Délocalisé à la maison du combattant pour cause de délabrement très avancé, le Poste de santé de « Sindoné » (Quartier Sud de l'Ile) grouille sous le poids des milliers de difficultés. L’infrastructure actuelle ne garantit pas le bon déroulement des soins et le personnel soignant, désorienté, ne sait plus à quel saint se vouer après avoir lancé plusieurs messages de détresse. L’étroitesse de cet espace qui abrite le poste pose d’énormes problèmes aux patients venus de plusieurs horizons de la ville, attirés par la qualité des soins que dispense le poste.
Pourtant, ce quartier polarise plusieurs sommités intellectuelles et hommes d’affaires du pays qui y ont passé leur enfance, mais qui, hélas, restent insensibles aux souffrances de leur localité.
Dans la maison du combat, l’eau potable est indisponible et même pas une toilette. Un couloir étroit donne accès aux salles de consultation aux allures primitives et rudimentaires. La chaleur homicide qui s’y confine fait couler les sueurs des malades entassés sur des bancs en bois. La plupart sont des dames parfois très âgées. Des bébés étouffés par l’air pétrifié crient de temps en temps. On les calme quelques minutes et les sirènes recommencent. L’enfer et la galère rythment le quotidien.
Malgré le combat du comité de santé, l’étau se resserre de plus en plus pour SIndoné. Le Poste initial ne reçoit toujours pas les travaux de réfection annoncée. Toujours rien. Pourtant, un bâtiment situé juste à côté, occupé jadis par l’Agence de Développement communal est vide. Les populations réclament ces locaux pour recaser le poste, mais « ils veulent le donner à une organisation à but non lucratif malgré la forte demande sociale», crie un habitant du quartier.
Dépitées, découragées et sidérées pour l’immobilisme des autorités, les populations préparent une marche pacifique pour sensibiliser l’opinion nationale sur la situation.
NDARINFO.COM
Pourtant, ce quartier polarise plusieurs sommités intellectuelles et hommes d’affaires du pays qui y ont passé leur enfance, mais qui, hélas, restent insensibles aux souffrances de leur localité.
Dans la maison du combat, l’eau potable est indisponible et même pas une toilette. Un couloir étroit donne accès aux salles de consultation aux allures primitives et rudimentaires. La chaleur homicide qui s’y confine fait couler les sueurs des malades entassés sur des bancs en bois. La plupart sont des dames parfois très âgées. Des bébés étouffés par l’air pétrifié crient de temps en temps. On les calme quelques minutes et les sirènes recommencent. L’enfer et la galère rythment le quotidien.
Malgré le combat du comité de santé, l’étau se resserre de plus en plus pour SIndoné. Le Poste initial ne reçoit toujours pas les travaux de réfection annoncée. Toujours rien. Pourtant, un bâtiment situé juste à côté, occupé jadis par l’Agence de Développement communal est vide. Les populations réclament ces locaux pour recaser le poste, mais « ils veulent le donner à une organisation à but non lucratif malgré la forte demande sociale», crie un habitant du quartier.
Dépitées, découragées et sidérées pour l’immobilisme des autorités, les populations préparent une marche pacifique pour sensibiliser l’opinion nationale sur la situation.
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