Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a confirmé avoir reçu, mercredi 12 mars, une lettre officielle du président américain Donald Trump. Ce message, transmis à Téhéran par Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, marque une nouvelle étape dans les tensions croissantes entre Washington et l’Iran.
L’agence de presse iranienne Fars a rapporté cette information alors que les relations entre les deux nations restent particulièrement tendues autour de la question nucléaire. Cette correspondance survient après l’annonce faite par Trump, le 7 mars, dans laquelle il exhortait l’Iran à engager des discussions tout en agitant la menace d’une intervention militaire en cas de refus.
Dans cette lettre, Donald Trump a réitéré sa volonté de voir l’Iran revenir à la table des négociations concernant son programme nucléaire controversé. Washington accuse Téhéran de poursuivre des ambitions militaires derrière ses activités nucléaires civiles — accusations que l’Iran rejette fermement.
Le choix des Émirats arabes unis comme intermédiaire diplomatique est stratégique. Alliés proches des États-Unis et voisins de l’Iran, les Émirats jouent un rôle clé dans la géopolitique régionale. En servant de canal de communication, ils montrent leur implication dans la stabilisation des tensions au Moyen-Orient.
La réaction iranienne ne s’est pas fait attendre. Lors d'une rencontre avec des étudiants, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a qualifié les menaces américaines d'« imprudentes ». Tout en dénonçant la pression exercée par Washington, il a averti que l'Iran était prêt à riposter en cas d'agression : « L'Iran est capable de riposter et infligera sans aucun doute un coup en retour. »
Avec RFI
L’agence de presse iranienne Fars a rapporté cette information alors que les relations entre les deux nations restent particulièrement tendues autour de la question nucléaire. Cette correspondance survient après l’annonce faite par Trump, le 7 mars, dans laquelle il exhortait l’Iran à engager des discussions tout en agitant la menace d’une intervention militaire en cas de refus.
Dans cette lettre, Donald Trump a réitéré sa volonté de voir l’Iran revenir à la table des négociations concernant son programme nucléaire controversé. Washington accuse Téhéran de poursuivre des ambitions militaires derrière ses activités nucléaires civiles — accusations que l’Iran rejette fermement.
Le choix des Émirats arabes unis comme intermédiaire diplomatique est stratégique. Alliés proches des États-Unis et voisins de l’Iran, les Émirats jouent un rôle clé dans la géopolitique régionale. En servant de canal de communication, ils montrent leur implication dans la stabilisation des tensions au Moyen-Orient.
La réaction iranienne ne s’est pas fait attendre. Lors d'une rencontre avec des étudiants, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a qualifié les menaces américaines d'« imprudentes ». Tout en dénonçant la pression exercée par Washington, il a averti que l'Iran était prêt à riposter en cas d'agression : « L'Iran est capable de riposter et infligera sans aucun doute un coup en retour. »
Avec RFI