénonciation à l’encontre des partis politiques en lice pour les joutes électorales à venir, mais plutôt une contribution sous forme de viatiques pour nos concitoyens , après des moments d’observation et d’analyse du champ politique sénégalais.


Viatiques pour les locales du 29 juin 2014 Eh bien chers concitoyens, le constat est à la fois déshonorant et décevant pour ceux dont le leitmotiv serait « de servir, toujours servir son pays et non se servir de ce dernier ». Chers concitoyens, interrogeons-nous un peu sur le sens du vocable « politique » et nous serons probablement en mesure de faire la part des choses et de comprendre notre environnement politique. Faisons une lecture synoptique de la situation actuelle de notre pays, analysons les paradigmes sociaux de base et nous verrons évidemment que l’interprétation risque d’être humiliante et caricaturante. Pour ma part, ce que j’en ai déjà eu comme observation ne laisse entrevoir que désespoir, hypocrisie, amateurisme, démagogie, copinage, iniquité, déloyauté et que sais-je encore. Croyez-moi chers concitoyens ! Les rails sur les quels devraient passer les premières lueurs de développement de notre pays, sont bien disponibles mais malheureusement, pour des intérêts mercantilistes et crypto-perso-familiaux, des agents (politiciens) par accident les ont détournés et déviés vers d’autres horizons méconnus par les véritables bénéficiaires (le peuple sénégalais). Donc ou en sommes-nous exactement ? Ou en sommes- nous exactement depuis que le peuple souverain a décidé de confier sa destinée à ceux que nous espérions être les hommes qu’il nous fallait ? De mandat à mandat, de régime à régime, les idéologies ont fini par confirmer leur désuétude et leurs limites. N’avons-nous pas déjà assisté à l’ère des socialistes pendant quarante ans ? N’avons –nous pas déjà vécu pendant douze ans, le règne des libéraux sur qui reposait l’espoir de tout un peuple ? Aujourd’hui, ce même peuple a encore tourné la page, ayant compris alors que la voie du salut n’était plus à retrouver dans des idéologies importées et calquées de l’hexagone. Qu’est-ce- qu’il lui restait donc à explorer ? En tout cas, les présidentielles passées ont donné cette réponse puisque celui qui a été porté au pouvoir, heureusement pour lui, avait semblé comprendre le code de cette dialectique du vrai changement qui se veut maintenant participatif et inclusif. Alors, le programme « yoonu yokute » piloté par la coalition « benno bokk yaakar » finira par triompher de ces joutes présidentielles avec un score avoisinant les 65% des suffrages. Cela veut dire que les sénégalais n’élisent plus un candidat mais, une vision et un programme. A relire alors le slogan voila ce qu’il traduit : « book yaakaru yokuté »traduit, ceci signifie « ensemble pour l’espoir d’un progrès ». Voila donc, ce que cette coalition avait proposé aux sénégalais et les avait galvanisés à un point qu’aucun répit ou état de Grace ne lui était accordé comme ce fut le cas pour les régimes précédents. Du reste, les sénégalais ne se voient plus et ne se reconnaissent plus dans une alternance dynastique et monarchique qu’elle soit déguisée ou flagrante ; ils ne s’attendent non plus à des « deals » opérés de temps à autre par des dealers politiques. Alors, à quoi assistons-nous réellement à l’instant ? En tout cas, ce même peuple qui avait choisi et avait pensé bien choisir, est en train de gémir et de grogner tel un moteur diésel fumant à la première vitesse, et dont l’âge ne permet plus de bricolages. Si j’en reviens au sens de la politique, je porte à votre attention que c’est un art et on le sait, l’art n’est pas à la portée de n’importe qui. Ce n’est pas une affaire d’amateur, ce n’est pas aussi une affaire de sensibilité subjective mais plutôt une affaire de réalités objectives comme le souligne Zola. Donc, la politique doit participer à l’édification d’un monde nouveau dont le devenir doit assurer à l’action humaine un champ illimité. Malheureusement, j’ai l’impression que nos acteurs politiques n’appréhendent pas cette définition faisant régner du coup, le tohu-bohu dans une ambiance inqualifiable. Laissez moi vous dire que nous n’assistons pas réellement à cette volonté politique de développement puisque la quasi-totalité de ceux qui sont sensés jouer ce rôle, ne sort presque de nulle part. Observez bien les responsabilités adjugées à je ne sais qui encore. Qui étaient –ils avant le pouvoir ? Que sont ils devenus avec le pouvoir ? Avaient-ils déjà posé des actes de développement dans ce pays pour prétendre aider le président dans sa vision ? Une façon de dire tant que ce hiatus n’est pas levé et qu’on fasse le discernement entre « politique-art » et « politique-matraquage », rien de ce qu’on pourrait entreprendre, n’aboutira. Cessons le maquillage et présentons- nous comme la nature nous a forgés. Comment un pays peut être géré avec ceux qui se déclarent être des adversaires ? Comment voulez-vous que les objectifs du développement soient atteints si l’on continue à croire que le développement est clé en main, oubliant du coup que c’est un processus qui doit reposer sur des valeurs sures ? Pourquoi tant d’alliances et de coalitions dans l’échiquier politique ? Ces interrogations ne font que révéler la cacophonie existentielle dans laquelle le peuple est noyée ; A nous, citoyens sénégalais les seuls souverains marquons le coup cette fois ci en faisant bien notre choix pour ces locales. Accueillons mais prenons le soin d’écouter d’abord nos visiteurs pour ensuite réagir. Je pense que c’est le bon protocole et non l’inverse. Embouchons ensemble la trompette du vrai changement de gestion de nos cités et soufflons-la même pour les générations à venir et celle-ci sera fière de cet héritage. En définitive, donnons-nous rendez-vous la semaine prochaine pour un bilan d’étape de la campagne. Papa charles ndiaye, 77 969 08 58. npapacharles@gmail.com Viatiques pour les locales du 29 juin 2014 Eh bien chers concitoyens, le constat est à la fois déshonorant et décevant pour ceux dont le leitmotiv serait « de servir, toujours servir son pays et non se servir de ce dernier ». Chers concitoyens, interrogeons-nous un peu sur le sens du vocable « politique » et nous serons probablement en mesure de faire la part des choses et de comprendre notre environnement politique. Faisons une lecture synoptique de la situation actuelle de notre pays, analysons les paradigmes sociaux de base et nous verrons évidemment que l’interprétation risque d’être humiliante et caricaturante. Pour ma part, ce que j’en ai déjà eu comme observation ne laisse entrevoir que désespoir, hypocrisie, amateurisme, démagogie, copinage, iniquité, déloyauté et que sais-je encore. Croyez-moi chers concitoyens ! Les rails sur les quels devraient passer les premières lueurs de développement de notre pays, sont bien disponibles mais malheureusement, pour des intérêts mercantilistes et crypto-perso-familiaux, des agents (politiciens) par accident les ont détournés et déviés vers d’autres horizons méconnus par les véritables bénéficiaires (le peuple sénégalais). Donc ou en sommes-nous exactement ? Ou en sommes- nous exactement depuis que le peuple souverain a décidé de confier sa destinée à ceux que nous espérions être les hommes qu’il nous fallait ? De mandat à mandat, de régime à régime, les idéologies ont fini par confirmer leur désuétude et leurs limites. N’avons-nous pas déjà assisté à l’ère des socialistes pendant quarante ans ? N’avons –nous pas déjà vécu pendant douze ans, le règne des libéraux sur qui reposait l’espoir de tout un peuple ? Aujourd’hui, ce même peuple a encore tourné la page, ayant compris alors que la voie du salut n’était plus à retrouver dans des idéologies importées et calquées de l’hexagone. Qu’est-ce- qu’il lui restait donc à explorer ? En tout cas, les présidentielles passées ont donné cette réponse puisque celui qui a été porté au pouvoir, heureusement pour lui, avait semblé comprendre le code de cette dialectique du vrai changement qui se veut maintenant participatif et inclusif. Alors, le programme « yoonu yokute » piloté par la coalition « benno bokk yaakar » finira par triompher de ces joutes présidentielles avec un score avoisinant les 65% des suffrages. Cela veut dire que les sénégalais n’élisent plus un candidat mais, une vision et un programme. A relire alors le slogan voila ce qu’il traduit : « book yaakaru yokuté »traduit, ceci signifie « ensemble pour l’espoir d’un progrès ». Voila donc, ce que cette coalition avait proposé aux sénégalais et les avait galvanisés à un point qu’aucun répit ou état de Grace ne lui était accordé comme ce fut le cas pour les régimes précédents. Du reste, les sénégalais ne se voient plus et ne se reconnaissent plus dans une alternance dynastique et monarchique qu’elle soit déguisée ou flagrante ; ils ne s’attendent non plus à des « deals » opérés de temps à autre par des dealers politiques. Alors, à quoi assistons-nous réellement à l’instant ? En tout cas, ce même peuple qui avait choisi et avait pensé bien choisir, est en train de gémir et de grogner tel un moteur diésel fumant à la première vitesse, et dont l’âge ne permet plus de bricolages. Si j’en reviens au sens de la politique, je porte à votre attention que c’est un art et on le sait, l’art n’est pas à la portée de n’importe qui. Ce n’est pas une affaire d’amateur, ce n’est pas aussi une affaire de sensibilité subjective mais plutôt une affaire de réalités objectives comme le souligne Zola. Donc, la politique doit participer à l’édification d’un monde nouveau dont le devenir doit assurer à l’action humaine un champ illimité. Malheureusement, j’ai l’impression que nos acteurs politiques n’appréhendent pas cette définition faisant régner du coup, le tohu-bohu dans une ambiance inqualifiable. Laissez moi vous dire que nous n’assistons pas réellement à cette volonté politique de développement puisque la quasi-totalité de ceux qui sont sensés jouer ce rôle, ne sort presque de nulle part. Observez bien les responsabilités adjugées à je ne sais qui encore. Qui étaient –ils avant le pouvoir ? Que sont ils devenus avec le pouvoir ? Avaient-ils déjà posé des actes de développement dans ce pays pour prétendre aider le président dans sa vision ? Une façon de dire tant que ce hiatus n’est pas levé et qu’on fasse le discernement entre « politique-art » et « politique-matraquage », rien de ce qu’on pourrait entreprendre, n’aboutira. Cessons le maquillage et présentons- nous comme la nature nous a forgés. Comment un pays peut être géré avec ceux qui se déclarent être des adversaires ? Comment voulez-vous que les objectifs du développement soient atteints si l’on continue à croire que le développement est clé en main, oubliant du coup que c’est un processus qui doit reposer sur des valeurs sures ? Pourquoi tant d’alliances et de coalitions dans l’échiquier politique ? Ces interrogations ne font que révéler la cacophonie existentielle dans laquelle le peuple est noyée ; A nous, citoyens sénégalais les seuls souverains marquons le coup cette fois ci en faisant bien notre choix pour ces locales. Accueillons mais prenons le soin d’écouter d’abord nos visiteurs pour ensuite réagir. Je pense que c’est le bon protocole et non l’inverse. Embouchons ensemble la trompette du vrai changement de gestion de nos cités et soufflons-la même pour les générations à venir et celle-ci sera fière de cet héritage. En définitive, donnons-nous rendez-vous la semaine prochaine pour un bilan d’étape de la campagne. Papa charles ndiaye, 77 969 08 58. npapacharles@gmail.com


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