La directrice et représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) au Sénégal a annoncé des ‘’synergies’’ avec des partenaires de l’Etat du Sénégal et des agences des Nations unies, en vue de la mise en œuvre de projets agricoles résilients dans le nord du pays.
‘’Avec d’autres partenaires qui mettent en œuvre des projets dans le nord, nous allons créer des synergies. Nous allons collaborer avec tout le monde. Et pour venir en aide à l’Etat, nous travaillerons très étroitement avec les services techniques gouvernementaux’’, a souligné Fatiha Terki.
Les projets envisagés seront mis en œuvre au profit des populations dans des zones où la vulnérabilité est importante, a-t-elle précisé.
Mme Terki s’entretenait avec la presse, en marge d’une cérémonie protocolaire de signature d’une convention, avec le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en vue du lancement d’un projet agricole dans les régions de Matam, Saint-Louis (nord) et Tambacounda (est).
‘’On ne peut pas aller seul. Nous, on est là, mais ce sont les gouvernements et les communautés qui sont les maîtres d’œuvre du déroulement des activités’’, a-t-elle précisé.
Le projet agricole prévu dans les régions de Matam, Saint-Louis et Tambacounda a été conjointement élaboré par trois agences des Nations unies : le Fonds international de développement agricole (FIDA), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et le PAM.
‘’Nous allons travailler en synergie avec d’autres acteurs, d’autres partenaires financiers, d’autres agences des Nations unies. Nous allons aussi travailler très étroitement avec les services techniques de l’Etat. Et on le fera dans toutes les régions du Sénégal’’, a-t-elle promis.
Pour la première phase prévue pour trois ans, les départements de Kanel (Matam), Podor (Saint-Louis) et Goudiry (Tambacounda) ont été choisis. Au total, 10.000 ménages sont ciblés pour à peu près 100.000 bénéficiaires.
Pour la seconde phase, les activités vont se dérouler à Ranérou (Matam), Bakel (Tambacounda), Salémata et Saraya (région de Kédougou), pour un coût global de 13 millions de dollars répartis entre le PAM, la FAO et le FIDA.
‘’C’est un projet d’urgence, qui vient relever trois défis majeurs : les conflits, la pandémie de Covid-19 et les changements climatiques’’, a expliqué Fatiha Terki.
C’est la raison pour laquelle le nord et les zones frontalières ont été ciblées, a-t-elle dit.
Selon la représentante du PAM au Sénégal, le projet comporte aussi ‘’un aspect sécurité et établissement de la paix’’.
Le Programme alimentaire mondial et d’autres partenaires vont travailler aux côtés du ministère de l’Agriculture, avec les petits agriculteurs et les éleveurs, pour réhabiliter et cultiver des terres arides. Pour la mise en valeur de ces terres qui n’ont pas été exploitées depuis une quarantaine d’années, l’accent sera mis sur des méthodes de rétention de l’eau de pluie, a assuré Mme Terki.
APS
‘’Avec d’autres partenaires qui mettent en œuvre des projets dans le nord, nous allons créer des synergies. Nous allons collaborer avec tout le monde. Et pour venir en aide à l’Etat, nous travaillerons très étroitement avec les services techniques gouvernementaux’’, a souligné Fatiha Terki.
Les projets envisagés seront mis en œuvre au profit des populations dans des zones où la vulnérabilité est importante, a-t-elle précisé.
Mme Terki s’entretenait avec la presse, en marge d’une cérémonie protocolaire de signature d’une convention, avec le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en vue du lancement d’un projet agricole dans les régions de Matam, Saint-Louis (nord) et Tambacounda (est).
‘’On ne peut pas aller seul. Nous, on est là, mais ce sont les gouvernements et les communautés qui sont les maîtres d’œuvre du déroulement des activités’’, a-t-elle précisé.
Le projet agricole prévu dans les régions de Matam, Saint-Louis et Tambacounda a été conjointement élaboré par trois agences des Nations unies : le Fonds international de développement agricole (FIDA), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et le PAM.
‘’Nous allons travailler en synergie avec d’autres acteurs, d’autres partenaires financiers, d’autres agences des Nations unies. Nous allons aussi travailler très étroitement avec les services techniques de l’Etat. Et on le fera dans toutes les régions du Sénégal’’, a-t-elle promis.
Pour la première phase prévue pour trois ans, les départements de Kanel (Matam), Podor (Saint-Louis) et Goudiry (Tambacounda) ont été choisis. Au total, 10.000 ménages sont ciblés pour à peu près 100.000 bénéficiaires.
Pour la seconde phase, les activités vont se dérouler à Ranérou (Matam), Bakel (Tambacounda), Salémata et Saraya (région de Kédougou), pour un coût global de 13 millions de dollars répartis entre le PAM, la FAO et le FIDA.
‘’C’est un projet d’urgence, qui vient relever trois défis majeurs : les conflits, la pandémie de Covid-19 et les changements climatiques’’, a expliqué Fatiha Terki.
C’est la raison pour laquelle le nord et les zones frontalières ont été ciblées, a-t-elle dit.
Selon la représentante du PAM au Sénégal, le projet comporte aussi ‘’un aspect sécurité et établissement de la paix’’.
Le Programme alimentaire mondial et d’autres partenaires vont travailler aux côtés du ministère de l’Agriculture, avec les petits agriculteurs et les éleveurs, pour réhabiliter et cultiver des terres arides. Pour la mise en valeur de ces terres qui n’ont pas été exploitées depuis une quarantaine d’années, l’accent sera mis sur des méthodes de rétention de l’eau de pluie, a assuré Mme Terki.
APS