Une variété de blé dur appelée ‘’Haby’’ est en train d’être expérimentée dans un champ-école à Bari Diam, un village de la commune de Ross-Béthio, dans le cadre du projet ‘’Blé irrigué Sénégal’’ (BIS), a constaté un reporter de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).
Bari Diam est une localité située dans l’arrondissement de Ndiaye, à une quinzaine de kilomètres de la commune de Ross-Béthio.
L’objectif général du projet BIS, conformément à la politique de l’État du Sénégal, est de contribuer à la souveraineté alimentaire du pays, notamment en céréales, à travers le développement de la production locale de blé.
Le but est d’absorber progressivement les importations, lutter contre l’insécurité alimentaire et ainsi améliorer le niveau de vie des ménages ruraux, renseigne une note dont l’APS a reçu copie.
‘’Ici dans ce site, on a mis la variété +Haby+, homologuée déjà au Sénégal. +Haby+ est une variété de blé dur. Quand on parle de blé dur, c’est les pâtes alimentaires. Donc, si on transforme le blé dur, ça sert à faire de la semoule qui permet de faire les couscous et les pâtes alimentaires. Donc, c’est cette variété qui est semée ici’’, a expliqué Dr Amadou Tidiane Sall, de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).
M. Sall s’entretenait ce lundi avec des journalistes en marge d’une visite effectuée sur le champ-école du producteur de blé, Makhtar Seck.
Il a indiqué qu’il existe d’autres variétés de blé tendre servant à faire le pain et tous les produits pâtissiers.
Huit variétés au total ont été homologuées dont quatre de blé dur et quatre de blé tendre, qui servent essentiellement à la production de pain.
‘’On est vraiment très content pour le producteur et le programme de voir ici, à Bari Diam, la variété de blé que vous voyez et qui se comporte très bien’’, s’est réjoui le chercheur.
Il ne reste que deux semaines pour la récolte, assure-t-il, soulignant que la variété n’a même pas encore fait trois mois. Il considère cette expérimentation comme une réussite.
Mais, il a relevé que le sol sableux du site d’expérimentation n’est pas trop adapté à la culture du blé. ‘´On sait que ce type de sol n’est pas trop adapté, parce que c’est un sol sableux, mais avoir une variété qui se comporte très bien ici, ça veut dire que les bonnes pratiques agricoles ont été respectées et on est vraiment satisfait’’, a-t-il notamment magnifié.
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Bari Diam est une localité située dans l’arrondissement de Ndiaye, à une quinzaine de kilomètres de la commune de Ross-Béthio.
L’objectif général du projet BIS, conformément à la politique de l’État du Sénégal, est de contribuer à la souveraineté alimentaire du pays, notamment en céréales, à travers le développement de la production locale de blé.
Le but est d’absorber progressivement les importations, lutter contre l’insécurité alimentaire et ainsi améliorer le niveau de vie des ménages ruraux, renseigne une note dont l’APS a reçu copie.
‘’Ici dans ce site, on a mis la variété +Haby+, homologuée déjà au Sénégal. +Haby+ est une variété de blé dur. Quand on parle de blé dur, c’est les pâtes alimentaires. Donc, si on transforme le blé dur, ça sert à faire de la semoule qui permet de faire les couscous et les pâtes alimentaires. Donc, c’est cette variété qui est semée ici’’, a expliqué Dr Amadou Tidiane Sall, de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).
M. Sall s’entretenait ce lundi avec des journalistes en marge d’une visite effectuée sur le champ-école du producteur de blé, Makhtar Seck.
Il a indiqué qu’il existe d’autres variétés de blé tendre servant à faire le pain et tous les produits pâtissiers.
Huit variétés au total ont été homologuées dont quatre de blé dur et quatre de blé tendre, qui servent essentiellement à la production de pain.
‘’On est vraiment très content pour le producteur et le programme de voir ici, à Bari Diam, la variété de blé que vous voyez et qui se comporte très bien’’, s’est réjoui le chercheur.
Il ne reste que deux semaines pour la récolte, assure-t-il, soulignant que la variété n’a même pas encore fait trois mois. Il considère cette expérimentation comme une réussite.
Mais, il a relevé que le sol sableux du site d’expérimentation n’est pas trop adapté à la culture du blé. ‘´On sait que ce type de sol n’est pas trop adapté, parce que c’est un sol sableux, mais avoir une variété qui se comporte très bien ici, ça veut dire que les bonnes pratiques agricoles ont été respectées et on est vraiment satisfait’’, a-t-il notamment magnifié.
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