La participation, la concertation et la transparence constituent des gages de bonne gouvernance dans le secteur de la pêche, selon des associations de pêcheurs artisans et de défense de l’environnement marin.
’’La participation et la concertation supposent que les acteurs soient mieux organisés et bien informés sur les enjeux et les défis du secteur de la pêche’’, écrivent ces associations dans le mémorandum qu’ils ont remis au secrétaire général du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes, dans le cadre de la Journée mondiale des océans, célébrée ce 8 juin.
’’La participation et la concertation supposent que les acteurs soient mieux organisés et bien informés sur les enjeux et les défis du secteur de la pêche’’, écrivent ces associations dans le mémorandum qu’ils ont remis au secrétaire général du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes, dans le cadre de la Journée mondiale des océans, célébrée ce 8 juin.
La Plateforme des acteurs de la pêche artisanale (PAPAS), les défenseurs de la mer, l’Association des jeunes pêcheurs de Joal, l’Association des pêcheurs actifs de Cayar (APAC) et Greenpeace Afrique ont signé ce mémorandum, dont copie a été transmise à l’APS.
Pour ces association, ’’il est important que l’Etat fasse de l’accompagnement des acteurs une priorité et que des moyens suffisants soient alloués pour renforcer les organisations professionnelles et favoriser la création de plateformes d’échanges qui permettraient à tout acteur de participer activement à la prise de décision concernant la pêche’’.
’’A ce sujet, nous demandons la redynamisation du Conseil national consultatif des pêches maritimes qui est un organe déjà cité dans l’ancienne loi et reconduit dans la loi 2015-18 portant code de la pêche maritime’’, lit-on dans le document.
Ces associations ont estimé dans leur mémorandum que la transparence dans ce secteur suppose la publication et l’accès facile aux données relatives aux activités de pêche.
’’Il s’agit notamment du code de la pêche et son décret d’application, les captures et débarquements par espèce, la structuration des flottes, la zonation de la pêche, etc, et les évaluations scientifiques, (états des stocks, études d’impact, etc.) et l’évaluation des accords de pêche avant renouvellement’’, expliquent-elles.
S’y ajoutent ’’la publication et l’accès facile de liste et des caractéristiques des navires de pêche autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, ou opérant sous pavillon sénégalais dans les eaux internationales ou de pays tiers ainsi que les conditions prévues par les licences ou autorisations de pêche’’.
La publication et l’accès facile aux accords bilatéraux, multilatéraux et privés (y compris les sociétés mixtes et affrètements), aux rapports d’actions de pêche illégale, les infractions, arraisonnements, sanctions et amendes infligées et tout autre suivi et la liste de navires engagés dans des activités de pêche Illicite, non déclarée et non réglementée (INN), sont tout aussi ’’gages de transparence’’, note le mémorandum.
APS
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