Des talibés transportent de l'eau usée vers le petit bras du fleuve, sur l'ile nord de Saint-Louis. Crédit photo: Ndarinfo.com
La mort tragique du talibé violemment percuté par un véhicule 7 places, lundi, sur la digue de Ndiolefène, rappelle les multiples dangers que la société adosse à ces pauvres enfants.
Son camarade qui a échappé à ce drame s’est retrouvé avec des jambes broyées après le choc qui les a projetés loin, sur une terre déserte à côté du fleuve de Khor.
Le drame meurtrier est survenu alors que les deux camarades transportaient un seau d’eau usée.
La meute de talibés devient ainsi à Saint-Louis un troupeau chassé et décimé en permanence par des chauffards imprudents qui, dans une soif de vitesse, ôte la vie de ces pauvres mômes délaissés.
Ces morts qui se répètent prouvent que le sort des talibés, au-delà de l’ignoble mendicité à laquelle ils sont poussés de force, est plus complexe.
À Saint-Louis, les travaux ménagers sont de plus en plus soumis à la charge des talibés. Ils nettoient, balaient, lavent les ustensiles et jettent les ordures. En guise d’émolument, ils reçoivent quelques billets de banque que ne dépasse pas 20.000 FCFA par mois.
Cette main-d’œuvre moins couteuse pousse plusieurs familles à avoir son « talibé » attitré. Une forme d’esclave qui se propage et s’endurcit aux yeux des autorités.
Aujourd’hui, plus que jamais, la sensibilité des organisations doit etre matérialisée pour la protection de l’enfance pour freiner ce mal.
NDARINFO.COM
Son camarade qui a échappé à ce drame s’est retrouvé avec des jambes broyées après le choc qui les a projetés loin, sur une terre déserte à côté du fleuve de Khor.
Le drame meurtrier est survenu alors que les deux camarades transportaient un seau d’eau usée.
La meute de talibés devient ainsi à Saint-Louis un troupeau chassé et décimé en permanence par des chauffards imprudents qui, dans une soif de vitesse, ôte la vie de ces pauvres mômes délaissés.
Ces morts qui se répètent prouvent que le sort des talibés, au-delà de l’ignoble mendicité à laquelle ils sont poussés de force, est plus complexe.
À Saint-Louis, les travaux ménagers sont de plus en plus soumis à la charge des talibés. Ils nettoient, balaient, lavent les ustensiles et jettent les ordures. En guise d’émolument, ils reçoivent quelques billets de banque que ne dépasse pas 20.000 FCFA par mois.
Cette main-d’œuvre moins couteuse pousse plusieurs familles à avoir son « talibé » attitré. Une forme d’esclave qui se propage et s’endurcit aux yeux des autorités.
Aujourd’hui, plus que jamais, la sensibilité des organisations doit etre matérialisée pour la protection de l’enfance pour freiner ce mal.
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