‘’Au Sénégal, l’enquête démographique et de santé continue de 2023 a montré une baisse de la prévalence des mutilations génitales, qui est passée de 25% en 2019 à 20,1 % à 2023 chez les femmes âgées de 15-49 ans’’, a-t-il dit.
Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités s’exprimait ainsi, jeudi, lors de la commémoration de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E), célébrée le 6 février de chaque année.
L’évènement s’est tenu à la Mairie de Grand-Yoff, à Dakar, en collaboration avec UNICEF, UNFPA, ENABEL et ACTIONAID, en présence d’officiels et de notables religieux et coutumiers.
Le thème de cette édition a porté sur: ‘’Accélérer le rythme : renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines’’.
La même tendance baissière est également observée s’agissant de la prévalence des MGF/E chez les filles de moins de 15 ans, qui est passée de 16,1% à 12,9%, selon le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités.
Toutefois, ‘’dans les grandes villes, qui concentrent des populations venues de divers horizons et tentées par la reproduction, les mutilations continuent à être pratiquées souvent avec l’aide d’exciseuses mobilisées pour la circonstance’’, a-t-il souligné, citant les régions de Sédhiou, Kédougou, Matam et Kolda comme étant des ‘’épicentres des MGF/E’’.
Pour lutter contre cette pratique, le ministère de la Famille et des Solidarités a élaboré une stratégie nationale pour son abandon à l’horizon 2030, avec comme cri de ralliement : ‘’un Sénégal sans MGF, où toutes les femmes et les filles jouissent de leur droit à l’intégrité physique’’, a fait savoir Ndiaga Diouf.
Selon lui, cette ambition cadre avec l’axe 2 de l’Agenda Sénégal 2050, dénommé ‘’Capital humain de qualité et Equité sociale’’, qui met un accent particulier sur le renforcement des droits et la protection des femmes et des filles.
Au Sénégal, l’excision est prohibée et sanctionnée par la loi 99-05 du 29 janvier 1999.
Deux cent trente millions de femmes ont subi des mutilations génitales dans le monde, avec deux millions de cas de mutilations tous les ans, depuis l’institution de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) par les Nations unies en 2012.
APS
Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités s’exprimait ainsi, jeudi, lors de la commémoration de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E), célébrée le 6 février de chaque année.
L’évènement s’est tenu à la Mairie de Grand-Yoff, à Dakar, en collaboration avec UNICEF, UNFPA, ENABEL et ACTIONAID, en présence d’officiels et de notables religieux et coutumiers.
Le thème de cette édition a porté sur: ‘’Accélérer le rythme : renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines’’.
La même tendance baissière est également observée s’agissant de la prévalence des MGF/E chez les filles de moins de 15 ans, qui est passée de 16,1% à 12,9%, selon le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités.
Toutefois, ‘’dans les grandes villes, qui concentrent des populations venues de divers horizons et tentées par la reproduction, les mutilations continuent à être pratiquées souvent avec l’aide d’exciseuses mobilisées pour la circonstance’’, a-t-il souligné, citant les régions de Sédhiou, Kédougou, Matam et Kolda comme étant des ‘’épicentres des MGF/E’’.
Pour lutter contre cette pratique, le ministère de la Famille et des Solidarités a élaboré une stratégie nationale pour son abandon à l’horizon 2030, avec comme cri de ralliement : ‘’un Sénégal sans MGF, où toutes les femmes et les filles jouissent de leur droit à l’intégrité physique’’, a fait savoir Ndiaga Diouf.
Selon lui, cette ambition cadre avec l’axe 2 de l’Agenda Sénégal 2050, dénommé ‘’Capital humain de qualité et Equité sociale’’, qui met un accent particulier sur le renforcement des droits et la protection des femmes et des filles.
Au Sénégal, l’excision est prohibée et sanctionnée par la loi 99-05 du 29 janvier 1999.
Deux cent trente millions de femmes ont subi des mutilations génitales dans le monde, avec deux millions de cas de mutilations tous les ans, depuis l’institution de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) par les Nations unies en 2012.
APS