La fuite de gaz survenue le 19 février 2025 dans le puits A02 du projet Grand Tortue Ahmeyim (Gta) suscite la « profonde préoccupation » de l’Ong mauritanienne Zakia. Pour ce champ gazier que le Sénégal partage avec la Mauritanie, Zakia demande aux autorités des deux pays de protéger l’environnement. « Cet incident, dont l’ampleur reste à déterminer, pose de sérieuses questions quant à la gestion des risques environnementaux et à la transparence des opérations menées sur ce site stratégique dont l’exploitation vient juste de démarrer dans le plus grand récif corallien en eau profonde du monde », déclare l’Ong dans un communiqué.
D’après elle, cette fuite du gaz dans un gisement dont l’exploitation vient de débuter, il y’a quelques semaines, « soulève des inquiétudes, car elle peut être beine ou catastrophique sur les écosystèmes marins et les espèces aquatiques, donc sur la pêche et les activités économiques y afférentes ». Le gisement Gta est exploité par British Petroleum (Bp) en association avec Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures et Petrosen. « Les rapports récents font état d’une fuite de gaz naturel, soulevant des inquiétudes quant à ses impacts potentiels sur l’environnement marin, les écosystèmes côtiers et les communautés locales », s’inquiète Zakia. L’organisation de défense pour une gestion durable des ressources naturelles fait savoir que le gisement Gta contient un volume important de condensat, huile à haute valeur, extrait avec le gaz. « Le risque de son déversement est un danger environnemental sérieux », note l’Ong.
En l’absence d’information de la part de Bp, Zakia alerte les autorités des deux pays « à prendre les mesures urgentes nécessaires pour éviter toute catastrophe environnementale ». Par ailleurs, Zakia déplore « une étude d’impact environnemental pleine de contradictions, mais approuvée par les deux gouvernements en 2018 ».
Face à cette situation, l’Ong Zakia appelle à une action immédiate et transparente de la part des autorités mauritaniennes, sénégalaises et des compagnies exploitantes.
« Nous réclamons une enquête indépendante pour déterminer les causes de la fuite, son ampleur et ses impacts réels ; la mise en place de mesures d’urgence pour contenir la fuite et limiter les dégâts environnementaux ; la transparence totale dans la communication des informations relatives à l’incident et aux actions entreprises. Le renforcement des normes de sécurité et de surveillance pour prévenir de futurs incidents sont aussi souhaitée ainsi que la prise en compte des communautés locales dans les décisions et mesures de réparation », mentionne le communiqué.
LE SOLEIL
D’après elle, cette fuite du gaz dans un gisement dont l’exploitation vient de débuter, il y’a quelques semaines, « soulève des inquiétudes, car elle peut être beine ou catastrophique sur les écosystèmes marins et les espèces aquatiques, donc sur la pêche et les activités économiques y afférentes ». Le gisement Gta est exploité par British Petroleum (Bp) en association avec Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures et Petrosen. « Les rapports récents font état d’une fuite de gaz naturel, soulevant des inquiétudes quant à ses impacts potentiels sur l’environnement marin, les écosystèmes côtiers et les communautés locales », s’inquiète Zakia. L’organisation de défense pour une gestion durable des ressources naturelles fait savoir que le gisement Gta contient un volume important de condensat, huile à haute valeur, extrait avec le gaz. « Le risque de son déversement est un danger environnemental sérieux », note l’Ong.
En l’absence d’information de la part de Bp, Zakia alerte les autorités des deux pays « à prendre les mesures urgentes nécessaires pour éviter toute catastrophe environnementale ». Par ailleurs, Zakia déplore « une étude d’impact environnemental pleine de contradictions, mais approuvée par les deux gouvernements en 2018 ».
Face à cette situation, l’Ong Zakia appelle à une action immédiate et transparente de la part des autorités mauritaniennes, sénégalaises et des compagnies exploitantes.
« Nous réclamons une enquête indépendante pour déterminer les causes de la fuite, son ampleur et ses impacts réels ; la mise en place de mesures d’urgence pour contenir la fuite et limiter les dégâts environnementaux ; la transparence totale dans la communication des informations relatives à l’incident et aux actions entreprises. Le renforcement des normes de sécurité et de surveillance pour prévenir de futurs incidents sont aussi souhaitée ainsi que la prise en compte des communautés locales dans les décisions et mesures de réparation », mentionne le communiqué.
LE SOLEIL