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Sénégal : Woodside évalue à la hausse les réserves de brut de Sangomar

Mardi 18 Février 2025

Entré en service depuis le mois de juin 2024, le gisement pétrolier de Sangomar, situé dans les eaux territoriales du Sénégal, a maintenu un niveau de production globalement stable, confortant les ambitions du pays en matière de raffinage.

La multinationale pétrolière Woodside Energy a annoncé, lundi 17 février, une réévaluation à la hausse des réserves d’hydrocarbures associées au champ pétrolier offshore Sangomar, qu’elle opère au large des côtes du Sénégal.  

Selon les détails fournis par la société basée en Australie, ce développement s’appuie sur les performances opérationnelles des réservoirs S500 du site de Sangomar qui ont permis d’ajouter 16,2 millions de barils équivalents pétrole aux réserves prouvées (1P).

Pour les données des réserves prouvées les plus probables (2P), Woodside les évalue autour de 15,4 millions de barils équivalents pétrole. Ces chiffres ont dépassé ses prévisions initiales. Ces nouvelles estimations renforcent les prévisions de stabilité de la production à 100 000 b/j.

Ce développement soutient également les activités de la Société africaine de Raffinage (SAR) qui, il y a quelques jours, a annoncé avoir traité, pour la première fois, 650 000 barils de brut issus de Sangomar. En effet, avec la consolidation des réserves en hydrocarbures du champ Sangomar, Woodside Energy se positionne pour soutenir l’approvisionnement de la SAR en pétrole brut, dans le cadre d’un accord conclu l’année dernière.

Avec l’exploitation du pétrole de Sangomar, et plus récemment du gaz de Greater Tortue Ahmeyim (GTA), le secteur pétrogazier devrait plus que jamais soutenir la croissance économique.

« La production pétrolière prévue pour 2024 rend les perspectives macroéconomiques très prometteuses. La croissance économique devrait atteindre 9,3 % en 2024 et 10,2 % en 2025 », a, entre autres, indiqué la Banque africaine de développement (BAD), dans une étude prospective sur le Sénégal. L’instance y souligne également le risque qu’une « absence de consensus sur le processus de révision des contrats pétroliers et miniers » affecte ces perspectives.

Agence Ecofin

 


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