Le recteur de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, Professeur Lamine Guèye, a plaidé, jeudi, pour une coopération entre médecine moderne et médecine traditionnelle, estimant qu’une telle opération serait bénéfique à tous les acteurs de la santé.
Le Professeur Guèye présidait l’ouverture d’un atelier sur ‘’Savoirs endogènes et enjeux sanitaires au Sénégal : quelle dynamique’’. La rencontre est organisée par le Groupe interdisciplinaire de recherche pour l'appui à la planification régionale et au développement global (GIRALDEL), en collaboration avec l’université de Turin.
‘’Les médecins modernes peuvent apporter aux tradipraticiens des moyens énormes pour valoriser leurs activités, pour éliminer les sources d’erreur et assurer le contrôle de leurs résultats cliniques et thérapeutiques’’, a déclaré le recteur, ajoutant que parallèlement la médecine traditionnelle peut apporter d’importants services à la médecine moderne.
Selon lui, ‘’la symbiose entre les deux entités est devenue un impératif incontournable pour le 21-éme siècle, non seulement pour faciliter l’intégration de la médecine traditionnelle mais aussi pour repenser les stéréotypes et répondre de façon plurielle aux grands défis de l’humanité en matière de santé’’.
Il a rappelé que le Sénégal possède une longue tradition de croyances et de pratiques sanitaires entretenues par des tradipraticiens avec des méthodes dites empiriques. Il souligné que malgré l’évolution de la médecine moderne, une proportion non négligeable de la population compte sur les plantes médicinales et les médicaments à base de plantes pour leurs soins de bases.
‘’En Afrique et particulièrement au Sénégal, elles contribuent à la satisfaction des besoins en matière de santé de plus de 80 pour cent de la population’’, selon le recteur de l'UGB.
Il a signalé que ‘’dans le domaine des maladies chroniques en général, et des neurosciences en particulier, la quasi totalité des patients ont vu un tradipraticien avant de consulter un médecin’’.
''Il y a aussi que de plus en plus en Occident, cette forme de médecine est prise en compte sous l’appellation biomédecine'', a indiqué le recteur, notant que leur efficacité ainsi que leurs vertus bactéricides et antiseptiques ont été prouvées.
Les participants à cette rencontres sélectionnés dans le milieu universitaire, des tradipraticiens et autres professionnels de la santé vont enregistrer des communications sur des thèmes comme ‘’la médecine traditionnelle et le traitement de l’infertilité masculine’’, ‘’la pharmacopée traditionnelle chez les Sérères du Sine’’, ‘’contribution de l’ONG Prometra à l’amélioration de la santé’’.
APS
Le Professeur Guèye présidait l’ouverture d’un atelier sur ‘’Savoirs endogènes et enjeux sanitaires au Sénégal : quelle dynamique’’. La rencontre est organisée par le Groupe interdisciplinaire de recherche pour l'appui à la planification régionale et au développement global (GIRALDEL), en collaboration avec l’université de Turin.
‘’Les médecins modernes peuvent apporter aux tradipraticiens des moyens énormes pour valoriser leurs activités, pour éliminer les sources d’erreur et assurer le contrôle de leurs résultats cliniques et thérapeutiques’’, a déclaré le recteur, ajoutant que parallèlement la médecine traditionnelle peut apporter d’importants services à la médecine moderne.
Selon lui, ‘’la symbiose entre les deux entités est devenue un impératif incontournable pour le 21-éme siècle, non seulement pour faciliter l’intégration de la médecine traditionnelle mais aussi pour repenser les stéréotypes et répondre de façon plurielle aux grands défis de l’humanité en matière de santé’’.
Il a rappelé que le Sénégal possède une longue tradition de croyances et de pratiques sanitaires entretenues par des tradipraticiens avec des méthodes dites empiriques. Il souligné que malgré l’évolution de la médecine moderne, une proportion non négligeable de la population compte sur les plantes médicinales et les médicaments à base de plantes pour leurs soins de bases.
‘’En Afrique et particulièrement au Sénégal, elles contribuent à la satisfaction des besoins en matière de santé de plus de 80 pour cent de la population’’, selon le recteur de l'UGB.
Il a signalé que ‘’dans le domaine des maladies chroniques en général, et des neurosciences en particulier, la quasi totalité des patients ont vu un tradipraticien avant de consulter un médecin’’.
''Il y a aussi que de plus en plus en Occident, cette forme de médecine est prise en compte sous l’appellation biomédecine'', a indiqué le recteur, notant que leur efficacité ainsi que leurs vertus bactéricides et antiseptiques ont été prouvées.
Les participants à cette rencontres sélectionnés dans le milieu universitaire, des tradipraticiens et autres professionnels de la santé vont enregistrer des communications sur des thèmes comme ‘’la médecine traditionnelle et le traitement de l’infertilité masculine’’, ‘’la pharmacopée traditionnelle chez les Sérères du Sine’’, ‘’contribution de l’ONG Prometra à l’amélioration de la santé’’.
APS