«La pauvreté des sols dans le Ndiambour (Louga), le Cayor (Thiès) et le Baol (Diourbel) a atteint un degré inquiétant .Dans ces localités, les rendements agricoles ne sont plus importants à cause de l'état des sols», a souligné Dr.Niang. Il dirige une délégation du Ministère de l'Agriculture et de l'Equipement rural, dans le cadre d'une tournée dans le monde rural. Des représentants de la Banque Mondiale prennent part à cette visite qui a démarré le 1er octobre. Y participent aussi des chercheurs de l'Institut Sénégalais de recherches agricoles (Isra), des représentants du Conseil Ouest et Centre Africain pour le développement agricole (Ceraf), de l'Agence national de Conseil agricole et rural (Ancar) et du Fonds national de recherches agricoles et agroalimentaires (Fnraa), comme de l'Institut de technologie alimentaire (Ita) et des organisations paysannes. Koungheul (région de Kaffrine), Koumpentoum, Koussanar et Sintiou Maléme (région de Tambacounda), Dalla Ngabou (Saint-Louis), entre autres localités, ont été visitées lors de cette tournée.
Développer l'agriculture pluviale
A l'étape de Kelle Guèye, un village de la région de Louga, le mauvais comportement des cultures a attiré l'attention des visiteurs. La courte période des pluies et le manque d'intrants agricoles chez les producteurs sont parmi les causes de l'état des cultures, ont expliqué les techniciens de l'Agriculture. «En plus, pendant l'hivernage, une personne peut s'habiller de vêtement blancs, s’asseoir sur le sol et se relever, sans salir les habits, parce que le sol est fin comme celui de la plage, ce qui montre le degré de dégradation du sol, qui est très inquiétant», a expliqué Dr. Massata Niang. Vétérinaire de formation, il recommande l'usage de substances organiques et minérales pour pallier les faibles rendements. «Il y a un système d'intensification agricole qui a actuellement tout son sens dans le Cayor, le Ndiambour et le Baol. Il consiste à exploiter des superficies raisonnables, d'utiliser un amendement organique suffisant et un rendement minéral, mais aussi, de bonnes semences», a-t-il recommandé aux producteurs. Il a en outre souhaité le développement de l'agriculture pluviale dans ces trois régions.
Sidy THIAM
Rewmi
Développer l'agriculture pluviale
A l'étape de Kelle Guèye, un village de la région de Louga, le mauvais comportement des cultures a attiré l'attention des visiteurs. La courte période des pluies et le manque d'intrants agricoles chez les producteurs sont parmi les causes de l'état des cultures, ont expliqué les techniciens de l'Agriculture. «En plus, pendant l'hivernage, une personne peut s'habiller de vêtement blancs, s’asseoir sur le sol et se relever, sans salir les habits, parce que le sol est fin comme celui de la plage, ce qui montre le degré de dégradation du sol, qui est très inquiétant», a expliqué Dr. Massata Niang. Vétérinaire de formation, il recommande l'usage de substances organiques et minérales pour pallier les faibles rendements. «Il y a un système d'intensification agricole qui a actuellement tout son sens dans le Cayor, le Ndiambour et le Baol. Il consiste à exploiter des superficies raisonnables, d'utiliser un amendement organique suffisant et un rendement minéral, mais aussi, de bonnes semences», a-t-il recommandé aux producteurs. Il a en outre souhaité le développement de l'agriculture pluviale dans ces trois régions.
Sidy THIAM
Rewmi