Lorsque ce matin du 22 août je reçus ce message du secrétaire général de l’AMELS (amicale des étudiants lougatois à Saint-Louis) « l’AMELS a le regret de vous annoncer le décès de Khar Diop, survenu ce matin à Dakar », je ne pouvais deviner que je n’étais qu’au début de ma funeste surprise, et de ma peine.
Grandes ont été ma surprise et ma peine quand je découvris qui était cet ange, ce génie que je n’ai malheureusement pas eu la chance de côtoyer, ni à Louga, ni à l’université. Mais, connaissant bien sa famille, particulièrement son père et son oncle qui furent mes tuteurs au collège Massamba Siga, je compris mieux l’élan de témoignages fort élogieux et la forte émotion causée par son décès.
Je fus d’autant plus peiné, quand je pris connaissance des circonstances de la mort de mon jeune camarade. Il aurait été sauvagement pris à partie, battu à mort, puis poignardé, lors d’une bataille rangée, qui aurait opposé deux groupes de jeunes, pour une banale histoire – somme toute, comme celles auxquelles nous assistons souvent dans les soirées dansantes -. Pareilles circonstances ont suscité crainte et inquiétude, mais surtout consternation.
Consternation devant tant de violence, tant de barbarie et tant d’insécurité. Ainsi, ce propos ne saurait être un simple hommage à un génie précocement arraché à notre affection, mais il est l’occasion de rappeler aux pouvoirs publics de la ville de Louga, leur mission régalienne qui n’est autre que d’assurer la sécurité des citoyens lougatois, et que justice soit faite.
Dès lors, il ne s’agit pas de sévir uniquement en arrêtant les présumés coupables, mais plutôt de prévenir ces événements malheureux par une meilleure présence sécuritaire dans la ville, que force reste à la loi et que pareils faits ne se reproduisent plus, car un génie ne meurt pas impunément.
Assane DIENG
Etudiant à l’UGB Saint-Louis / Poète
Ancien président de l’AMELS (2010/2011)
*Que la terre de Louga te soit légère jeune frère, puisse Allah le Tout Miséricordieux t’accueillir avec les délices d’Eden.
Grandes ont été ma surprise et ma peine quand je découvris qui était cet ange, ce génie que je n’ai malheureusement pas eu la chance de côtoyer, ni à Louga, ni à l’université. Mais, connaissant bien sa famille, particulièrement son père et son oncle qui furent mes tuteurs au collège Massamba Siga, je compris mieux l’élan de témoignages fort élogieux et la forte émotion causée par son décès.
Je fus d’autant plus peiné, quand je pris connaissance des circonstances de la mort de mon jeune camarade. Il aurait été sauvagement pris à partie, battu à mort, puis poignardé, lors d’une bataille rangée, qui aurait opposé deux groupes de jeunes, pour une banale histoire – somme toute, comme celles auxquelles nous assistons souvent dans les soirées dansantes -. Pareilles circonstances ont suscité crainte et inquiétude, mais surtout consternation.
Consternation devant tant de violence, tant de barbarie et tant d’insécurité. Ainsi, ce propos ne saurait être un simple hommage à un génie précocement arraché à notre affection, mais il est l’occasion de rappeler aux pouvoirs publics de la ville de Louga, leur mission régalienne qui n’est autre que d’assurer la sécurité des citoyens lougatois, et que justice soit faite.
Dès lors, il ne s’agit pas de sévir uniquement en arrêtant les présumés coupables, mais plutôt de prévenir ces événements malheureux par une meilleure présence sécuritaire dans la ville, que force reste à la loi et que pareils faits ne se reproduisent plus, car un génie ne meurt pas impunément.
Assane DIENG
Etudiant à l’UGB Saint-Louis / Poète
Ancien président de l’AMELS (2010/2011)
*Que la terre de Louga te soit légère jeune frère, puisse Allah le Tout Miséricordieux t’accueillir avec les délices d’Eden.