Les clés du succés
Aujourd'hui, dans ma contribution, je parlerai essentiellement de quatre domaines qui sont essentiels pour l'avenir du Sénégal et de tous les pays en développement que sont: la démocratie, la bonne gouvernance, la santé publique et le règlement pacifique des conflits.
Je ne sais pas mais au fur et à mesure voire même à démesure de mon argumentaire ; l’invite vous est faite de vous faire votre propre idée sur mon cheminement, pour après me juger pendant que vous y êtes…
Commençons d’abord par expliquer la notion de démocratie qui constitue le pilier d’une bonne gouvernance.
Elle désigne le régime politique, ou plus largement un corpus de principes philosophiques et politiques voire le phénomène social égalitaire, dans lequel le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement en d’autres termes c’est le gouvernement du peuple,par le peuple et pour le peuple.
Ainsi, chaque nation façonne la démocratie à sa manière, conformément à ses traditions. Mais l'histoire prononce un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas.
Nous devons changer d’époque et de comportement avec comme ambition, d’installer au cœur des esprits cette notion de démocratie.
Le Sénégal a certes besoin d'hommes forts, mais aussi et surtout de fortes institutions.
La vérité essentielle de la démocratie est que chaque nation détermine elle-même son destin.
Nous devons partir du principe qu'il revient aux sénégalais comme vous et moi de décider de l'avenir de notre cher pays.
Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. Ce n'est pas de la démocratie, c'est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection ça et là, il est temps que ce style de gouvernement disparaisse partout.
Je serai bien disposé à faire de la politique et militer conséquemment dans un parti si et seulement si la démocratie interne y réside. Une chose de pourtant toute naturelle, mais qui malheureusement est loin encore d’être instaurée en règle élémentaire dans nos partis légalement constitués et juridiquement reconnus.
Que l’on donne ainsi la chance à la démocratie interne dans les partis pour espérer un jour disposer d’une démocratie à l’image de ce qui se fait de meilleure en la matière.
Ensuite, mon second point sera axé sur la bonne gouvernance qui reste et demeure le socle pour un développement durable.
Nous devons pour cela reconnaître cette vérité fondamentale à savoir que le développement dépend principalement de la bonne gouvernance. C'est l'ingrédient qui fait défaut dans beaucoup trop de pays africains depuis bien trop longtemps.
Je suis convaincu que c'est une nouvelle période de grand espoir qui s’annonce. Seulement cette fois-ci, il faut noter que ce ne seront pas de grandes personnalités telles que Cheikh Anta Diop ou Senghor qui décideront du destin de notre Sénégal mais au contraire Ce sera nous, les hommes et les femmes du peuple et le peuple c’est nous les sénégalais. Ce seront les jeunes, débordant de talent, d'énergie et d'espoir, qui pourront revendiquer et asseoir ensemble l'avenir de notre cher Sénégal.
Aujourd’hui, notre pays abrite en son sein des experts dans presque tous les domaines d’activités et il est inconcevable aujourd’hui que l’on ne puisse pas en bénéficier. Toute la question est de savoir comment y parvenir?
Pourtant, le génie humain est partout .Il est européen, chinois, américain et certainement sénégalais aussi, nous devons juste croire en nous même.
L’avenir du Sénégal appartient aux sénégalais. Le peuple sénégalais est prêt à revendiquer cet avenir.
De ce fait, nous devons accepter et reconnaître qu’aucun pays à commencer par le Sénégal ne peut créer des richesses si ses dirigeants exploitent l'économie pour s'enrichir personnellement, ou si des policiers peuvent être achetés par des trafiquants de drogue. Aucune entreprise ne veut investir dans un pays où le gouvernement se taille au départ une part de 20 %, ou dans lequel le chef de l'autorité portuaire est corrompu.
Avec une meilleure gouvernance, je ne doute guère que le Sénégal tiendra sa promesse de créer une plus vaste base pour la prospérité. Témoin en est le succès extraordinaire de milliers de sénégalais qui brillent dans d’autres pays de part leur compétence. Là où ces sénégalais se trouvent, ils sont respectés, Ils ont donc le talent et ils possèdent l'esprit d'entreprise.
Aux Etats Unis, les Africains dont un grand nombre d'immigrés récents composé spécialement de sénégalais- réussissent dans tous les secteurs d’activité.
La question est de savoir comment s'assurer qu'ils réussissent ici dans leur pays d'origine.
Ce Sénégal est riche en ressources naturelles. Que ce soit dans tous les domaines, les sénégalais ont montré leur capacité et leur volonté de créer leurs propres possibilités. Mais il faut également rompre avec de vieilles habitudes et les faire revenir au bercail pour qu’ensemble nous puisions relever le défi du développement et de la bonne gouvernance.
Avec de puissantes institutions et une ferme volonté, je sais que les sénégalais peuvent réaliser leurs rêves.
C'est le changement de mentalités qui peut déverrouiller les potentialités du Sénégal. Enfin, c'est une responsabilité dont seuls les sénégalais peuvent s'acquitter.
L'objectif de l'aide à l'étranger doit être de créer les conditions dans lesquelles elle ne sera plus nécessaire. Je veux vraiment voir les Sénégalais autosuffisants sur le plan alimentaire, je veux les voir exporter des produits alimentaires à d'autres pays et gagner de l'argent pour leur bien être. Cela, nous le pouvons dans l’union des cœurs et des esprits. En tous cas, nous devons exiger beaucoup de nous-mêmes et attendre peu des autres.
Il s'agit de savoir si un jeune doté de diplômes peut trouver un emploi qui lui permettra de gagner sa vie; si un agriculteur peut amener ses produits au marché ; ou si un homme d'affaires armé d'une bonne idée peut démarrer une entreprise. Il s'agit de la dignité du travail. Il s'agit d'une chance que doit pouvoir saisir chaque sénégalais.
De même que la bonne gouvernance est une condition essentielle du progrès économique, elle revêt également une importance cruciale dans le troisième domaine que je voudrais à présent aborder qu’est l'amélioration de la santé publique.
Ainsi, au niveau de la santé, nous devons aussi rappeler que trop de sénégalais périssent toujours de maladies qui ne devraient pas les tuer.
Lorsque des enfants meurent d'une piqûre de moustique et que des mères succombent lors d'un accouchement, nous savons qu'il reste des progrès à faire.
Il faut faire des choix responsables de nature à prévenir la propagation de la maladie et à promouvoir la santé publique dans tous le pays avec l’accès aux soins à toutes les personnes.
En même temps que nous unissons nos efforts en faveur d'une meilleure santé, nous devons également stopper la destruction causée non pas par la maladie, mais par les êtres humains. C'est pourquoi le domaine suivant que je vais aborder se rapporte aux règlements des conflits.
Nous sommes tous des enfants de Dieu. Nous partageons tous des aspirations communes : vivre dans la paix et dans la sécurité ; avoir accès à l'éducation et à la possibilité de réussir ; aimer notre famille, notre communauté et notre foi. Voilà notre humanité commune.
Nous devons ainsi prôner la paix et mettre de l’eau dans les foyers de tensions comme c’est le cas de la Casamance où des innocents meurent, victimes de la rébellion.
Ainsi, il nous faut essayer d’aider à résoudre des problèmes tenaces qui nous gangrènent et de créer les conditions qui permettent aux divers processus de paix d'acquérir un nouveau dynamisme.
Mettre fin aux divers conflits, rétablir la paix et instaurer la stabilité dans les régions en crise doit constituer le changement le plus important et le plus manifeste que nous devons entreprendre.
Il incombe ainsi aux sénégalais de travailler pour promouvoir cette vision de rebâtir notre pays dans la paix, non seulement par des paroles mais aussi par des actes concrets pour encore reprendre de nouveau Goor gui ci Yoff dans l’émission Wakh Sa Khalat de Sud FM: « Le Sénégal est un pays de paix, Dieu fasse que cela perdure ».
Nous pouvons conquérir la maladie, mettre fin aux conflits et réaliser le changement à partir de la base.
Et voici ce que nous devons savoir : le Sénégal sera ce que nous en ferons. Nous avons le devoir de responsabiliser nos dirigeants et de bâtir des institutions qui servent leur peuple. Nous pouvons servir nos communautés et mettre notre énergie et notre savoir – faire à contribution pour créer de nouvelles richesses ainsi que de nouvelles connexions avec le monde.
Mais ces choses ne pourront se faire que si nous saisissons la responsabilité de notre avenir. Ce ne sera pas facile. Cela exigera du temps et des efforts. Il y aura des souffrances et des revers.
Le progrès ne viendra de nulle part ailleurs, il doit découler des décisions que nous prendrons, des actions que nous engagerons et de l'espoir que nous porterons dans le cœur de chaque sénégalais.
Je suis sûr et convaincu que si nous faisons cela, nous pourrons, bien des années plus tard, voir que la prospérité s'est forgée, que la douleur a été surmontée et qu'une nouvelle ère de progrès a débuté.
Nous n’avons plus droit à l’erreur, l’époque où le leadership était réduit à son aspect cérémonial est révolue. De notre choix dépendra largement notre fierté quand après plusieurs années nous dirons à nos enfants.
«Voila le Sénégal que nous vous léguons, prenez en soin et finissez ce que nous n’avons pas eu le temps finir et à votre tour remettez le à vos enfants ».
Alors faisons appel à un nouvel esprit de patriotisme, de service et de responsabilité où chacun d'entre nous s'attellera à travailler dur et à s'occuper non seulement de sa personne, mais aussi des autres.
Et à ceux qui se demandent si le phare du Sénégal brille toujours, qu’ils sachent que la force de notre nation ne vient pas de la puissance de nos armes …du tout, ou de l'étendue de notre richesse …non plus, mais du pouvoir de nos idées et du degré de patriotisme.
La démocratie, la liberté, l’engagement, la bonne gouvernance et l’espoir inflexible demeurent les termes de références auxquels nous devons essayer d’atteindre.
C'est notre moment. Le temps est venu de remettre les personnes au travail et d'ouvrir les portes de l'opportunité pour nos enfants, de rétablir la prospérité et d'encourager la paix, de penser au devenir de notre pays, de réaffirmer la vérité fondamentale et de refonder un Sénégal nouveau avec des idées novatrices.
Chers patriotes, unissons nos cœurs et nos esprits, essayons de dissiper les incompréhensions et acceptons nous dans la différence et notre Sénégal sera merveilleux.
Nous réaffirmons la grandeur de notre chère nation « Le Sénégal » tout en sachant que la grandeur n'est jamais donnée mais se mérite.
Je ne saurai terminer sans dire Déwénati à tous les sénégalais
Zayire Fall
Un patriote comme tant d’autres
Tél: 77 513-74-51
Je ne sais pas mais au fur et à mesure voire même à démesure de mon argumentaire ; l’invite vous est faite de vous faire votre propre idée sur mon cheminement, pour après me juger pendant que vous y êtes…
Commençons d’abord par expliquer la notion de démocratie qui constitue le pilier d’une bonne gouvernance.
Elle désigne le régime politique, ou plus largement un corpus de principes philosophiques et politiques voire le phénomène social égalitaire, dans lequel le peuple est souverain et détient le pouvoir collectivement en d’autres termes c’est le gouvernement du peuple,par le peuple et pour le peuple.
Ainsi, chaque nation façonne la démocratie à sa manière, conformément à ses traditions. Mais l'histoire prononce un verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition, sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas.
Nous devons changer d’époque et de comportement avec comme ambition, d’installer au cœur des esprits cette notion de démocratie.
Le Sénégal a certes besoin d'hommes forts, mais aussi et surtout de fortes institutions.
La vérité essentielle de la démocratie est que chaque nation détermine elle-même son destin.
Nous devons partir du principe qu'il revient aux sénégalais comme vous et moi de décider de l'avenir de notre cher pays.
Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption. Ce n'est pas de la démocratie, c'est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection ça et là, il est temps que ce style de gouvernement disparaisse partout.
Je serai bien disposé à faire de la politique et militer conséquemment dans un parti si et seulement si la démocratie interne y réside. Une chose de pourtant toute naturelle, mais qui malheureusement est loin encore d’être instaurée en règle élémentaire dans nos partis légalement constitués et juridiquement reconnus.
Que l’on donne ainsi la chance à la démocratie interne dans les partis pour espérer un jour disposer d’une démocratie à l’image de ce qui se fait de meilleure en la matière.
Ensuite, mon second point sera axé sur la bonne gouvernance qui reste et demeure le socle pour un développement durable.
Nous devons pour cela reconnaître cette vérité fondamentale à savoir que le développement dépend principalement de la bonne gouvernance. C'est l'ingrédient qui fait défaut dans beaucoup trop de pays africains depuis bien trop longtemps.
Je suis convaincu que c'est une nouvelle période de grand espoir qui s’annonce. Seulement cette fois-ci, il faut noter que ce ne seront pas de grandes personnalités telles que Cheikh Anta Diop ou Senghor qui décideront du destin de notre Sénégal mais au contraire Ce sera nous, les hommes et les femmes du peuple et le peuple c’est nous les sénégalais. Ce seront les jeunes, débordant de talent, d'énergie et d'espoir, qui pourront revendiquer et asseoir ensemble l'avenir de notre cher Sénégal.
Aujourd’hui, notre pays abrite en son sein des experts dans presque tous les domaines d’activités et il est inconcevable aujourd’hui que l’on ne puisse pas en bénéficier. Toute la question est de savoir comment y parvenir?
Pourtant, le génie humain est partout .Il est européen, chinois, américain et certainement sénégalais aussi, nous devons juste croire en nous même.
L’avenir du Sénégal appartient aux sénégalais. Le peuple sénégalais est prêt à revendiquer cet avenir.
De ce fait, nous devons accepter et reconnaître qu’aucun pays à commencer par le Sénégal ne peut créer des richesses si ses dirigeants exploitent l'économie pour s'enrichir personnellement, ou si des policiers peuvent être achetés par des trafiquants de drogue. Aucune entreprise ne veut investir dans un pays où le gouvernement se taille au départ une part de 20 %, ou dans lequel le chef de l'autorité portuaire est corrompu.
Avec une meilleure gouvernance, je ne doute guère que le Sénégal tiendra sa promesse de créer une plus vaste base pour la prospérité. Témoin en est le succès extraordinaire de milliers de sénégalais qui brillent dans d’autres pays de part leur compétence. Là où ces sénégalais se trouvent, ils sont respectés, Ils ont donc le talent et ils possèdent l'esprit d'entreprise.
Aux Etats Unis, les Africains dont un grand nombre d'immigrés récents composé spécialement de sénégalais- réussissent dans tous les secteurs d’activité.
La question est de savoir comment s'assurer qu'ils réussissent ici dans leur pays d'origine.
Ce Sénégal est riche en ressources naturelles. Que ce soit dans tous les domaines, les sénégalais ont montré leur capacité et leur volonté de créer leurs propres possibilités. Mais il faut également rompre avec de vieilles habitudes et les faire revenir au bercail pour qu’ensemble nous puisions relever le défi du développement et de la bonne gouvernance.
Avec de puissantes institutions et une ferme volonté, je sais que les sénégalais peuvent réaliser leurs rêves.
C'est le changement de mentalités qui peut déverrouiller les potentialités du Sénégal. Enfin, c'est une responsabilité dont seuls les sénégalais peuvent s'acquitter.
L'objectif de l'aide à l'étranger doit être de créer les conditions dans lesquelles elle ne sera plus nécessaire. Je veux vraiment voir les Sénégalais autosuffisants sur le plan alimentaire, je veux les voir exporter des produits alimentaires à d'autres pays et gagner de l'argent pour leur bien être. Cela, nous le pouvons dans l’union des cœurs et des esprits. En tous cas, nous devons exiger beaucoup de nous-mêmes et attendre peu des autres.
Il s'agit de savoir si un jeune doté de diplômes peut trouver un emploi qui lui permettra de gagner sa vie; si un agriculteur peut amener ses produits au marché ; ou si un homme d'affaires armé d'une bonne idée peut démarrer une entreprise. Il s'agit de la dignité du travail. Il s'agit d'une chance que doit pouvoir saisir chaque sénégalais.
De même que la bonne gouvernance est une condition essentielle du progrès économique, elle revêt également une importance cruciale dans le troisième domaine que je voudrais à présent aborder qu’est l'amélioration de la santé publique.
Ainsi, au niveau de la santé, nous devons aussi rappeler que trop de sénégalais périssent toujours de maladies qui ne devraient pas les tuer.
Lorsque des enfants meurent d'une piqûre de moustique et que des mères succombent lors d'un accouchement, nous savons qu'il reste des progrès à faire.
Il faut faire des choix responsables de nature à prévenir la propagation de la maladie et à promouvoir la santé publique dans tous le pays avec l’accès aux soins à toutes les personnes.
En même temps que nous unissons nos efforts en faveur d'une meilleure santé, nous devons également stopper la destruction causée non pas par la maladie, mais par les êtres humains. C'est pourquoi le domaine suivant que je vais aborder se rapporte aux règlements des conflits.
Nous sommes tous des enfants de Dieu. Nous partageons tous des aspirations communes : vivre dans la paix et dans la sécurité ; avoir accès à l'éducation et à la possibilité de réussir ; aimer notre famille, notre communauté et notre foi. Voilà notre humanité commune.
Nous devons ainsi prôner la paix et mettre de l’eau dans les foyers de tensions comme c’est le cas de la Casamance où des innocents meurent, victimes de la rébellion.
Ainsi, il nous faut essayer d’aider à résoudre des problèmes tenaces qui nous gangrènent et de créer les conditions qui permettent aux divers processus de paix d'acquérir un nouveau dynamisme.
Mettre fin aux divers conflits, rétablir la paix et instaurer la stabilité dans les régions en crise doit constituer le changement le plus important et le plus manifeste que nous devons entreprendre.
Il incombe ainsi aux sénégalais de travailler pour promouvoir cette vision de rebâtir notre pays dans la paix, non seulement par des paroles mais aussi par des actes concrets pour encore reprendre de nouveau Goor gui ci Yoff dans l’émission Wakh Sa Khalat de Sud FM: « Le Sénégal est un pays de paix, Dieu fasse que cela perdure ».
Nous pouvons conquérir la maladie, mettre fin aux conflits et réaliser le changement à partir de la base.
Et voici ce que nous devons savoir : le Sénégal sera ce que nous en ferons. Nous avons le devoir de responsabiliser nos dirigeants et de bâtir des institutions qui servent leur peuple. Nous pouvons servir nos communautés et mettre notre énergie et notre savoir – faire à contribution pour créer de nouvelles richesses ainsi que de nouvelles connexions avec le monde.
Mais ces choses ne pourront se faire que si nous saisissons la responsabilité de notre avenir. Ce ne sera pas facile. Cela exigera du temps et des efforts. Il y aura des souffrances et des revers.
Le progrès ne viendra de nulle part ailleurs, il doit découler des décisions que nous prendrons, des actions que nous engagerons et de l'espoir que nous porterons dans le cœur de chaque sénégalais.
Je suis sûr et convaincu que si nous faisons cela, nous pourrons, bien des années plus tard, voir que la prospérité s'est forgée, que la douleur a été surmontée et qu'une nouvelle ère de progrès a débuté.
Nous n’avons plus droit à l’erreur, l’époque où le leadership était réduit à son aspect cérémonial est révolue. De notre choix dépendra largement notre fierté quand après plusieurs années nous dirons à nos enfants.
«Voila le Sénégal que nous vous léguons, prenez en soin et finissez ce que nous n’avons pas eu le temps finir et à votre tour remettez le à vos enfants ».
Alors faisons appel à un nouvel esprit de patriotisme, de service et de responsabilité où chacun d'entre nous s'attellera à travailler dur et à s'occuper non seulement de sa personne, mais aussi des autres.
Et à ceux qui se demandent si le phare du Sénégal brille toujours, qu’ils sachent que la force de notre nation ne vient pas de la puissance de nos armes …du tout, ou de l'étendue de notre richesse …non plus, mais du pouvoir de nos idées et du degré de patriotisme.
La démocratie, la liberté, l’engagement, la bonne gouvernance et l’espoir inflexible demeurent les termes de références auxquels nous devons essayer d’atteindre.
C'est notre moment. Le temps est venu de remettre les personnes au travail et d'ouvrir les portes de l'opportunité pour nos enfants, de rétablir la prospérité et d'encourager la paix, de penser au devenir de notre pays, de réaffirmer la vérité fondamentale et de refonder un Sénégal nouveau avec des idées novatrices.
Chers patriotes, unissons nos cœurs et nos esprits, essayons de dissiper les incompréhensions et acceptons nous dans la différence et notre Sénégal sera merveilleux.
Nous réaffirmons la grandeur de notre chère nation « Le Sénégal » tout en sachant que la grandeur n'est jamais donnée mais se mérite.
Je ne saurai terminer sans dire Déwénati à tous les sénégalais
Zayire Fall
Un patriote comme tant d’autres
Tél: 77 513-74-51