Saint-Louis a été la première région à accueillir Macky Sall et son gouvernement dans le cadre des Conseils des ministres décentralisés. Au sortir de ce conclave qui s’était tenu sur la mythique salle du conseil régional, des mesures ont été annoncées sur un ensemble de projets, 46 au total, d’un montant global de 306, 7 milliards de francs CFA destinés à la région de Saint-Louis.
Ces projets devraient toucher des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agriculture, l’hydraulique, l’assainissement.
Ces décisions devraient notamment concerner aussi la mise en œuvre dans les meilleurs délais du projet de développement touristique de Saint-Louis et la mise en exploitation « urgente » de l’agropole de Fass-Ngom, restée sans suite.
Il y avait aussi la nomination d’un gestionnaire des sites classés dans le cadre de l’exécution du plan de développement touristique de Saint-Louis, financé par l’Agence française de développement (AFD).
Sur le terrain, aucune effectivité n’a été constatée face à la panoplie de promesses.
Le secteur touristique croupit devant le manque de promotion et la désaffection des acteurs de Saint-Louis en colère contre le manque de promotion et de desserte pour la destination ainsi que les mesures fiscales jugées « contraintes » de l’État.
À l’heure actuelle, les professionnels sont les professionnels démoralisés.
L’entrée de l’hydrobase est toujours obstruée par les camions frigorifiques et les tas d’immondices qui s’amoncèlent. Les établissements hôteliers situés dans cette partie de la langue de barbarie sont dans la désuétude.
De l’autre coté, la pêche artisanale est étranglée par l’indisponibilité des licences de pêche, la distribution mitigée des moteurs subventionnés, mais aussi et surtout, les drames mortels sur la brèche. Il a quelques jours, 3 pêcheurs du populeux quartier ont essuyé des tirs de garde-côtes au large de Goxu Mbacc.
Pour stabiliser le meurtrier canal de délestage et lever les contraintes de rétrécissement qui pèse sur le Parc National de la Langue de Barbarie, plusieurs annonces d’action ont été faites sont concrétisation. Les incidents meurtriers s’y succèdent, l’indifférence qui la constate, reste intacte.
À Saint-Louis, plusieurs écoles sont dans un état de délabrement indescriptible. Saer SEYE, Khayar MBENGUE, Insa Coulibaly, Abdoulaye MBENGUE Khaly, Amadou Dugay Clédor, la liste est longue. La vétusté des établissements coïncide avec le manque de soutien de fournitures scolaires aux élèves, contrairement aux autres municipalités de la région.
La situation du patrimoine et elle aussi, alarmante avec le risque de déclassement imminent. L’érection permanente d’édifices non conformes au Plan de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine (PSMV), s’enchaine.
Les manques de soutien des acteurs culturels, l’affectation du « Rognât Sud » à des forces de l’ordre, font perdre à la culture Saint-Louisienne, sa vivacité et la plénitude de son expression. Les quelques manifestations qui représentent son ombre, étouffent sous le poids de la politisation accrue.
Ville d’intelligentsia, d’histoire et de brassards culturels, berceau du Sénégal indépendant, Saint-Louis souffre gravement. Ce ne sont pas des promesses qui pourront lui rendre sa splendeur d’antan, mais des actes et des actions concrètes.
NDARINFO.COM
Ces projets devraient toucher des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agriculture, l’hydraulique, l’assainissement.
Ces décisions devraient notamment concerner aussi la mise en œuvre dans les meilleurs délais du projet de développement touristique de Saint-Louis et la mise en exploitation « urgente » de l’agropole de Fass-Ngom, restée sans suite.
Il y avait aussi la nomination d’un gestionnaire des sites classés dans le cadre de l’exécution du plan de développement touristique de Saint-Louis, financé par l’Agence française de développement (AFD).
Sur le terrain, aucune effectivité n’a été constatée face à la panoplie de promesses.
Le secteur touristique croupit devant le manque de promotion et la désaffection des acteurs de Saint-Louis en colère contre le manque de promotion et de desserte pour la destination ainsi que les mesures fiscales jugées « contraintes » de l’État.
À l’heure actuelle, les professionnels sont les professionnels démoralisés.
L’entrée de l’hydrobase est toujours obstruée par les camions frigorifiques et les tas d’immondices qui s’amoncèlent. Les établissements hôteliers situés dans cette partie de la langue de barbarie sont dans la désuétude.
De l’autre coté, la pêche artisanale est étranglée par l’indisponibilité des licences de pêche, la distribution mitigée des moteurs subventionnés, mais aussi et surtout, les drames mortels sur la brèche. Il a quelques jours, 3 pêcheurs du populeux quartier ont essuyé des tirs de garde-côtes au large de Goxu Mbacc.
Pour stabiliser le meurtrier canal de délestage et lever les contraintes de rétrécissement qui pèse sur le Parc National de la Langue de Barbarie, plusieurs annonces d’action ont été faites sont concrétisation. Les incidents meurtriers s’y succèdent, l’indifférence qui la constate, reste intacte.
À Saint-Louis, plusieurs écoles sont dans un état de délabrement indescriptible. Saer SEYE, Khayar MBENGUE, Insa Coulibaly, Abdoulaye MBENGUE Khaly, Amadou Dugay Clédor, la liste est longue. La vétusté des établissements coïncide avec le manque de soutien de fournitures scolaires aux élèves, contrairement aux autres municipalités de la région.
La situation du patrimoine et elle aussi, alarmante avec le risque de déclassement imminent. L’érection permanente d’édifices non conformes au Plan de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine (PSMV), s’enchaine.
Les manques de soutien des acteurs culturels, l’affectation du « Rognât Sud » à des forces de l’ordre, font perdre à la culture Saint-Louisienne, sa vivacité et la plénitude de son expression. Les quelques manifestations qui représentent son ombre, étouffent sous le poids de la politisation accrue.
Ville d’intelligentsia, d’histoire et de brassards culturels, berceau du Sénégal indépendant, Saint-Louis souffre gravement. Ce ne sont pas des promesses qui pourront lui rendre sa splendeur d’antan, mais des actes et des actions concrètes.
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