
L’étude, lancée en janvier 2025, a été confiée au cabinet IPAR (Initiative prospective agricole et rurale). Elle vise à dresser un état des lieux des chaînes de valeur existantes dans les zones concernées par le projet, notamment les régions de Saint-Louis, Matam et Tambacounda, couvrant six départements (Saint-Louis, Dagana, Podor, Matam, Kanel et Bakel) et 44 communes.
« Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une étude commanditée pour cartographier les chaînes de valeur dans la Vallée du fleuve Sénégal », a indiqué Alhassane Kane, spécialiste suivi-évaluation du PRDC-VFS, représentant du coordonnateur du projet. Selon lui, cette étape est cruciale pour assurer une bonne appropriation des résultats par les acteurs locaux et permettre une sélection concertée des chaînes de valeur à accompagner.
L’enjeu est de taille pour les communautés de la vallée. Le projet, logé au ministère de la Famille et des Solidarités, ambitionne de renforcer la résilience économique des populations locales à travers des actions ciblées. Cela passe notamment par l’appui à trois chaînes de valeur jugées stratégiques, qui seront sélectionnées à l’issue du processus de diagnostic.
Le directeur exécutif d’IPAR, Cheikh Oumar Bâ, est revenu sur la finalité de cette étude. « IPAR a été choisi par le PRDC pour conduire l’étude devant permettre d’identifier les trois chaînes de valeur que le projet va accompagner pour la durée de son existence », a-t-il expliqué, insistant sur le rôle d’orientation stratégique de son institution.
L’atelier a également été marqué par la participation de plusieurs personnalités, dont Ibrahim Mamadou Bâ, directeur régional du développement rural (DRDR) de Tambacounda, et Aboubacry Sow, maire de la commune de Méri et ancien directeur général de la SAED. Tous ont salué la démarche inclusive du PRDC-VFS, qui permet de prendre en compte les spécificités locales dans l’élaboration des politiques de développement.
Financé par la Banque mondiale, via l’Association internationale de développement (IDA), le PRDC-VFS entend contribuer durablement au développement économique local, en misant sur des filières porteuses adaptées aux réalités régionales, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la transformation et de la commercialisation.
Les résultats finaux de l’étude sont attendus dans les prochaines semaines, et permettront de définir les actions prioritaires à mettre en œuvre pour accompagner les chaînes de valeur retenues.