Mon espoir du tourisme renaît sans trop d’illusion, et ma plume s’arrête pour une pause. Car elle refuse de faire l’éloge d’une promesse peu certaine, qui n’a que trop duré. Ou se trouve la logique de supprimer plusieurs taxes sur un billet d’avion dont on ne maîtrise pas la structure des composantes du tarif, alors que les taxes sur un billet c’est régulièrement du cash ! Et de l’autre côté, là où cela fait le plus mal et le plus dur pour les exploitants, on promet une suspension des taxes qui, souvent sont difficiles à recouvrer et à être payé à date échue.
Je me permets d’être prudent sur cette promesse, qui laisse toujours une sorte « d’épée de Damoclès » sur les hôteliers du tourisme de loisirs. Ainsi s’achève l’aventure avec cette plume passionnée du tourisme, qui s’est enrichie et a enrichi au fil des années (depuis 2000) le débat sur le tourisme sénégalais.
Certains seraient contents que cette plume ne s’exprimât plus longtemps, d’autres, avec désolation et tristesse vont se lâcher par des mots « de maux » et pourtant…
Cependant une nouvelle fenêtre s’ouvre devant nous, avec les séries de mesures annoncées, où s’ouvrent pour moi des perspectives liées au dernier discours du chef de l’Etat Macky Sall sur le redressement du secteur du tourisme. Merci Monsieur le Président, Wait and See pour la suite.
D’anciens ministres du tourisme, je me souviens :
- Pour feu Ousmane Masseck Ndiaye le rénovateur, une grande amitié et un profond respect, nous a conduit à une très grande complicité ;
- Avec Thierno Lô le pragmatique, j’ai servi avec rigueur et loyauté, avec de grandes réalisations pour le rayonnement de notre tourisme ;
- Avec Youssou Ndour le futé, « malheur à qui a les yeux fixés sur deux chemins : Sa musique et le tourisme ». Mon engagement auprès de lui était sans limite et mon admiration égale au poids qu’il représente dans le show biz ;
- Avec Oumar Gueye l’hésitant au tâtonnement, ma déception était sans mesure, avec une grande tristesse pour le gâchis énorme qu’il a laissé au tourisme ;
- A Abdoulaye Diouf Sarr l’actuel Ministre, je demande de réviser son management, d’enlever les idées qu’il a sur moi et de ne pas décevoir, car nous ne sommes pas ses ennemis, mais plutôt sa famille ;
- A Racine Sy, Le président du patronat du tourisme, un homme a « mille » casquettes « qui trop embrasse, mal étreint ». Je regrette de l’avoir croisé dans le secteur du tourisme, il est un personnage, pour qui je prie beaucoup, pour que le Très haut lui pardonne, tout le mal qu’il me fait ainsi qu’au tourisme.
A mes ennemis, car ils sont nombreux, très nombreux, je leur dis ceci : aucun de nous n’a entre ses mains, le présent et l’avenir d’autrui. Seul le Tout puissant décide du Comment, quand et où se produiront les choses qu’IL a prévu. Il me suffit comme protecteur et son voile est inviolable.
A mes amis, (Dieu sait qu’il n’y en a que très peu, c’est à l’image de l’or et du diamant). Rares sont ceux qui en possèdent. À eux toute ma gratitude et ma reconnaissance, mes prières les accompagnent.
À tous ceux, qui me portent dans leur cœur, alors que je ne les connais pas. (Dieu sait qu’ils sont nombreux à travers le monde grâce à Internet), je leur dis merci ! Merci encore. Le combat que nous menons pour le développement, la reconnaissance, l’acceptation de la valeur économique du tourisme, par le gouvernement du Sénégal ne fait que commencer ;
Aux amoureux de la destination Sénégal touristes et investisseurs, je vous invite à revenir ; avec vous, poursuivons le rêve de la Téranga. Votre satisfaction est notre détermination;
Aux populations des zones à vocation touristique, je dis : c’est vous qui faites le tourisme. Le tourisme est un intégrateur social où vous devriez jouer un rôle crucial pour l’image de la destination.
Et enfin, au Chef de l’Etat Macky Sall, je rappelle sa profession de foi, son devoir d’équité, de justice, de soldat de notre économie touristique et de gardien de la Constitution.
Les missions de service public doivent pouvoir intervenir là où il y a carence ou difficulté du secteur privé. Je pense également que les politiques publiques doivent s’employer à réduire les inégalités dans la compétitivité. Elles doivent servir de levier à la création d’emplois durables dans le privé. L’entreprenariat ne doit pas s’opposer à une approche sociale de l’économie, puisque les salariés et les patrons sont associés dans la même aventure commerciale et de bien-être social.
Le tourisme, mes très chers, est au carrefour d’une économie mondialisée, il a besoin d’hommes et de femmes, à la place qu’il faut et à l’heure qu’il faut. Notre tourisme, doit passer d’une économie de perfusion à une économie de production, cela veut dire concrètement, de nouveaux projets, des marchés de niche, des investissements, des créations d’entreprises, de nouveaux acteurs dans le secteur et des innovations. Alors tous ensemble, construisons le tourisme sénégalais.
Mouhamed Faouzou DEME
Président de l’Observatoire national pour le Développement du Tourisme au Sénégal
Je me permets d’être prudent sur cette promesse, qui laisse toujours une sorte « d’épée de Damoclès » sur les hôteliers du tourisme de loisirs. Ainsi s’achève l’aventure avec cette plume passionnée du tourisme, qui s’est enrichie et a enrichi au fil des années (depuis 2000) le débat sur le tourisme sénégalais.
Certains seraient contents que cette plume ne s’exprimât plus longtemps, d’autres, avec désolation et tristesse vont se lâcher par des mots « de maux » et pourtant…
Cependant une nouvelle fenêtre s’ouvre devant nous, avec les séries de mesures annoncées, où s’ouvrent pour moi des perspectives liées au dernier discours du chef de l’Etat Macky Sall sur le redressement du secteur du tourisme. Merci Monsieur le Président, Wait and See pour la suite.
D’anciens ministres du tourisme, je me souviens :
- Pour feu Ousmane Masseck Ndiaye le rénovateur, une grande amitié et un profond respect, nous a conduit à une très grande complicité ;
- Avec Thierno Lô le pragmatique, j’ai servi avec rigueur et loyauté, avec de grandes réalisations pour le rayonnement de notre tourisme ;
- Avec Youssou Ndour le futé, « malheur à qui a les yeux fixés sur deux chemins : Sa musique et le tourisme ». Mon engagement auprès de lui était sans limite et mon admiration égale au poids qu’il représente dans le show biz ;
- Avec Oumar Gueye l’hésitant au tâtonnement, ma déception était sans mesure, avec une grande tristesse pour le gâchis énorme qu’il a laissé au tourisme ;
- A Abdoulaye Diouf Sarr l’actuel Ministre, je demande de réviser son management, d’enlever les idées qu’il a sur moi et de ne pas décevoir, car nous ne sommes pas ses ennemis, mais plutôt sa famille ;
- A Racine Sy, Le président du patronat du tourisme, un homme a « mille » casquettes « qui trop embrasse, mal étreint ». Je regrette de l’avoir croisé dans le secteur du tourisme, il est un personnage, pour qui je prie beaucoup, pour que le Très haut lui pardonne, tout le mal qu’il me fait ainsi qu’au tourisme.
A mes ennemis, car ils sont nombreux, très nombreux, je leur dis ceci : aucun de nous n’a entre ses mains, le présent et l’avenir d’autrui. Seul le Tout puissant décide du Comment, quand et où se produiront les choses qu’IL a prévu. Il me suffit comme protecteur et son voile est inviolable.
A mes amis, (Dieu sait qu’il n’y en a que très peu, c’est à l’image de l’or et du diamant). Rares sont ceux qui en possèdent. À eux toute ma gratitude et ma reconnaissance, mes prières les accompagnent.
À tous ceux, qui me portent dans leur cœur, alors que je ne les connais pas. (Dieu sait qu’ils sont nombreux à travers le monde grâce à Internet), je leur dis merci ! Merci encore. Le combat que nous menons pour le développement, la reconnaissance, l’acceptation de la valeur économique du tourisme, par le gouvernement du Sénégal ne fait que commencer ;
Aux amoureux de la destination Sénégal touristes et investisseurs, je vous invite à revenir ; avec vous, poursuivons le rêve de la Téranga. Votre satisfaction est notre détermination;
Aux populations des zones à vocation touristique, je dis : c’est vous qui faites le tourisme. Le tourisme est un intégrateur social où vous devriez jouer un rôle crucial pour l’image de la destination.
Et enfin, au Chef de l’Etat Macky Sall, je rappelle sa profession de foi, son devoir d’équité, de justice, de soldat de notre économie touristique et de gardien de la Constitution.
Les missions de service public doivent pouvoir intervenir là où il y a carence ou difficulté du secteur privé. Je pense également que les politiques publiques doivent s’employer à réduire les inégalités dans la compétitivité. Elles doivent servir de levier à la création d’emplois durables dans le privé. L’entreprenariat ne doit pas s’opposer à une approche sociale de l’économie, puisque les salariés et les patrons sont associés dans la même aventure commerciale et de bien-être social.
Le tourisme, mes très chers, est au carrefour d’une économie mondialisée, il a besoin d’hommes et de femmes, à la place qu’il faut et à l’heure qu’il faut. Notre tourisme, doit passer d’une économie de perfusion à une économie de production, cela veut dire concrètement, de nouveaux projets, des marchés de niche, des investissements, des créations d’entreprises, de nouveaux acteurs dans le secteur et des innovations. Alors tous ensemble, construisons le tourisme sénégalais.
Mouhamed Faouzou DEME
Président de l’Observatoire national pour le Développement du Tourisme au Sénégal