La conception, l’élaboration et la communication de la politique touristique sur le << Plan du Sénégal Emergent>> sont pertinentes et porteuses d’espoir. Mais la mise en œuvre de ce plan demande une politique vertueuse et organisée à long terme
Les potentialités touristiques, les facilités administratives et opportunités juridiques offertes aux bailleurs de fonds sont attrayantes et attractives. Cependant le problème majeur demeure dans la réalisation et la sécurisation des investissements touristiques et hôteliers préconisées politiquement sur le Plan du Sénégal Emergent. Une part importante du PSE est réservée au développement des activités et infrastructures touristiques. Plus de 600 milliards sont consacrés à la relance du tourisme au Pays de la Téranga. Ce plan d’affaires sur le tourisme est facile à atteindre avec l’aménagement des nouveaux pôles touristiques : Mbodjiène, Joal, Finio, Pointe Sarène et la grande cote.
La sécurisation de ces gros et couteux investissements commence d’abord par une bonne planification et un bon aménagement touristiques de ces zones thermales identifiées. C’est ainsi que le droit foncier et le code environnemental doivent être respectés pour éviter les tares qui gangrènent aujourd’hui la station balnéaire de Saly Portudal.
La littoralisation hôtelière abusive, la construction de murs de béton sur les plages, l’érosion côtière, la disparition des plages, les occupations anarchiques, la floraison de résidences individuelles (qui concurrencent injustement et illégalement les complexes hôteliers), la déclassification de la réserve forestière de Saly ainsi que l’absence de traitement des eaux usées doivent être élucidés et combattus.
La protection et la sécurisation des investissements doivent être accompagnées par une volonté politique. L’Etat ne doit pas laisser le secteur informel ou clandestin infecter le secteur touristique (transport et hôtellerie). Cette intrusion massive baisse la qualité de services offerts aux visiteurs, crée l’insécurité, désorganise le secteur et menace la survie des entreprises touristiques.
Aujourd’hui, le tourisme a besoin de ce toilettage pour sécuriser les investissements dans un environnement d’affaires sain et organisé.
L’investissement touristique dans le PSE a besoin du soutien de l’Etat pour se solidifier ; car l’Etat doit être le principal partenaire des promoteurs. La commande publique et parapublique doit être l’une des premières sources de recettes et de revenus des entreprises touristiques.
Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui ;l’Etat se focalise trop sur le moins-disant dans ses appels d’offre sans tenir compte de certains aspects importants pour la qualité de services fournis. Les aspects techniques, professionnels et qualitatifs sont indispensables pour la simultanéité et la spontanéité de l’offre touristique par rapport aux nouvelles destinations concurrentes du Sénégal (Gambie et Cap vert).
L’Etat doit comprendre que des événements tels que la Francophonie sont des occasions offertes aux entreprises touristiques pour appliquer le yield management.
L’Etat doit éviter de pousser les entités touristiques à adopter le dumping durant ces grands évènements en diminuant les prix et attribuer certains marchés à ses partisans non qualifiés.
La productivité des investissements touristiques et hôteliers attendue sur le plan du Sénégal Emergent nécessite le choix de personnes compétentes et dynamiques à la tête des agences ou des institutions publiques et parapubliques chargées de concrétiser la vision du Président de la République.
Pap. TOURE
Consultant en management des Entreprises et Projets touristiques.
tourepap7@gmail.com
Les potentialités touristiques, les facilités administratives et opportunités juridiques offertes aux bailleurs de fonds sont attrayantes et attractives. Cependant le problème majeur demeure dans la réalisation et la sécurisation des investissements touristiques et hôteliers préconisées politiquement sur le Plan du Sénégal Emergent. Une part importante du PSE est réservée au développement des activités et infrastructures touristiques. Plus de 600 milliards sont consacrés à la relance du tourisme au Pays de la Téranga. Ce plan d’affaires sur le tourisme est facile à atteindre avec l’aménagement des nouveaux pôles touristiques : Mbodjiène, Joal, Finio, Pointe Sarène et la grande cote.
La sécurisation de ces gros et couteux investissements commence d’abord par une bonne planification et un bon aménagement touristiques de ces zones thermales identifiées. C’est ainsi que le droit foncier et le code environnemental doivent être respectés pour éviter les tares qui gangrènent aujourd’hui la station balnéaire de Saly Portudal.
La littoralisation hôtelière abusive, la construction de murs de béton sur les plages, l’érosion côtière, la disparition des plages, les occupations anarchiques, la floraison de résidences individuelles (qui concurrencent injustement et illégalement les complexes hôteliers), la déclassification de la réserve forestière de Saly ainsi que l’absence de traitement des eaux usées doivent être élucidés et combattus.
La protection et la sécurisation des investissements doivent être accompagnées par une volonté politique. L’Etat ne doit pas laisser le secteur informel ou clandestin infecter le secteur touristique (transport et hôtellerie). Cette intrusion massive baisse la qualité de services offerts aux visiteurs, crée l’insécurité, désorganise le secteur et menace la survie des entreprises touristiques.
Aujourd’hui, le tourisme a besoin de ce toilettage pour sécuriser les investissements dans un environnement d’affaires sain et organisé.
L’investissement touristique dans le PSE a besoin du soutien de l’Etat pour se solidifier ; car l’Etat doit être le principal partenaire des promoteurs. La commande publique et parapublique doit être l’une des premières sources de recettes et de revenus des entreprises touristiques.
Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui ;l’Etat se focalise trop sur le moins-disant dans ses appels d’offre sans tenir compte de certains aspects importants pour la qualité de services fournis. Les aspects techniques, professionnels et qualitatifs sont indispensables pour la simultanéité et la spontanéité de l’offre touristique par rapport aux nouvelles destinations concurrentes du Sénégal (Gambie et Cap vert).
L’Etat doit comprendre que des événements tels que la Francophonie sont des occasions offertes aux entreprises touristiques pour appliquer le yield management.
L’Etat doit éviter de pousser les entités touristiques à adopter le dumping durant ces grands évènements en diminuant les prix et attribuer certains marchés à ses partisans non qualifiés.
La productivité des investissements touristiques et hôteliers attendue sur le plan du Sénégal Emergent nécessite le choix de personnes compétentes et dynamiques à la tête des agences ou des institutions publiques et parapubliques chargées de concrétiser la vision du Président de la République.
Pap. TOURE
Consultant en management des Entreprises et Projets touristiques.
tourepap7@gmail.com