Ce projet pétrolier et gazier transfrontalier entre le Sénégal et la Mauritanie, initié avec BP comme principal partenaire, avait suscité de grandes attentes pour le développement économique des deux pays. Mais Dakar semble désormais prendre ses distances avec les promesses du géant britannique.
A Nouakchott également, les questions fusent sur les retards de ce méga-projet dont la mise en œuvre devrait intervenir dans la période indécise entre les présidentielles sénégalaises prévues en février 2024 et les présidentielles mauritaniennes fixées en juillet de la même année.
Annoncé avec enthousiasme en 2015, le le projet GTA était censé démarrer en 2019 et promettait de transformer le secteur énergétique de la région. Il visait non seulement à exploiter des réserves de gaz naturel mais aussi à créer des emplois et à favoriser des retombées économiques dans les deux pays.
Les retards dans le projet ne peuvent pas être entièrement attribués à la pandémie de COVID-19. Des choix opérationnels ont également joué un rôle. Par exemple, la sélection de certains sous-traitants comme McDermott International Ltd a été critiquée pour avoir ralenti le projet. De plus, l’instabilité managériale et le management à distance depuis Bakou ont ajouté une couche de complexité supplémentaire.
Selon des sources bien informées, McDermott International aurait même arrêté ses prestations sur le projet GTA, le navire dédié aux travaux de pose de pipelines devant se rendre dans le Golfe du Mexique sur le projet Whale de Shell. McDermot quitterait le GTA avec les derniers 20 kilomètres de pipeline encore non posés.
Les retards, le manque de clarté dans la progression du projet et la gestion à distance ont abouti à une situation où le projet GTA ressemble à « une usine de gaz », expression populaire pour désigner un projet excessivement compliqué et difficile à gérer.
Bref, les deux pays, ainsi que BP, sont désormais à un carrefour. Les retards et les questions non résolues pèsent lourdement sur la viabilité du projet et sur la confiance entre les différentes parties prenantes. La récente abstention du Sénégal de participer à la réunion de Nouakchott pourrait être un signe que le pays est entrain de réévaluer ses options, alimentant ainsi davantage d’incertitudes autour du projet.
En somme, les promesses initiales de prospérité et de développement associées au projet GTA semblent être éclipsées par des retards et des complications qui suscitent des doutes et éprouvent la patience des gouvernements impliqués.
Avec Financial Afrik
A Nouakchott également, les questions fusent sur les retards de ce méga-projet dont la mise en œuvre devrait intervenir dans la période indécise entre les présidentielles sénégalaises prévues en février 2024 et les présidentielles mauritaniennes fixées en juillet de la même année.
Annoncé avec enthousiasme en 2015, le le projet GTA était censé démarrer en 2019 et promettait de transformer le secteur énergétique de la région. Il visait non seulement à exploiter des réserves de gaz naturel mais aussi à créer des emplois et à favoriser des retombées économiques dans les deux pays.
Les retards dans le projet ne peuvent pas être entièrement attribués à la pandémie de COVID-19. Des choix opérationnels ont également joué un rôle. Par exemple, la sélection de certains sous-traitants comme McDermott International Ltd a été critiquée pour avoir ralenti le projet. De plus, l’instabilité managériale et le management à distance depuis Bakou ont ajouté une couche de complexité supplémentaire.
Selon des sources bien informées, McDermott International aurait même arrêté ses prestations sur le projet GTA, le navire dédié aux travaux de pose de pipelines devant se rendre dans le Golfe du Mexique sur le projet Whale de Shell. McDermot quitterait le GTA avec les derniers 20 kilomètres de pipeline encore non posés.
Les retards, le manque de clarté dans la progression du projet et la gestion à distance ont abouti à une situation où le projet GTA ressemble à « une usine de gaz », expression populaire pour désigner un projet excessivement compliqué et difficile à gérer.
Bref, les deux pays, ainsi que BP, sont désormais à un carrefour. Les retards et les questions non résolues pèsent lourdement sur la viabilité du projet et sur la confiance entre les différentes parties prenantes. La récente abstention du Sénégal de participer à la réunion de Nouakchott pourrait être un signe que le pays est entrain de réévaluer ses options, alimentant ainsi davantage d’incertitudes autour du projet.
En somme, les promesses initiales de prospérité et de développement associées au projet GTA semblent être éclipsées par des retards et des complications qui suscitent des doutes et éprouvent la patience des gouvernements impliqués.
Avec Financial Afrik