
407 882 entreprises sur l’ensemble du Sénégal. Le dernier recensement e l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) est révélateur du déséquilibre entre villes et régions en matière de création d’entreprises. Si la région de Dakar est sans conteste celle qui concentre le plus d’unités, avec160 963 entreprises, soit une proportion de 39,5%, suivie de Thiès (46 879), Diourbel (38 317), Kaolack (23 909), Kolda (21 188) et Saint-Louis (19 834), il était en revanche peu évident de déterminer lesquelles des zones abritent le moins d’entreprises. La question est complexe et renvoie à la définition même de l’entreprise. Selon l’enquête, sur les 407 882 unités, la quasi-totalité, soit 96,8%, est constituée de personnes physiques.
Si l’on ne tenait que ce critère, les régions de Fatick (9 490), Matam (8 240) et Kédougou (6 215) sont celles qui abritent le moins d’entreprises. S’agissant des personnes morales, les régions de Sédhiou (0,7%), Diourbel (0,7%) et Matam (0,6%) enregistrent les pourcentages de personnes morales les plus faibles. Créée le , la région du Matam peine à attirer les investisseurs. La zone abrite pourtant le gisement de phophate de Ndendory considéré pendant longtemps comme un potentiel qui sortirait l’extrême Nord-Est sénégalais de sa torpeur.
Pour rappel, le Conseil des Ministres décentralisé pour la région de Matam du 21 mars 2013, avait validé un programme d’investissements de 126,767 milliards de francs CFA pour la période 2013-2015, à travers le Programme Triennal d’Investissements (PTI).
FinancielAfric
Si l’on ne tenait que ce critère, les régions de Fatick (9 490), Matam (8 240) et Kédougou (6 215) sont celles qui abritent le moins d’entreprises. S’agissant des personnes morales, les régions de Sédhiou (0,7%), Diourbel (0,7%) et Matam (0,6%) enregistrent les pourcentages de personnes morales les plus faibles. Créée le , la région du Matam peine à attirer les investisseurs. La zone abrite pourtant le gisement de phophate de Ndendory considéré pendant longtemps comme un potentiel qui sortirait l’extrême Nord-Est sénégalais de sa torpeur.
Pour rappel, le Conseil des Ministres décentralisé pour la région de Matam du 21 mars 2013, avait validé un programme d’investissements de 126,767 milliards de francs CFA pour la période 2013-2015, à travers le Programme Triennal d’Investissements (PTI).
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