Un important programme d’aménagement hydro agricole basé sur le système d’irrigation au Goutte à Goutte par Gravité (Sigg), d’un coût global de plus de 200 millions Cfa, financé par l’Ambassade de Belgique à Dakar et Ajws (partenaire américain), est actuellement mis en œuvre dans les départements de Saint-Louis, Bambey et Thiès, par « Green/Sénégal », a révélé la coordonnatrice nationale de cette Ong, Mme Woré Gana Seck.
A l’occasion d’une rencontre des femmes de l’Apr organisée dans le cadre de la quinzaine de la femme, Mme Woré Seck s’est adressée à la presse pour rappeler que le Tipa (type familial à basse pression) est une technologie israélienne de développement de l’irrigation avec l’utilisation de l’eau à basse pression par gravité. Cette technique permet au fermier traditionnel de bénéficier des avantages de l’irrigation par goutte à goutte à bas prix. Il s’agit de doter chacune des 50 familles bénéficiaires d’une parcelle de 500 m² et de les équiper en système d’irrigation goutte à goutte de type familial.
L’objectif, a-t-elle précisé, est d’améliorer les rendements des cultures maraîchères, de faciliter l’écoulement des produits récoltés et de promouvoir des moyens de développement durable en vue de lutter efficacement contre la pauvreté et l’exode rural des jeunes. Cette technologie est soucieuse du climat et assure l’amélioration des revenus sur une parcelle assez réduite et permet aux paysans de travailler toute l’année.
Green/Sénégal, a-t-elle poursuivi, envisage de démultiplier ces technologies intelligentes avec l’appui de ses partenaires comme le FEM, CRDI Ambassade de Belgique, Solidarité Socialiste, AJWS, et entrer en partenariat avec le plan REVA pour échanger ses expériences et mutualiser ses expertises.
Les sites concernés sont Fass-Ngom (Saint-Louis), Sindiane/Ndangalma, Mbary Alé/Ngogom (Bambey), Keur Mory (Notto Diabas). D’autres périmètres sont en cours d’installation à Mbacoumbel, Ndollar/ Sandiara, Ndioma Tappa/ Louly , Ndoyen/Tassette.
Selon Mme Woré Seck, il s’agit là d’un modèle simple dans sa conception, son utilisation et sa gestion, qu’on peut copier à souhait dans toutes les localités du Sénégal et qui constitue un moyen efficace de lutte contre la pauvreté.
Le modèle TIPA s’inscrit donc parfaitement dans la stratégie des autorités sénégalaises qui font de la lutte contre la pauvreté une priorité. Les différentes actions et projets initiés concourant à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.
Green/Sénégal (Groupe de recherches et d’études environnementales), a-t-elle ajouté, est une Ong qui a pour mission de contribuer à la sécurité alimentaire par la promotion d’une agriculture durable et à la protection et la préservation de l’environnement.
Pour faire face aux effets des changements climatiques, les différentes parties prenantes, l’Etat et les bailleurs de fonds, doivent, selon Mme Woré Seck, promouvoir une agriculture productive et adaptée pour assurer la sécurité alimentaire des populations tout en intégrant une gestion responsable des ressources naturelles. Cela permettra d’atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et de développement durable.
L’Agriculture et la qualité de vie des populations sont négativement affectées par les changements climatiques. Les pays en développement sont les plus exposées aux incidences négatives de ces changements : baisse de la production des cultures les plus importantes, hausse des prix des principaux produits agricoles : riz, blé, mais, soja, viande.
Ces changements, a-t-elle fait remarquer, ont une incidence sur le système économique par la modification du choix des cultures, l’utilisation des intrants, la production, la demande et la consommation alimentaires, le commerce.
Pour résorber le déficit vivrier, le Sénégal importe 800 000 tonnes de riz par an en plus du lait et du blé. L’urgence, c’est de réfléchir sur une agriculture intelligente soucieuse du climat.
Mbagnick Kharachi Diagne
A l’occasion d’une rencontre des femmes de l’Apr organisée dans le cadre de la quinzaine de la femme, Mme Woré Seck s’est adressée à la presse pour rappeler que le Tipa (type familial à basse pression) est une technologie israélienne de développement de l’irrigation avec l’utilisation de l’eau à basse pression par gravité. Cette technique permet au fermier traditionnel de bénéficier des avantages de l’irrigation par goutte à goutte à bas prix. Il s’agit de doter chacune des 50 familles bénéficiaires d’une parcelle de 500 m² et de les équiper en système d’irrigation goutte à goutte de type familial.
L’objectif, a-t-elle précisé, est d’améliorer les rendements des cultures maraîchères, de faciliter l’écoulement des produits récoltés et de promouvoir des moyens de développement durable en vue de lutter efficacement contre la pauvreté et l’exode rural des jeunes. Cette technologie est soucieuse du climat et assure l’amélioration des revenus sur une parcelle assez réduite et permet aux paysans de travailler toute l’année.
Green/Sénégal, a-t-elle poursuivi, envisage de démultiplier ces technologies intelligentes avec l’appui de ses partenaires comme le FEM, CRDI Ambassade de Belgique, Solidarité Socialiste, AJWS, et entrer en partenariat avec le plan REVA pour échanger ses expériences et mutualiser ses expertises.
Les sites concernés sont Fass-Ngom (Saint-Louis), Sindiane/Ndangalma, Mbary Alé/Ngogom (Bambey), Keur Mory (Notto Diabas). D’autres périmètres sont en cours d’installation à Mbacoumbel, Ndollar/ Sandiara, Ndioma Tappa/ Louly , Ndoyen/Tassette.
Selon Mme Woré Seck, il s’agit là d’un modèle simple dans sa conception, son utilisation et sa gestion, qu’on peut copier à souhait dans toutes les localités du Sénégal et qui constitue un moyen efficace de lutte contre la pauvreté.
Le modèle TIPA s’inscrit donc parfaitement dans la stratégie des autorités sénégalaises qui font de la lutte contre la pauvreté une priorité. Les différentes actions et projets initiés concourant à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.
Green/Sénégal (Groupe de recherches et d’études environnementales), a-t-elle ajouté, est une Ong qui a pour mission de contribuer à la sécurité alimentaire par la promotion d’une agriculture durable et à la protection et la préservation de l’environnement.
Pour faire face aux effets des changements climatiques, les différentes parties prenantes, l’Etat et les bailleurs de fonds, doivent, selon Mme Woré Seck, promouvoir une agriculture productive et adaptée pour assurer la sécurité alimentaire des populations tout en intégrant une gestion responsable des ressources naturelles. Cela permettra d’atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et de développement durable.
L’Agriculture et la qualité de vie des populations sont négativement affectées par les changements climatiques. Les pays en développement sont les plus exposées aux incidences négatives de ces changements : baisse de la production des cultures les plus importantes, hausse des prix des principaux produits agricoles : riz, blé, mais, soja, viande.
Ces changements, a-t-elle fait remarquer, ont une incidence sur le système économique par la modification du choix des cultures, l’utilisation des intrants, la production, la demande et la consommation alimentaires, le commerce.
Pour résorber le déficit vivrier, le Sénégal importe 800 000 tonnes de riz par an en plus du lait et du blé. L’urgence, c’est de réfléchir sur une agriculture intelligente soucieuse du climat.
Mbagnick Kharachi Diagne