«La lèpre est encore présente au Sénégal. Le ministère de la Santé à travers le Programme national de lutte contre la lèpre fait des efforts pour pouvoir éradiquer cette maladie. C'est une maladie contagieuse, qui est due à un microbactérium appelé bacille de Hansen», a affirmé le coordonnateur du Programme national de lutte contre la lèpre au Sénégal, le docteur Louis Hyacinthe Zoubi.
Depuis de nombreuses années, l'Association allemande de lutte contre la lèpre et la tuberculose (Dahw), «travaille à apporter des changements dans les conditions de vie des anciens lépreux et de leur famille qui vivent dans des villages de reclassement social au Sénégal », selon le responsable de cette association, Mohamed Cissé.
«Aujourd'hui, il y a de très fortes mutations au niveau de ces villages, par rapport au développement des ressources humaines, des infrastructures, des activités génératrices de revenus. Ces villages n'ont presque rien à envier aux villages environnants. Mais malheureusement, ils sont régis par des étiquettes en termes de reclassement social», a-t-il regretté.
Pour le responsable de l'association allemande, du fait qu' «il n'y a plus de malades de lèpre» dans les villages de reclassement, il lance un appel aux autorités et aux décideurs pour que la loi 76-03 du 25 mars qui régit les villages de reclassement social de 1976 soit abrogée, pour faciliter l'intégration de ces personnes au sein de leur collectivité locale.
La loi 76-03 du 25 mars 1976 portant création des villages de reclassement social (Vrs) est une politique de prise en charge que l'Etat avait déroulée au lendemain de l'Indépendance, en remplacement des méthodes isolationnistes consistant à incarcérer en léproserie des maladies dans les lazarets de Saint-Louis et Dakar, entre 1878 et 1888, a abouti à l'implantation au Sénégal de neuf villages de reclassement social (Vrs): Mballing, Peycouk, Koutal, Sowane, kolda, Fadiga, Diambo, Djibélor, Teubi et Darou Salam.
La journée mondiale de la lèpre est célébrée le 25 janvier mais au Sénégal une manifestation est prévue le 31 janvier prochain.
Lignedirecte.sn
Depuis de nombreuses années, l'Association allemande de lutte contre la lèpre et la tuberculose (Dahw), «travaille à apporter des changements dans les conditions de vie des anciens lépreux et de leur famille qui vivent dans des villages de reclassement social au Sénégal », selon le responsable de cette association, Mohamed Cissé.
«Aujourd'hui, il y a de très fortes mutations au niveau de ces villages, par rapport au développement des ressources humaines, des infrastructures, des activités génératrices de revenus. Ces villages n'ont presque rien à envier aux villages environnants. Mais malheureusement, ils sont régis par des étiquettes en termes de reclassement social», a-t-il regretté.
Pour le responsable de l'association allemande, du fait qu' «il n'y a plus de malades de lèpre» dans les villages de reclassement, il lance un appel aux autorités et aux décideurs pour que la loi 76-03 du 25 mars qui régit les villages de reclassement social de 1976 soit abrogée, pour faciliter l'intégration de ces personnes au sein de leur collectivité locale.
La loi 76-03 du 25 mars 1976 portant création des villages de reclassement social (Vrs) est une politique de prise en charge que l'Etat avait déroulée au lendemain de l'Indépendance, en remplacement des méthodes isolationnistes consistant à incarcérer en léproserie des maladies dans les lazarets de Saint-Louis et Dakar, entre 1878 et 1888, a abouti à l'implantation au Sénégal de neuf villages de reclassement social (Vrs): Mballing, Peycouk, Koutal, Sowane, kolda, Fadiga, Diambo, Djibélor, Teubi et Darou Salam.
La journée mondiale de la lèpre est célébrée le 25 janvier mais au Sénégal une manifestation est prévue le 31 janvier prochain.
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