Une fuite de gaz sous-marine a été détectée le 19 février 2025 sur le puits A02 du projet Greater Tortue Ahmeyim (GTA). Cette information, confirmée par le ministère mauritanien de l'Environnement, a rapidement suscité des préoccupations quant à d’éventuelles conséquences environnementales.
Le géant britannique des hydrocarbures BP, opérateur principal du site, a précisé dans un communiqué transmis à l’AFP que cette fuite se manifeste par des bulles de gaz sous-marines à faible débit. Malgré la situation, BP se veut rassurant. « Compte tenu de la faiblesse du débit et des propriétés du gaz et des condensats, l'impact sur l'environnement devrait être négligeable », note le firme pétrolière.
Des mesures d'urgence annoncées
Face à cette fuite, BP a mobilisé des équipements spécialisés et du personnel dédié afin de résoudre le problème dans les meilleurs délais. Le ministère mauritanien de l'Environnement, en collaboration étroite avec les autorités sénégalaises, a annoncé la mise en place d’une enquête approfondie visant à maîtriser la situation et minimiser tout impact environnemental potentiel.
Malgré cette anomalie, les activités de production se poursuivent sur les trois autres puits du site, sans interruption. BP a également précisé que la fuite « ne pose pas de risque aux employés », une déclaration qui vise à rassurer quant aux conditions de sécurité sur le site.
Le champ gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) est l'un des projets énergétiques les plus ambitieux de la région. Situé à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, il est exploité par un consortium regroupant BP, l'américain Kosmos Energy, la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH).
La production annoncée du site est d’environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an, avec des perspectives de transformer l’économie des deux pays grâce à des revenus énergétiques considérables. Initialement prévue plus tôt, l’exploitation du site a débuté le 31 décembre 2024 après plusieurs reports.
Quel impact pour l'avenir du projet ?
Bien que la fuite de gaz ait été rapidement prise en charge, elle soulève des questions sur la sécurité des installations offshore et les dispositifs de prévention des risques environnementaux. Les autorités et les exploitants devront redoubler de vigilance pour éviter d’éventuelles récidives et garantir la pérennité de ce projet stratégique.
Pour l’heure, les populations et les observateurs restent attentifs à l’évolution de la situation, tandis que les travaux de réparation se poursuivent afin de rétablir l'intégrité du puits A02.
NDARINFO.COM
Le géant britannique des hydrocarbures BP, opérateur principal du site, a précisé dans un communiqué transmis à l’AFP que cette fuite se manifeste par des bulles de gaz sous-marines à faible débit. Malgré la situation, BP se veut rassurant. « Compte tenu de la faiblesse du débit et des propriétés du gaz et des condensats, l'impact sur l'environnement devrait être négligeable », note le firme pétrolière.
Des mesures d'urgence annoncées
Face à cette fuite, BP a mobilisé des équipements spécialisés et du personnel dédié afin de résoudre le problème dans les meilleurs délais. Le ministère mauritanien de l'Environnement, en collaboration étroite avec les autorités sénégalaises, a annoncé la mise en place d’une enquête approfondie visant à maîtriser la situation et minimiser tout impact environnemental potentiel.
Malgré cette anomalie, les activités de production se poursuivent sur les trois autres puits du site, sans interruption. BP a également précisé que la fuite « ne pose pas de risque aux employés », une déclaration qui vise à rassurer quant aux conditions de sécurité sur le site.
Le champ gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) est l'un des projets énergétiques les plus ambitieux de la région. Situé à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal, il est exploité par un consortium regroupant BP, l'américain Kosmos Energy, la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH).
La production annoncée du site est d’environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an, avec des perspectives de transformer l’économie des deux pays grâce à des revenus énergétiques considérables. Initialement prévue plus tôt, l’exploitation du site a débuté le 31 décembre 2024 après plusieurs reports.
Quel impact pour l'avenir du projet ?
Bien que la fuite de gaz ait été rapidement prise en charge, elle soulève des questions sur la sécurité des installations offshore et les dispositifs de prévention des risques environnementaux. Les autorités et les exploitants devront redoubler de vigilance pour éviter d’éventuelles récidives et garantir la pérennité de ce projet stratégique.
Pour l’heure, les populations et les observateurs restent attentifs à l’évolution de la situation, tandis que les travaux de réparation se poursuivent afin de rétablir l'intégrité du puits A02.
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